[Films] Je viens de voir...

Héhé.

Le film qui me fait verser une larme à chaque fois. Et il y en a des fois... Après je me réfugie en général dans l'album Pocket Symphony de Air pendant 3 jours ^^

Mais regarde juste tout les Sofia Coppola, et après Black Snake Moan. Faut juste avoir dix paquets de mouchoirs pas loin.

Ah et truc ultra important pour Black Snake Moan, c'est le SON. Assures toi d'avoir soit un excellent casque avec un bon volume, soit d'être peinard et de faire cracher les enceintes car tu vas prendre ta baffe.





Sinon je viens de voir mon troisième film le plus chiantissime de l'univers, car jusque la j'en avais que deux : Independance Day et Ghosts of Mars, à savoir : Shame.

Y'a rien dans le film. Mais genre, rien. Ca parle d'un mec perturbé au niveau de sa vie sexuelle, de sa soeur perturbée au niveau de l'amour propre, ça blablate, des longs plans inutiles, ça reblablate, putain mais y'a RIEN dans ce film.

Deg de l'avoir acheté même à genre, 10€.

Black Snake Moan, j'avais très envie de le voir, mais la violence du film entraperçue dans la bande annonce et ma situation personnelle à l'époque font que je suis totalement passée à côté. :/ Mais Christina Ricci, Samuel L. Jackson, et Justin Timberlake, ça me donnait envie.

Y'a juste une scène un peu difficile à regarder

Ça m'a donné envie de revoir Virgin Suicides et Lost In translation Oo

Bravo Sutherland.

Ju' a écrit: Le film qui me fait verser une larme à chaque fois. Et il y en a des
fois... Après je me réfugie en général dans l'album Pocket Symphony de
Air pendant 3 jours ^^

Vraiment ? Ça peut paraître surprenant venant d'une cinéphile d'éprouver de telles émotions (jusqu'à en pleurer) devant un film :p (revu en plus). En même, tu le trouves si triste que ça, le film ? Je ne l'ai personnellement pas appréhender de cette manière.

Ok alors, ça sera Black Snake Moan. Avec Samuel L. Jackson, cool... mais Justin Timberlake ? Bah, je verrai bien, si vous dites que c'est bon alors c'est que ça doit l'être.

ADN san a écrit: Bravo Sutherland.

Pas d'quoi ARN san.

J'ai un coeur tout mou dans certaines circonstances. Et les coeurs mous ne pleurent pas que quand ils sont tristes.

Aha, j'avais oublié que l'on pouvait pleurer à la vue de quelque chose de beau.

Bah mince alors, je pensais avoir vu quelqu'un parler de Looper. Je dois confondre...

Ben du coup, vu Looper, de Rian Johnson, avec Joseph Gordon Lewitt et Bruce Willis.

On se retrouve dans un futur proche, en 2044, avec un Looper appelé Joe. Un looper étant un genre de tueur à gage qui a pour boulot de flingué des cibles venus du futur (envoyés par la mafia) vu que dans le futur les techniques scientifiques policières sont trop perfectionnés afin de cacher des corps. Le boulot est très simple : le looper attend à un endroit précis, son fusil à la main, un drap à l'endroit où se retrouvera la cible, et quand elle apparait - à genoux, les bras attachés, un sac sur la tête- il la tue et récupère son dû au dos de la victime -des lingots d'or- (franchement plutôt simple comme travail, et ils sont payés grassement les enfoirés. Quelques secondes de boulot pour des lingots. Ok passons.).
Et lorsqu'un Looper veut prendre sa retraite, ou clore son contrat, il doit boucler sa boucle. Ce qui signifie qu'il lui est envoyé son soi du futur comme cible (vraiment n bande d’égoïste ces mecs :p, ils se tuent eux-même pour être tranquille).
Mais un jour, Joe se retrouve avec une cible téléportée tardivement, mais en plus elle a le visage découvert (et il loupe son coup ce con, pour le boulot le plus simple au monde, alors qu'il a un fusil à pompe dans les mains).

Bon, franchement Looper s'est loupé, mais il y a du bon. Je m'attendais à un film comme Timecop avec JCVD mais au final ce n'est pas du tout la même chose.
Mais voilà, c'est bourré d'incohérences.


Comme au début par exemple :

Spoiler:

Bon, néanmoins, même si la scène ne semble pas bien logique, elle est bien rendue, inquiétante et cauchemardesque.

Spoiler:

Ou une scène d'action mal réalisé.

Spoiler:

Et il y en a d'autres des éléments d'autres genres qui ne sont pas coordonnés, comme des incohérences scénaristiques.
D'ailleurs, pour ne pas être trop dans le faux au sujets des conséquences sur le temps de tels ou tels actes ou actions, on préfère nous dire que non, via Brucy, pas besoin d'explications, ça serait trop long, faudrait dessiner tout un bazar et tout et tout.
Donc, spectateur, ne cherche pas à comprendre ! Tu acceptes les faits comme tel !

Enfin bon, malgré de grosses erreurs (comme le personnage bancal de Brucy qui est sensé être plus mature et pure que son soi du présent, qui fait un discoure moralisateur, et qui par la suite agit majoritairement pas égoïsme... Que l'on ne vienne pas me dire que le film est accès sur la beauté entre la confrontation de la personne que l'on était avant en rapport à celui que l'on est maintenant et blah blah blah parce que ça signifierait que l'on fait l'impasse sur des maladresses) j'ai quand même apprécié le film, et j'aurais vraiment bien aimé voir un sous entendu comme quoi il y aurait une suite.
Car

Spoiler:

Par ailleurs, le Gordon s'est fait méchamment maquiller. On a du mal à le reconnaître. Mais du coup, c'est un peu comme Weyland dans Prometheus, il y a un effet qui semble faire faux.
A voir entre amis de préférence, c'est mieux pour tergiverser au sujet des erreurs :p

Si, on a du en parler plus haut.
Vrai que c'est bourré d'incohérences mais ça reste sympa à voir.

L'Odieux connard avait fait un article dessus.
http://odieuxconnard.wordpress.com/?s=looper

Mais voilà, c'est bourré d'incohérences.

j'en ai pas vu une seule honnêtement, et la fin était géniale \o/

Bah, je verrai bien, si vous dites que c'est bon alors c'est que ça doit l'être.

C'est pas vous, c'est juste moi, chais pas si les autres l'ont vu !

Et justin est bon en acteur j'trouve

Je déconne pas alors :p. Bah, je suppose que l'O.C. a dû faire un démontage du film dans les règles de l'art qui doit prendre un bon gros pavé pour toutes les énormités du film.

Mise à part, vu Black Snake Moan de Craig Brewer (un réal peu connu, 4 ou 5 films à son actif je crois) avec Samuel Jackson et Christina Ricci.

Je met le résumé wiki, pas trop le temps pour un fait maison.

wiki a écrit: Lazarus ne vit que pour une chose : le Blues. Quelques années plus tôt, il en jouait toutes les nuits dans un bar du Tennessee.
Mais le temps a passé, Lazarus s'est marié, a divorcé, et vit maintenant avec pour seule compagne une colère aussi désespérée
qu'auto-destructrice. Mais un matin, il découvre sur le bord d'une route une jeune fille à moitié nue et couverte d'ecchymoses. C'est Rae, une nymphomane dont la plupart des hommes du coin ont profité. Lazarus va alors tenter de ramener Rae dans le droit chemin.

Hésitais à supprimer / remplacer le mot nymphomane, il me dérange comme qualification pour Rae celui-ci.
Edit : Bordel, je l'avais même pas lu cette synopsis. Lazarus, il vit POUR le blues ? Conneries.

Le film n'est pas vraiment attirant ni passionnant à la base. L'histoire en est même banal, il faut l'avouer, plutôt difficile de dire qu'elle est original.
Il est clair que ce qui compte notamment dans le film ,c'est la manière dont les persos sont développés et leur cheminement psychologique. Et pour cela, et surtout afin de s'écarter des autres films qui lui sont semblables, il fallait des acteurs qui sachent se démarquer via leur talent. Ce qui a justement été réussi.

L'à peu près seul jeu d'acteur des persos principaux que j'ai personnellement eu du mal à cerner pour savoir si c'est du bon ou du mauvais et celui de Justin Timberlake (si c'est mauvais, alors c'est moins flagrant que Radcliff. Pas facile de se décider).
Mais sinon, ovation pour Christina Ricci ! Elle colle totalement, si ce n'est naturellement, dans la peau de la jeune femme complésment paumé, livré à de profonds tournants ancrés à un point qu'elle en est quasiment inconsciente - j'insiste sur le quasiment. Ce genre de personnes auraient tendances à être conscient de leurs étast, contrairement à ce que l'on pourrait penser vu de l'extérieur, mais la conséquence d'être trop perdu amène en quelque sorte à continuer les conneries-. Voir l'acteur derrière le personnage en est carrément difficile, ce qui démontre son talent. Et ainsi l'évolution progressive de Rae en devient quelque peu superbe. Car il faut le dire, l'actrice est une vraie bombe -toute petite, Lazarus la dépasse d'une tête d'ailleurs, ce qui est assez drôle-, difficile de faire plus attirant. Mais le fait qu'elle joue parfaitement son rôle nous donne une tout autre perspective et point de vue qui change du tout au tout.
Pour ce qui est de Samuel L. Jackson, il n'y a pas de surprise, évidement qu'il est bon. Mais il faut bien se rappeler que des personnages avec un caractère aussi semblable à celui de Lazarus, il en a joué pleins. Ce qui n'empêche tout de même pas qu'il mène à bien le développement du son perso.

Oups la, t'es en train de t’endormir, fait court.
Ah oui, donc, bon film, peut être à regarder sous certaines conditions spécifiques, en fonction du temps.
Le thème du blues, sentiment tellement étrange et paradoxal, est excellemment retranscrit au travers des trois personnages principaux dont chacun est à sa manière attachant, et les diffusions des vidéo de Son House en noir et blanc qui entrecoupent les parties essentiels du film sont d'une grande aide afin de comprendre et appréhender leurs émotions.
Par ailleurs, il semble que S. Jackson soit un bon musicien et chanteur et ça contribue pas mal à rendre son Lazarus plus cool et intéressant.

Lazarus, il vit POUR le blues ?

C'est assez bien montré dans le film non ? Il vit pas pour reconquérir l'amour perdu de sa femme ou quoi que ce soit, il vit pour quelque chose de supérieur

Nan, il avait laissé tombé le blues il y a longtemps de cela, sa vie prenant un cours différent.
Il recompose avec le blues plus tard quand il le ressentira à nouveau, dans le film, suite aux sentiments que lui conféreront le genre de trahison causé par sa femme et notamment sa rencontre avec Rae, ce qui lui permettra de ne pas être seulement dans le blues, à exprimer sa tristesse amoureuse, mais à trouver un nouveau centre d'intérêt via cette pauvre fille paumé.

Il ne vit pas POUR le blues, il l'a ressenti, il l'exprime à travers sa musique, mais de là à dire qu'il vit pour ça, je ne pense pas. Je ne suis pas certain que l'on vive POUR ça. Si on se réfère aux paroles de Son House, c'est simplement l'expression de son chagrin, de sa mésaventure et peine de coeur.

Et donc, c'est quoi le blues pour lui ? t'es pas trop loin

Le blues n'est qu'un qualificatif/définition de sentiments d'un genre de profonde déprime, déboire, peine de cœur etc. Pouvant être exprimer via la musique, Blues.

Ok dans ce film, on peut dire que c'est semblable à une philosophie de vivre, mais ça reste quand même l'expression d'intenses émotions et sentiments spécifiques. Ça serait trop que de dire qu'il vit pour ça depuis toujours. Avant que sa femme ne le quitte, je crois que le blues n'était qu'un lointains souvenir, il avait son train train quotidien et sa putain de Gibson et son blues était enfouies loin, trèèès loin.
Il lui a fallu une plaie sentimentale pour raviver son blues et le vivre à nouveau, et il le vivait. Mais il ne vivait pas pour ça

Non, c'est son premier amour tout simplement Quand il perd sa femme il n'a plus le gout pour le blues, quand il trouve la fille ça revient naturellement, donc quelque part ouais, il vit pour le blues !

Aah, d'accord, je vois où tu veux en venir, mais on peut le voir d'un autre point de vue !

Le blues est couramment à la base d'un brisure de coeur (... on dit bien brisure ? Ou cassure peut être ? Merde, je suis dans le faux... bref), donc ça suit le premier amour, l'un des premiers vrais déboires. Mais c'est la vie de tous les jours qui lui fait perdre le blues. D'ailleurs il n'a pas vraiment l'occasion de le ressentir et l'exprimer d'une certaine manière.
Je pense que c'est quand il perd sa femme que ça revient, justement ! Quand elle lui a brisé le cœur, il peut se retrouver à cet état lourdement peinant, et c'est ainsi qu'il recommence le soir même à pouvoir l'extérioriser ! Il reprend sa vielle gratte Gibson acoustique dont le boitier prenait la poussière, et se remet à jouer.

Allez, accepte ma version, je ne voudrais pas te péter les deux rotules :p

Je viens d'essayer de voir Dead Space: Aftermath...
J'ai tenu une minute après le générique.
A oublier instantanément, je ne comprend pas qu'on puisse se permettre ce genre de choses en 2011, je ne comprend même pas comment Electronic Arts et Visceral Games ont pu laisser passer un truc pareil.

Jamais vu. Par contre on vient de mater le nouveau Judge Dredd et il gagne au moins trois points:

- Olivia Thirlby en blonde.
- Histoire tordue d'origine virée pour du pur fight.
- On ne voit jamais la gueule de Dredd.

Ju', je pensais pas te dire ça comme ça un jour, mais la tout de suite, je t'aime <3

Y'a quelqu'un qui disait que ça ne valait pas le coup de la voir en autre chose que de la 3D. Du coup j'ai été tellement affecté par ça que je ne l'ai pas pris...
Verdict ?

Et ADN san, as-tu vu l'autre animation de Dead Space ? Je crois en avoir aperçu deux, mais ça semblait loin d'être bon dans un cas comme dans l'autre.

C'est pas la version 3D, je n'aime pas ça. On voit bien les plans fait spécialement pour (tirs au ralenti, projections d'eau/sang, chutes, ...) et ils ont l'air bien travaillés. Mais personnellement je m'en fiche comme de l'an 40.

Quant au film lui-même c'est "hop, vu, au-revoir-à-jamais". Je le préfère à l'original mais c'est pas ça qui le fera rentrer dans mon TOP 10 du cinéma. Ni dans un top quelconque hormis celui des remakes qui ne se chient pas dessus. Son seul réel intérêt c'est la gestion du personnage. Dans le premier, Dredd s'effaçait derrière la tronche de Stalone comme toujours. ici comme il n'enlève jamais son casque du début à la fin on a vraiment Judge Dredd devant les yeux. Ajoute qu'ils ont viré le désert, les vaisseaux prisons, le complot, les clones et tu as un film recentré sur une machine à tuer en uniforme.

Dredd je ne suis jamais tombé dessus, il m'a fallu le chercher dites donc.
J'essaierais de regarder ça demain.

Sunderland a écrit:Et ADN san, as-tu vu l'autre animation de Dead Space ? Je crois en avoir aperçu deux, mais ça semblait loin d'être bon dans un cas comme dans l'autre.

Downfall.
Ouais. Moche aussi, mais à l'époque j'avais aimé. Il y a quand même un immeuble d'écart entre les deux au niveau du design. Aftermath est juste du niveau d'un amateur sans la moindre notion de réalisation. C'est simple : laissez uwe boll jouer avec after effect ou solid 3D vous arriverez au même résultat.
Oublier Aftermath.

Au pire si vous aimez le jeux, Downfall ... je suis pas gamer moi même, j'ai pas joué aux jeux, mais un ami amateur du genre l'a qualifié d' "intéressant".
En tant qu'amateur de dessins animés, je suis resté sur ma faim, mais bon, scénaristiquement c'était angoissant. Je suppose que ça rattrape.



Vu ce soir Eden Lake.
Dérangeant.
Envies de taper du jeune.

Roger that ! Du coup, ça sera sans 3D. Je risque d'attendre cette dernière trop longtemps de toute manière.

Faudra checker Downfall alors. Mais je suis septique à l'idée de voir un dessin animé retranscrire l'angoisse et l'horreur d'un Dead Space, qui eux sont vraiment cauchemardesques.

Mais mais, dredd sans 3D c'est comme Avatar sans 3D, c'fade m'enfin si vous vous foutez