Wake up, Donnie.
'Ttention, voilà MON film le plus culte à ce jour.
Pour moi, c'est le Evangelion des films ricains récents, car c'est un film (inutilement?) compliqué, qui mêle thriller psychologique, humour, SF, fantastique...
https://www.dailymotion.com/video/x2szut_donnie-darko-bande-annonce_shortfilms
Donnie Darko est le premier film de son réalisateur, Richard Kelly, dont je n'ai rien vu d'autre. Et pour un coup d'essai, c'est un coup de maître!
C'est aussi le film qui a favorisé l'ascension du talentueux Jake Gwyllenhal, qui joue le rôle titre de manière attachante et inquiétante.
Ce film a connu une suite, S.Darko, dont il parait que c'est une bouse, mais je le mentionne quand même ici.
Durant une campagne présidentielle, dans les années 90, Donnie vit dans la ville imaginaire de Middlesex avec ses parents et ses grande et petite soeurs.
Il est schizophrène et paranoiaque, ce qui fait beaucoup quand on est également un ado plus intelligent que la moyenne des élèves du bahut. Il est suivi par un psychiatre à qui il confie avoir un genre d'ami imaginaire, l'inquiétant lapin humanoïde Frank. Celui-ci lui parle dans ses rêves et lui confie la date de la fin du monde, qui est prochaine
Frank:
28 days... 6 hours... 42 minutes... 12 seconds. That... is when the world... will end.
La psychiatre est inquiète car Donnie accorde de plus en plus d'importance à cet ami imaginaire, qui semble lui indiquer des manières étranges d'empêcher la fin du monde, entrainant toutes une certaine destruction et des répercussions sur la communauté, celle des adultes ou celle des lycéens. Ces actes que commet Donnie secrètement impliquent toutes l'idée de destruction...
Au lycée, une nouvelle élève, Gretchen, débarque, et sympathise vite avec Donnie, le type le plus étrange et rebelle de la classe. De nouveaux profs (joués par Noah Wyle/Dr Carter d'Urgences et Drew Barrymore/petite fille d'E.T, également productrice du film, aux idées progressistes débarquent au lycée de cette petite ville très bougeoise et bien pensante, fournissant des éléments de solution à son problème de fin du monde.
Un prédicateur aux visions simplistes (l'excellent Patrick Swayze) semble mettre progressivement sous sa coupe les profs conservateurs du lycée, tandisque la vie se poursuit et que la petite soeur de Donnie s'entraîne avec enthousiasme pour un concours télévisé de danse...
La fin du monde arrivera elle ou est ce une hallucination de Donnie?
Ronald Fisher:
Beer and pussy. That's all I need.
Sean Smith:
We gotta find ourselves a Smurfette.
Ronald Fisher:
Smurfette?
Sean Smith:
Yeah, not some tight-ass Middlesex chick, right? Like this cute little
blonde that will get down and dirty with the guys. Like Smurfette does.
Donnie:
Smurfette doesn't fuck.
Sean Smith:
That's bullshit. Smurfette fucks all the other Smurfs. Why do you think
Papa Smurf made her? Because all the other Smurfs were getting too
horny.
Ronald Fisher:
No, no, no, not Vanity. I heard he was a homosexual.
Sean Smith:
Okay, then, you know what? She fucks them and Vanity watches. Okay?
Ronald Fisher:
What about Papa Smurf? I mean, he must get in on all the action.
Sean Smith:
Yeah, what he does, he films the gang-bang, and he beats off to the tape.
Donnie:
[shouts] First of all, Papa Smurf didn't create
Smurfette. Gargamel did. She was sent in as Gargamel's evil spy with the
intention of destroying the Smurf village. But the overwhelming
goodness of the Smurf way of life transformed her. And as for the whole
gang-bang scenario, it just couldn't happen. Smurfs are asexual. They
don't even have... reproductive organs under those little, white pants.
It's just so illogical, you know, about being a Smurf. You know, what's
the point of living... if you don't have a dick?
Ronald Fisher:
[pause] Dammit, Donnie. Why you gotta get all smart on us?
Difficile de résumer ce film, car c'est avant tout un film d'ambiance, qui se dévoile par petites touches et par recoupements d'indices. Très sombre, il aborde de multiples thèmes passionnants et est servi par d'excellents acteurs.
Les musiques constituent 50% de la qualité intrinsèque du film puisqu'elle est composée d'un mélange de mélodies lancinantes et inquiétantes et de tubes des années 90.
Le réalisateur a expliqué qu'il n'y avait pas de film s'intéressant aux années 90 et reflétant cette époque, et qu'il a voulu combler le vide. C'est réussi. Ce film est aussi une madeleine de Proust pour des gens de notre génération, qui ont été ados pendant les années 80/90.
Nombre de scènes absolument mythiques parsèment ce film que j'adule et je ne souhaite pas spoiler, mais la scène du cinéma avec un sublime requiem funèbre est une merveille, tout comme la séquence de présentation des persos sur fond de tears for fears.
https://www.youtube.com/watch?v=l96ea1dBxT0&feature=related
La fin est assez ardue mais pas tant que ça quand on prend la peine d'y réfléchir. Il est impératif de voir ce film au moins deux fois, car nombre de détails qu'on ne repère pas tout de suite sautent aux yeux à la deuxième vision.
La nouvelle version de Mad world de tears for fears, qui clôt le film, est une merveille!
https://www.youtube.com/watch?v=DR91Rj1ZN1M&feature=related
Donnie:
How can you do that?
Frank:
I can do anything I want. And so can you.
Le personnage de Frank est particulièrement inquiétant et j'adore son look.
Chronique de l'adolescence novatrice et plein d'autres choses à la fois, servie par une géniale bande-son, ce film est une pure merveille pour qui veut sortir des sentiers battus.
Cultissime!
Gretchen:
What if you could go back in time, and take all those hours of pain and darkness and replace them with something better?
'Ttention, voilà MON film le plus culte à ce jour.
Pour moi, c'est le Evangelion des films ricains récents, car c'est un film (inutilement?) compliqué, qui mêle thriller psychologique, humour, SF, fantastique...
https://www.dailymotion.com/video/x2szut_donnie-darko-bande-annonce_shortfilms
Donnie Darko est le premier film de son réalisateur, Richard Kelly, dont je n'ai rien vu d'autre. Et pour un coup d'essai, c'est un coup de maître!
C'est aussi le film qui a favorisé l'ascension du talentueux Jake Gwyllenhal, qui joue le rôle titre de manière attachante et inquiétante.
Ce film a connu une suite, S.Darko, dont il parait que c'est une bouse, mais je le mentionne quand même ici.
Durant une campagne présidentielle, dans les années 90, Donnie vit dans la ville imaginaire de Middlesex avec ses parents et ses grande et petite soeurs.
Il est schizophrène et paranoiaque, ce qui fait beaucoup quand on est également un ado plus intelligent que la moyenne des élèves du bahut. Il est suivi par un psychiatre à qui il confie avoir un genre d'ami imaginaire, l'inquiétant lapin humanoïde Frank. Celui-ci lui parle dans ses rêves et lui confie la date de la fin du monde, qui est prochaine
Frank:
28 days... 6 hours... 42 minutes... 12 seconds. That... is when the world... will end.
La psychiatre est inquiète car Donnie accorde de plus en plus d'importance à cet ami imaginaire, qui semble lui indiquer des manières étranges d'empêcher la fin du monde, entrainant toutes une certaine destruction et des répercussions sur la communauté, celle des adultes ou celle des lycéens. Ces actes que commet Donnie secrètement impliquent toutes l'idée de destruction...
Au lycée, une nouvelle élève, Gretchen, débarque, et sympathise vite avec Donnie, le type le plus étrange et rebelle de la classe. De nouveaux profs (joués par Noah Wyle/Dr Carter d'Urgences et Drew Barrymore/petite fille d'E.T, également productrice du film, aux idées progressistes débarquent au lycée de cette petite ville très bougeoise et bien pensante, fournissant des éléments de solution à son problème de fin du monde.
Un prédicateur aux visions simplistes (l'excellent Patrick Swayze) semble mettre progressivement sous sa coupe les profs conservateurs du lycée, tandisque la vie se poursuit et que la petite soeur de Donnie s'entraîne avec enthousiasme pour un concours télévisé de danse...
La fin du monde arrivera elle ou est ce une hallucination de Donnie?
Ronald Fisher:
Beer and pussy. That's all I need.
Sean Smith:
We gotta find ourselves a Smurfette.
Ronald Fisher:
Smurfette?
Sean Smith:
Yeah, not some tight-ass Middlesex chick, right? Like this cute little
blonde that will get down and dirty with the guys. Like Smurfette does.
Donnie:
Smurfette doesn't fuck.
Sean Smith:
That's bullshit. Smurfette fucks all the other Smurfs. Why do you think
Papa Smurf made her? Because all the other Smurfs were getting too
horny.
Ronald Fisher:
No, no, no, not Vanity. I heard he was a homosexual.
Sean Smith:
Okay, then, you know what? She fucks them and Vanity watches. Okay?
Ronald Fisher:
What about Papa Smurf? I mean, he must get in on all the action.
Sean Smith:
Yeah, what he does, he films the gang-bang, and he beats off to the tape.
Donnie:
[shouts] First of all, Papa Smurf didn't create
Smurfette. Gargamel did. She was sent in as Gargamel's evil spy with the
intention of destroying the Smurf village. But the overwhelming
goodness of the Smurf way of life transformed her. And as for the whole
gang-bang scenario, it just couldn't happen. Smurfs are asexual. They
don't even have... reproductive organs under those little, white pants.
It's just so illogical, you know, about being a Smurf. You know, what's
the point of living... if you don't have a dick?
Ronald Fisher:
[pause] Dammit, Donnie. Why you gotta get all smart on us?
Difficile de résumer ce film, car c'est avant tout un film d'ambiance, qui se dévoile par petites touches et par recoupements d'indices. Très sombre, il aborde de multiples thèmes passionnants et est servi par d'excellents acteurs.
Les musiques constituent 50% de la qualité intrinsèque du film puisqu'elle est composée d'un mélange de mélodies lancinantes et inquiétantes et de tubes des années 90.
Le réalisateur a expliqué qu'il n'y avait pas de film s'intéressant aux années 90 et reflétant cette époque, et qu'il a voulu combler le vide. C'est réussi. Ce film est aussi une madeleine de Proust pour des gens de notre génération, qui ont été ados pendant les années 80/90.
Nombre de scènes absolument mythiques parsèment ce film que j'adule et je ne souhaite pas spoiler, mais la scène du cinéma avec un sublime requiem funèbre est une merveille, tout comme la séquence de présentation des persos sur fond de tears for fears.
https://www.youtube.com/watch?v=l96ea1dBxT0&feature=related
La fin est assez ardue mais pas tant que ça quand on prend la peine d'y réfléchir. Il est impératif de voir ce film au moins deux fois, car nombre de détails qu'on ne repère pas tout de suite sautent aux yeux à la deuxième vision.
La nouvelle version de Mad world de tears for fears, qui clôt le film, est une merveille!
https://www.youtube.com/watch?v=DR91Rj1ZN1M&feature=related
Donnie:
How can you do that?
Frank:
I can do anything I want. And so can you.
Le personnage de Frank est particulièrement inquiétant et j'adore son look.
Chronique de l'adolescence novatrice et plein d'autres choses à la fois, servie par une géniale bande-son, ce film est une pure merveille pour qui veut sortir des sentiers battus.
Cultissime!
Gretchen:
What if you could go back in time, and take all those hours of pain and darkness and replace them with something better?