par Moira Jeu 4 Aoû - 17:09
(Mardre, Ju a déplacé le débat pendant que je postais... >.<)
(promeuvent)
Je ne peux qu'approuver Détrôa et Ju, et les autres qui ont sensiblement le même avis. J'ai des proches qui ont eu ou ont toujours des problèmes avec la drogue, qu'elle soit légale (alcool et clope) ou non (cannabis, résine de cannabis, héroïne, coke). Entre les divers accidents "bénins" qui peuvent arriver sous influence de l'alcool (se cogner, tomber, se couper, etc.) et qu'on ne guérit pas tout de suite parce qu'on ne s'en est pas rendu compte, les effets à long terme sur le corps humain, les dépressions et accès psychotiques qui peuvent découler de la consommation de shit, la coke que j'ai vu passer sous mon nez à une soirée électro avec mon meilleur ami, et plus tard à une soirée chez son frère (j'ai plus voulu toucher à la nourriture ni aux boissons après qu'on m'en ai proposé, j'avais tellement peur d'en ingérer par erreur que j'en étais bloquée), et la mère de ma meilleure amie qui fait un malaise en pleine nuit (crise de spasmes et tétanie, médecin d'urgence) après une soirée chez un (connard d')acteur de merde qui lui a filé une dose de coke... Non, vraiment, je ne peux pas dire que je porte la drogue dans mon cœur.
Le seul contexte dans lequel j'accepte que certaines personnes puissent se droguer, avec des plantes, c'est les chamanes et sorciers qui entrent en transe. C'est épisodique, ça n'est qu'une personne sur tout une population, et c'est rituel, donc sacré. Ça n'est pas comme untel, 17 ans, qui trouve que ça le détend avant le bac. Et qui dépense un fric fou là-dedans.
Ceci dit, c'est absurde de punir les consommateurs dans la mesure où effectivement, il n'y a aucune éducation derrière. Au lycée, dans ma classe, y'avait un type qui avait essayé des dizaines de drogues. Il le faisait en pleine connaissance de cause, et il ne le faisait jamais seul. Je ne pouvais rien lui reprocher, et au contraire, je discutais souvent avec lui pour connaître les effets et les précautions à prendre. Précisément pour que, dans le cas où quelqu'un de ma connaissance se mettrait à l'une de ces drogues, après avoir (longuement) tenté de le dissuader (sans doute en vain), je puisse au moins lui dire "fais attention, fais ça mais pas ça, et ça". Il faut éduquer les consommateurs (TOUS les consommateurs, d'ailleurs, pas seulement les cibles marketing de telle tranche d'âge à telle tranche d'âge, et pas seulement pour la drogue), et punir les distributeurs. Et par punir, j'entends les empêcher à vie de développer ce type de commerce.
Sauf que voilà : au sommet de la drogue, bien souvent, y'a des mafias. Et les gouvernements ne s'attaquent, pour une raison obscure, JAMAIS aux mafias.