http://www.carevox.fr/enfants-ados/article/generation-lolitas-lGénération lolitas : l’hypersexualisation des enfants en question
On les surnomme parfois « nymphettes », ou « mini-femmes ». Ces
nouvelles lolitas en herbe ont 8 ou 10 ans, parfois moins. Elles ne
lésinent pas sur le maquillage, les vêtements trop sexy pour leur âge et
peuvent même se faire faire des soins dans des instituts de beauté pour
enfants. Des extrêmes ? Pas si sûr…
En
Grande-Bretagne et outre-Atlantique comme au Canada et aux États-Unis,
entre concours de mini-miss et mode vestimentaire, de très jeunes
enfants sont depuis quelques années déjà la cible d’une stratégie
marketing qui génère des millions. La faute aux médias qui véhiculent
une image trop largement présente du sexe ? Dans une société déjà
largement sexualisée, les enfants y sont aujourd’hui exposés de plus en
plus tôt. Les conséquences ne s’en font pas moins ressentir et de
nombreux psychologues interpellent les parents et la société pour
dénoncer les dangers liés à une érotisation trop précoce.
Enquête sur un phénomène de société dérangeant : l’hypersexualisation des enfants.
Elles ont à peine 7 ou 8 ans et s’affichent lascivement, ultra
maquillées, avec sacs de luxe, talons aiguilles et des poses de femmes
qui savent ce qu’elles veulent ! Cette campagne de publicité parue à
Noel 2010 dans le très réputé magazine féminin Vogue a fait scandale.
Loin d’être un effet de surprise, les médias ne cessent en effet de publier les photos d’enfants
de stars posant déjà comme leurs parents : Suri Holmes, la célèbre
fille de Tom Cruise et Katie Holmes et ses talons aiguille à 4 ans,
Lourdes, la jeune ado de Madonna au look ultra branché ou encore Willow
Smith, la fille de Will Smith, déjà chanteuse et top-modèle. Sacs à main
griffés, leggins moulants, wonderbras… mi-femmes, mi-enfants,
ces petites filles sont plongées dans un univers ultra-sexualisé à un
âge où, il y a une décennie, leurs aînée jouaient encore aux barbies !
Des adultes sexuels en miniature
Une aubaine pour la mode qui se duplique des mères aux petites filles
et les marques vestimentaires qui ont crée un nouveau phénomène. Mais
jusqu’où iront-elles ? En Angleterre, on a vu apparaître des chaussures à
talon au rayon enfant, tandis que la marque Abecrombie créait des
maillots de bains Push-up et strings pour enfants. On peut s’interroger légitimement : n’a-t-on pas crée des besoins jusque là réservés aux adultes ?
Cette tendance actuelle touche aussi les garçons qui plongent dans ce
phénomène de société. Juste adolescents, de plus en plus cèdent aux
sirènes de la mode sexy : marques de sous-vêtements apparents,
piercings, tatouages, voire épilation intégrale.
Idem pour des adolescentes qui n’hésitent pas à se faire gonfler les
lèvres ou les seins et épiler le pubis, une pratique jusqu’alors
réservée à leurs aînées. Chez ces jeunes, l’hypersexualisation
passe par des mœurs sexuées : fuck-friends ou copains de baise,
expériences à 3 et banalisation de pratiques comme la fellation, ce qui
interpelle les psychiatres et sexologues. Ces derniers constatent qu’il y
a 20 ans, la question cruciale était « comment bien embrasser ».
Aujourd’hui, ce serait plutôt « Comment faire une bonne pipe » !
Incitations à la consommation sexuelle
Cette sexualité plaisir est aujourd’hui largement véhiculée par les
médias et la publicité. Dans une société ou l’obsession du paraître
prédomine, de très nombreux magazines destinés aux adolescentes, voire
aux jeunes femmes, sont lus par des enfants.
Idem pour la télévision qui véhicule, à toute heure de la journée, des
programmes ou vidéo-clips de leurs idoles : des Britney Spears ou des
Lady Gaga aux personnages érotisés. De plus en plus d’enfants
sont confrontés très tôt à des images faisant la promotion de
l’érotisation ou qui banalisent la pornographie. Un problème quand on
sait que les enfants sont naïfs et n’ont pas assez d’esprit critique pour y faire face.
C’est sans compter sur la cyberpornographie. Selon une étude menée en
2004 par la N2H2 (société américaine spécialisée dans le filtrage du
contenu Internet), environ 70% du contenu web concernerait le sexe ou ce
qui est lié au sexe. Or, 58% des garçons et 45% des filles voient leurs
premières images pornographiques entre 8 et 13 ans, selon l’enquête
française Marzano et Rosier, souvent par inadvertance devant un écran
d’ordinateur auxquels beaucoup ont aujourd’hui accès sans contrôle
parental. Et il semble bien y avoir un rapport étroit entre l’âge de la
prise de conscience de l’existence de la pornographie et sa
consommation. Les psychologues interrogés sur la question répondent à
cela que des enfants encombrés d’images sexuelles tentent de les évacuer en s’y frottant.
« Les enfants des années 2000 prennent des raccourcis vers l’âge adulte sur le plan de la sexualité » écrit la sexologue Jocelyne Robert dans un article publié sur Wikipedia. En Occident, nous assistons donc selon elle à « la représentation de l’enfant comme une sorte d’adulte sexuel en miniature ».
Exploitation ou enfants victimes
Comment protéger ses enfants contre
la pédophilie tout en les érotisant ou en les transformant en
mini-femmes dès 12 ans ? C’est un paradoxe que soulève le psychiatre et
psychanalyste Serge Hefez. Interrogé par l’Express sur le sujet, il dénonce une transmission mère-fille qui s’opère trop tôt. « C’est un mécanisme dangereux ». Même son de cloche chez Marie-France Hirigoyen qui analyse que dans notre société qui valorise le paraître et « à
une époque où l’on amène les mères à rester jeunes le plus longtemps
possible, on amène les petites filles à être dans la sexualité et la
féminité de plus en plus tôt ». Un phénomène inquiétant, car il est dangereux de brûler les étapes. Le sociologue Michel Fize remarque dans son ouvrage Les Nouvelles adolescentes* que « l’adolescence est culturelle et psychique avant d’être biologique ».
Mais que penser lorsqu’on voit des parents consentants complimenter
leurs petites filles et accepter ces métamorphoses. Que dire de ces
mères complices ou copines qui exhibent leurs enfants
pour se valoriser elles-mêmes ? A l’exemple des concours de mini-miss,
largement plébiscités aux États-Unis, certains parents s’approprient le
corps de leurs enfants en les rêvant
parfaits et en projettent alors sur leur progéniture un idéal de beauté
et de jeunesse. Le psychiatre Didier Laru explique qu’aujourd’hui « l’enfant roi devient une projection d’eux mêmes et une petite poupée qu’ils peuvent modeler à leur guise ».
Des comportements qui risquent d’induire des troubles de plus en plus tôt chez les enfants.
Les psychiatres recensent notamment des problèmes de comportements
alimentaires comme l’anorexie, des effets négatifs de l’estime de soi,
un risque accru de dépression ou encore des difficultés scolaires.
Agir et prévenir
Des résistances pourtant commencent à s’organiser. En Grande-Bretagne, l’hypersexualisation est dans le collimateur du premier ministre David Cameron à qui a été remis un rapport « Letting children be children » (en Français, laissez les enfants être des enfants)
qui a dores et déjà pris des mesures concrètes comme retirer de la
vente les sous-vêtements rembourrés pour fillettes de moins de 10 ans ou
diffuser plus tard en soirée des vidéo clips suggestifs. En France, une
pétition circule depuis le début de l’année sur Internet « Contre l’érotisation des images d’enfants dans toutes les formes de publicité ».
Le dialogue est essentiel rappellent les spécialistes de l’enfance. Il
passe par une éducation à la sexualité en famille quand le moment est
venu. Du bon sens avec un rôle primordial pour les parents et ; comme le
rappelle Claudie Halmos « Chacun a sa place avec une place qui doit être bien définie par des étapes ».
* Les Nouvelles adolescentes, de Michèle Fize, Armand Colin, 2010
http://www.lepost.fr/article/2011/12/08/2656050_de-plus-en-plus-de-mini-miss-en-france-inquietant.html
7 ANS, MANNEQUIN
De plus en plus de mini-miss en France: inquiétant ?
08/12/2011 à 18h11 - mis à jour le 08/12/2011 à 19h16 | 2954 vues | 42 réactions
Election de mini-miss en Alsace en 2010 (MAX PPP)
Le phénomène des mini-miss a pris de l'ampleur en France lors de la sortie du film Little Miss Sunshine
en septembre 2006. Les spectateurs découvraient ces concours de beauté
qui font fureur aux Etats-Unis, où des fillettes défilent maquillées
comme des femmes adultes.
En 2011, ce phénomène typiquement
américain semble gagner progressivement l'Hexagone. Concours de beauté,
lolitas des cours de récré, publicités aux poses suggestives,... Il n'en
fallait pas plus à Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités, de
charger Chantal Jouanno, membre de la délégation aux droits des femmes, d'une mission sur "l'hypersexualisation des petites filles".
La
sénatrice devra notamment rédiger une "charte relative à la protection
des enfants dans les médias intégrant un focus sur
l'hypersexualisation". Pour cela, elle fera appel à des psys, à
l'Education nationale ou encore l'industrie de l'habillement.
Après Miss France, Mini-miss France
Récemment, un concours de mini-miss a défrayé la chronique à L'Union en Haute-Garonne. Fin novembre, des conseillers municipaux annulaient une élection
qui devait se tenir quelques jours plus tard dans la salle des fêtes de
la commune. Les élus locaux s'étaient émus que ce concours mette en
scène des jeunes filles dont certaines étaient âgées de seulement quatre
ans, raconte La Depêche.
Le 18 décembre à Paris se
tiendra non pas le concours de Miss France, mais celui de... Mini-miss
France. Marie, 8 ans, postule à la victoire. Au lieu de s'intéresser à
ses devoirs d'école, celle-ci a d'autres préoccupations : "En ce moment,
je prépare le discours que je vais réciter. Et on passe aussi du temps pour essayer les robes", dit-elle à L'Indépendant.
Des comportements inquiétants ?
Celui-ci peut-être un peu plus. Vous avez sans doute vu cette publicité pour le magazine de mode Vogue Enfant.
La fille de l'ancienne animatrice télé Véronika Loubry, Thylane, y
posait maquillée comme une vraie femme, petite robe dorée et talons
aiguilles... :
Cette pub avait beaucoup choqué aux Etats-Unis, ainsi qu'en France.
Plus "grave" peut-être encore (aux Etats-Unis cette fois) : ces injection de Botox pour une fille de 8 ans... Sa mère n'avait pas hésité à montrer des photos d'elle injectant des doses de Botox dans le front de son enfant, rappelle 20 Minutes.
Le phénomène des mini-miss, qui se développe de plus en plus en France, vous inquiète-t-il ?
http://www.lepoint.fr/societe/des-ecolieres-priees-de-se-demaquiller-30-11-2011-1402267_23.php
Des écolières priées de se démaquiller
Le Point.fr
- Publié le 30/11/2011 à 12:55 - Modifié le 30/11/2011 à 17:08
Une école du Finistère a interdit dans son règlement
intérieur maquillage, talons hauts et minijupes. L'inspection joue la
prudence.
Depuis la fin du mois d'octobre, un nouveau règlement intérieur régit
les tenues des élèves de l'école publique maternelle et primaire de
Keribin, à Ploudalmézeau, dans le Finistère. De nouvelles règles qui
s'appliquent tout particulièrement aux petites filles de
l'établissement. "Les élèves ne sont pas autorisés (sic) à venir
maquillées (re-sic) à l'école (hormis le jour du carnaval), à porter des
talons, des jupes ou shorts courts (mi-cuisses), des chaussures de
plage (tongs ou sabots en plastique)", stipule ce nouveau texte, voté à
l'unanimité par le conseil d'école, qui regroupe enseignants, délégués
de l'Éducation nationale, représentants de la mairie et des parents
d'élèves. Le règlement ne prévoit pas de sanction en cas de tenue
incorrecte, mais une note dans le carnet de correspondance pouvant être
suivie d'un rendez-vous avec les parents.
"C'est du sexisme" (une mère d'élève)
À
l'origine de cette initiative, les enseignants de cette école de 215
élèves, agacés par la façon dont pouvaient s'habiller, "comme des
femmes", certaines élèves de CM2 portant minijupes, shorts au ras des
fesses et maquillage. "Minijupes et talons n'ont pas de place dans une
cour d'école", a estimé Édith Quémeneur, adjointe à l'enfance à la
mairie de Ploudalmézeau. Cette nouvelle disposition n'a toutefois pas
été du goût de tout le monde, provoquant l'ire d'une mère de famille
dans les colonnes de Ouest France. "C'est du sexisme !
s'insurge-t-elle. Une atteinte à la liberté des femmes !" précisant que
ses filles, qui "mettent parfois du mascara et du gloss", sont "revenues
en pleurs de l'école et ont rangé leurs jupes".
Du coup,
l'inspection d'académie du Finistère a décidé de reformuler le règlement
de l'école "d'une manière plus générale qui convienne à tout le monde".
Finalement, il ne serait plus question que de "tenues appropriées"
pour le confort et la sécurité des enfants dans leurs activités et leurs
jeux quotidiens. Un flou délibéré qui laisse la place à toutes les
interprétations. Pourtant, à l'heure où l'on s'inquiète de l'hypersexualisation des petites filles,
notamment dans la publicité, ce recadrage paraît plutôt à
contre-courant. Lundi, Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de
la Cohésion sociale, a d'ailleurs installé un groupe de travail pour
s'emparer de cette question.
Et une réaction à contre-courant :
http://www.atlantico.fr/decryptage/ecole-ploudalmezeau-imposer-code-bonne-conduite-jupes-vetement-interdiction-jules-gassot-230889.html
Interdire la minijupe à l'école ? Non !
Publié le 24 novembre 2011
"L’école n’a pas pour objectif d’imposer un code de bonne conduite à ses élèves"
L’école publique maternelle et primaire de Ploudalmézeau (Finistère) part en guerre contre les
minijupes, les shorts, le maquillage et les talons. Le règlement
intérieur, voté à l’unanimité par le conseil de l’école, instaure un
code vestimentaire scrupuleux pour les jeunes filles. Mais, selon
l'écrivain Jules Gassot, "on peut lire Voltaire en mini-jupe !"
Atlantico : Une école publique
maternelle et primaire de Ploudalmézeau (Finistère) a voté un code
vestimentaire scrupuleux pour les jeunes filles : exit les minijupes,
les shorts, le maquillage et les talons.
Pourquoi une école a-t-elle besoin d’inscrire ces notions dans son règlement intérieur ?
Jules Gassot: Un problème d’éducation entre les parents et les enfants persiste. Si
l’école a besoin de se substituer au rôle des parents, ce règlement
peut s’avérer nécessaire pour l’établissement.
Il est néanmoins fort dommage que l’école brise la créativité des enfants,
tous les matins chacun apprécie de choisir ses vêtements et affirmer
son style. C’est l’âge de la découverte.
Le maquillage ne me semble pas gênant pour apprendre à lire et à compter. De nos jours, nous
observons une phobie ambiante sur tout. Il existe une peur collective
sur la sexualité. Au moindre écart, les gens s’alarment. C’est une
réaction défensive de l’établissement mais je ne suis pas sûr que cela
règle quoique ce soit. Pour régler le sujet, le dialogue s’impose.
L’interdiction,souvent, ne fonctionne pas. Cependant sur des enfants, c’est une valeur
qui peut avoir des résultats, n’ayant pas les moyens de se défendre.
Lorsque l’on impose quelque chose, il se créer, généralement, l’effet
inverse. Si cette école y voit une amélioration tant mieux mais je
crains que ce règlement et sa vocation reste lettre morte.
Doit-on y voir une sexualisation des jeunes filles de plus en plus précoce ?
Pourquoi les enfants jouent-ils aux adultes avant l’âge ? Mettre du gloss, des
mini-jupes et des talons traduit certes un rapport de séduction, cela
peut donner l’impression d’une sexualisation plus précoce des enfants.
Mais il existe une différence entre vivre sa sexualité et vivre dans un
monde sexy.
Quel sont les intérêts des jeunes filles derrière ce comportement ? La question se pose. Les
enfants font ça innocemment, je pense que c’est une simple volonté
d’imiter les plus grands, sans avoir conscience de leurs actes. C’est de
l’amusement d’aller à l’école maquillée et en talon.
Je ne pense pas qu’il y est une volonté de séduire l’instituteur derrière ce
comportement. On oublie trop souvent la notion du plaisir de découverte
des enfants, de tester certaines choses.
Ce n’est pas calculé, par ailleurs, leur environnement est très sexué. Les
magazines, les programmes télévisés notamment. Est-ce que pour autant
les enfants de CM1/CM2 sont plus sexués qu’il y a 30 ans ? J’en doute.
Le regard adulte est perturbé par la société qui lui échappe et son
évolution qui s'effectue plus rapidement que pour la génération
précédente. La société s’inquiète de voir ces enfants devenir des adultes.
De surcroit avec l’interdiction de s’habiller comme elle le souhaite, une
fois arrivée au collège ces jeunes filles vont se déchaîner.
Est-ce la vocation de l’école de légiférer les codes vestimentaires des élèves ?
C’est étrange. L’école n’est pas là pour juger. Je ne pense pas non plus que
les instituteurs de cette école avaient l’intention d’élaborer un
règlement vestimentaire en se lançant dans cette vocation. Leur combat
est intéressant mais si celui-ci n’est pas relayé auprès des parents il
n’a pas d’aboutissement.
L’école n’a pas pour objectif d’imposer un code de bonne conduite à ses élèves.
Elle est là pour les aider à se construire et à s’accomplir.
Ce n’est pas à travers un code vestimentaire que l’on peut changer le
cerveau de quelqu’un. On peut lire Voltaire en mini-jupe !
L’école et le ministère de l’Éducation nationale donne l’impression de dresser
un citoyen parfait. Robespierre s’est déjà cassé les dents sur ce sujet.
Un citoyen parfait n’est pas un bon citoyen c’est un soldat de plus
sans personnalité. Cette volonté d’uniformisation des individus n’est
pas la solution, bien au contraire, le but est de former des individus
ultra-différents.
Cet évènement est une petite goutte d’eau qui corrobore les actions du
gouvernement. Depuis quatre ans il n’existe pas de prime à
l’originalité, la tendance est plutôt à la dépersonnalisation.
Cela témoigne d’une volonté de résoudre tous les problèmes comportementaux,
on pense que le bien se réduit à ne pas déranger. L’école ne souhaite
plus d’enfant turbulents par conséquent, ils inventent des textes pour
canaliser les comportements, celui-ci ne sera qu’une proposition
supplémentaire parmi tant d’autre. La semaine prochaine le nouveau
règlement concernera les garçons qui n’auront plus droit de porter des
joggings ou des jeans car cela ne fait pas sérieux.
Nous pouvons inventer un texte comme ce dernier une fois par semaine, c’est
une perte de temps vis-à-vis de la pédagogie qui mériterait d’être
davantage prise au sérieux pour s’adapter à ces nouvelles attitudes.
C’est une régression dans la mission d’un enseignant, une perte de temps sur un travail délicat.
Et vous? Est ce respecter la liberté individuelle des enfants de les laisser s'habiller comme des petites pépées?
Les enfants ont ils des limites à leurs libertés individuelles? A leur liverté de "femmes" et d'"hommes"?
Est ce que cette mode prise en compte par le gouvernement (Chantal Jouanno a été chargé d'étudier la question d'un point de vue d'interdiction) est grave ou non? Risque elle d'inciter plus de passages à l'acte pédophiles?