'Pour ça que c'est bien!
J'ajoute que le chef des ET fait Nya ha ha tout le temps. C'est encore mieux.
Prok' a écrit:http://www.commeaucinema.com/images/news_insert/undefined_492f9a0bc3e632fd59d47ff9be9c9c81.jpg
(ouais je fais ma feignasse un peu)
Etant absolument profane de Millenium (je n'ai pas lu les livres comme je n'ai pas vu la première trilogie ou la série) c'était donc avec une certaine curiosité que je me suis décidé à aller voir le film après avoir vu une bande annonce comme je l'aime :
Je me suis dis "why not".
Et c'était une bonne idée ! Film absolument léché au point de vue de la réalisation, qui met un peu de temps à partir mais qui ensuite est juste passionnant sur la durée, Millenium rappelle qu'un scénario bien porté et une excellente brochette d'acteurs suffisent amplement pour faire durer un film pas loin de 3h. Qu'on ne voit pas passer.
C'est assez sombre et même glauque au niveau de l'ambiance (et pas qu'un peu), certains passages sont un peu hard et même si les choses ne sont pas vraiment montrées on ne peut qu'avoir la même sensation de dégout qu'éprouve Lisebeth. Fincher est toujours un maître au petit jeux de la pression psychologique, et le montage du film, d'une fluidité et d'une logique assez rares renforcent le tableau.
Mention excellente aux phases d'investigation via diaporama on l'on suit simplement ce que Craig regarde, une ou plusieurs fois, se pose des questions rapidement (qu'on pourrait se poser aussi) pour enchaîner sa réflexion sans que ça nous perde, sans qu'on nous explique et ça fonctionne vraiment bien dans le récit.
Le plus etonnant dans ce film est très certainement l'omniprésence de musique, y'en a pour tout les goûts et chaque ambiance, chaque quart d'heure est bien différent d'un autre, souligné par une musique et une mise en scène propre que ce soit sur l'élucidation de l'affaire ou simplement la relation à flux tendue entre les personnages.
Un peu de longueurs par ci par la mais absolument rien de dramatique dans le fond, allez voir ce film si vous êtes fan de polar à l'ambiance et à la réalisation maîtrisés.
Le livre explique, je crois, qu'ils forment en fait une seule
conscience collective, ce qui ne transparaît pas vraiment dans le film
sinon lors de l'abjecte scène gratuite de l'agression.
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