En ce moment, je mate plein de "drama", de séries japonaises.
"Untouchable"Une journaliste de première classe, Narumi Ryoko, se fait renvoyer de son journal prestigieux. Elle se retrouve alors à travailler pour un magazine spécialisé dans la presse scandale, la poubelle du métier. Est-ce la fin du rêve d'une grande carrière pour Narumi ? C'est sans compter sur une source anonyme qui bombardera la rédaction de plusieurs affaires à scandale concernant de grandes personnalités médiatiques que la courageuse journaliste, bien décidée à démontrer qu'elle reste une reporter de premier ordre, mettra à jour un par un. Mais bientôt, la question se pose. Qui est Anonyme et quel but recherche-t'il ?
Petit série sympathique un peu tirée par les cheveux mais qui se laisse regarder. Son gros point fort, c'est son héroïne ultra-vulnérable. Ce n'est pas la super-héroïne classique de série policière qui a toujours raison et qui fout des branlées à droite à gauche. C'est juste une humaine avec ses qualités et ses (nombreux) défauts qui se laissent parfois un peu trop porter par ses émotions. On ressent très vite une grande sympathie pour ce personnage complètement dépassé par les évènements. Malgré tout, son personnage est méga stéréotypé.
Bref, clairement pas une grande série mais ça se regarde bien et elle a le mérite de n'avoir été pensée que pour une saison. Plus, on s'en serait sûrement lassé.
13/20
"Atami no sousakan"La petite ville portuaire d'Atami est en émois. Le bus de "l'école de la forêt éternelle", école privée du coin, qui contenait quatre élèves, disparait dans d'étranges circonstances sans laisser la moindre trace. L'une des élèves, Shinonome, est cependant retrouvée, mais plongée dans un profond coma. Sans indice, l'affaire piétine et, si les habitants d'Atami en restent marqués, elle finit par être oubliée par le reste du monde.
3 ans plus tard, Shinonome se réveille. L'enquête peut-être relancée et deux agents d'élite de la police japonaise, Kitajima et Hoshizaki, sont envoyés sur place pour exploiter les données qu'elle pourra révéler et faire enfin avancer l'enquête.
Si vous êtes fan de Twin Peaks, foncez, cette série est faite pour vous ! Tout les ingrédients y sont, depuis ces personnages hauts en couleurs, ses mystères, jusqu'à son héros, Hoshizaki, qui renvoie aussitôt à l'image de Dale Cooper avec ses méthodes d'investigation complètement absurde et qui a même sa propre "Diane" (sauf qu'elle a un nom différent). Et malgré tout, sans renier l'influence de Twin Peaks (il y a même quelques séquences purement hommage à la série de Lynch telle que la scène où le loubard pousse un hurlement de loup du fond de sa cellule, scène totalement inutile si ce n'est pour le clin d'oeil), Atami no Sousakan possède sa propre personnalité, une forme d'absurdité où, pour une fois, le jeu assez expressif des Japonais est bien exploité tant il renforce ce côté complètement décalé qui lui donne tout son mystère. Sans compter que la série ne comportant qu'une saison de 8 épisodes, tout est assez condensé.
Par contre, Atami no Sousakan est une série qui ne se dévoile pas au premier venu et nul doute que si vous adhérez à son univers, vous la regarderez une seconde fois pour tenter de comprendre ce qui vous restera hermétique. Malheureusement, si certains détails qui vous auront échapper vous sauteront aux yeux la seconde fois, pour l'ensemble, cela risque de ne servir à rien tant il faut avoir une solide connaissance de la culture nippone et de sa langue pour bien tout comprendre. Ensuite, vous aurez quand même suffisament d'élément pour élaborer des théories sur les mystères d'Atami et traquer celles d'autres personnes sur le net n'est pas exempt de charme. Et puis reste un univers complètement surréaliste qu'on prend énormément de plaisir à découvrir (en plus, il y a la belle Kuriyama Chiaki de Battle Royale et Kill Bill, ainsi que Fujitani Ayako, la très jolie fille de Steven Seagal... si c'est pas du cast de fou ça !
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Une excellente critique sur ce site qui fait largement honte à la mienne tant cette série vaut mieux que mon petit paragraphe. Je me demandais d'ailleurs si je n'allais pas plutôt ouvrir un topic pour lui consacrer la place qu'elle mérite mais vu que cette critique existe et que je me sens (très) loin d'être capable de faire mieux, bah autant vous conduire à cette page qui vaut le détour pour avoir le must. Si ça ne vous donne pas envie, je peux plus rien pour vous.:p
http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2010/09/18/j-drama-atami-no-sousakan.html18/20
"Limit"Encore une excellente surprise nippone. Les Japonais produisent beaucoup de déchet mais ils sont aussi capable de faire d'excellentes séries !
Alors c'est l'histoire d'un bus scolaire qui disparait. "Encore ?" me direz-vous ? Oui, mais c'est pas pareil.
En fait, nous suivons une classe qui part en voyage scolaire dans un camp à la montagne. Comme dans tout lycée japonais, la hyérarchie est ultra-structurée. Nous avons les stars de l'école qui dictent leurs lois aux autres, jusqu'aux Ijime (les victimes désignées) qui ne peuvent que prier pour ne pas être trop maltraitée par leurs camarades de classe au moins aujourd'hui, en passant par celles qui ne disent rien, espérant ainsi ne pas s'attirer les foudres des stars capable de les transformer en Ijime d'un claquement de doigts.
Konno Mizuki était une Ijime dans son ancienne école et elle a décidé de ne plus jamais se laisser maltraiter par les autres. Capable de "lire l'atmosphère", elle a su, dans sa nouvelle classe, se faire amie avec Sakura, la star des star de l'écoles, et est devenue sa seconde, son bras droit. Bref, la position ultra-confortable pour une vie paisible. Malheureusement, le destin en décide autrement. Complètement drogué au médicament, le chauffeur du bus se trompe de route et, s'endormant sur son volant, se crashe avec toute la classe au fond d'un précipice donnant sur une forêt. Mizuki se réveille et constate qu'elles ne sont que 5 survivantes, dont Morishige "Moriko" Arisa, l'Ijime de la classe et Kamiya Chieko la débrouillarde. Les professeurs quand à eux sont morts. Alors que Chieko comprend rapidement que le bus, n'ayant pas pris le bon chemin, ne sera pas retrouvé tout de suite et qu'il faut donc s'organiser rapidement pour survivre plusieurs jours dans la forêt, Moriko boulverse toute la hiérarchie jusqu'ici établit et s'instaure chef du groupe. L'esprit emplit de rage et la main sur son sceptre/faucille, son règne de terreur peut commencer tandis que Mizuki voit de nouveau sa position chuter au plus bas.
Excellente série qui prend aux tripes. Les épisodes, assez courts (30 minutes chacun) se dévorent tant on veut savoir ce qu'il va se passer au suivant. Cette série est tiré d'un manga shoujo de Suenobu Keiko, aussi responsable de "Life" qui traitait déjà de l'Ijime, et on peut dire que c'est réussi. Les personnages sont très attachants et les actrices jouent franchement bien. Bon, la série n'est pas encore finie mais à la moitié passée, elle reste largement en haut du panier. Bref, à voir !
"Trick""Vois-tu Ueda ! Le paranormal n'existe pas !""Je le sais bien... mais n'empèche, tu serais pas du genre à sortir d'une télé pour buter des gens qui aurait vu ta cassette vidéo ?"Ueda-sensei, professeur réputé de physique, pose un défi à tout les paranormalistes qui se disent doué d'une faculté spéciale, celui de lui montrer un tour dont il ne pourrait jamais comprendre le fonctionnement et donc, ne pourra pas prouvé qu'ils ne sont que des arnaqueurs. Défi que relève Yamada Naoko, jolie magicienne sans le sou et sans pouvoir qui tente donc sa chance. Et si la mine déconfite de ses prédécesseurs ne la rassure pas, elle réussit néanmoins à bluffé Ueda. Le professeur lui révèle alors le poteau rose. Cette annonce n'avait pour but que de trouver un magicien capable d'affronter la "Big Mother", chef d'une secte aux pouvoirs monstrueux. Pour Yamada, dont le père était un grand magicien qui a passé sa vie à affronté des "paranormalistes" qui cherchait à profiter de la naïveté des gens en leur faisant croire que leur pouvoir était véridique, la chose est entendue, la Big Mother n'est qu'une magicienne qui profite de ses talents pour tenir toute sa secte sous sa coupe. L'affrontement va pouvoir commencer.
Avec la même actrice que "Untouchable", je dirai la même chose. Sympa à suivre mais tiré par les cheveux. Pour peu qu'on veuille juste se détendre en suivant une histoire, ça passe sans problème, les deux personnages principaux étant plutôt sympathique et ayant une relation assez amusante, on les retrouve toujours avec plaisir lorsqu'une nouvelle affaire débute. Par contre, la première affaire dure sur plusieurs épisodes ce qui d'entrée de jeu amène une certaine lourdeur à la série, surtout que l'histoire de Big Mother est loin d'être des plus intéressantes. Mais la série retrouve du souffle dès sa seconde affaire. Série en trois saisons + un film (à priori, elle a eu beaucoup de succès au Japon, y a même un jeu vidéo). Je n'ai pour l'instant vu que la première moitié de la première saison donc je ne la noterai pas. Un fil conducteur apparait dès la fin de la première affaire mais rien de plus pour l'instant.
Petit fait amusant, lors d'un épisode, je me suis dit "C'est drôle comme l'héroïne ressemble à Sadako avec ses long cheveux noirs et sa robe blanche...". Et en effet, Nakama Yukie n'est nulle autre que l'actrice qui a incarné Sadako dans Ring 0, contant les origines du charmant (mais terrifiant) fantome. Allez Sada !!! Montre leur qui sait la plus grande paranormaliste du monde !