Je viens de terminer ma première uchronie à la fois belge ET écrite par un sang bleu, son altesse sérénissime le prince Stéphane de Lobkowicz, la reine Astrid n'est pas morte à Küssnacht....
http://blog.soirmag.lesoir.be/rue-royale/2011/11/15/%E2%80%9Cla-reine-astrid-n%E2%80%99est-pas-morte-a-kussnacht%E2%80%A6-mais-bien-leopold-iii%E2%80%9D/
Alors, d'une c'est très bien écrit, vu du point de vue exclusif des aristos belges, et de deux, c'est vraiment passionnant, avec des notes nombreuses en bas de page présentant les persos historiques (du plus obscur duc luxembourgeois au plus célèbre dictateur allemand).
Le point de divergence se situe le 29 août 1935: la reine Astrid, épouse de Léopold III, ne meurt pas, mais son époux décède à sa place. S'ensuit un vote à l'issue duquel il est décidé que pour la seconde fois dans l'histoire de la Belgique, un régent sera choisi pour gouverner à la place du jeune Beaudouin (5 ans) jusqu'à sa majorité. ET là, coup de génie, c'est la propre mère de Léopold III, femme énergique et cultivée, qui est désignée!!!
Dans cette uchronie, la Belgique est tenue d'une main de maître par elle, qui joue très bien ses cartes afin de préserver son pays face à Hitler. Les Allemands ont tellement de mal à conquérir la Belgique que lorsque c'est fait, ils y nomment carrément le terrifiant Heydrich (le dauphin d'Hitler, SS architecte de la Shoah, assassiné en vrai en 1943 par les tchèques) comme "protecteur"!
En France, De Gaulle parvient à convaincre Pétain de poursuivre la guerre depuis les colonies avec les Anglais et les Ricains. La reine mère Elisabeth, têtue, est convaincue par Churchill de poursuivre la guerre depuis Londres, et de renoncer à partager le sort de son peuple (le contraire de la vérité historique, qui a conduit à la question royale, pusique Leopold III demeura auprès des Belges sous l'occupation, contrairement à ses ministres).
Le reste de la famille royale, dont le prince Beaudoin, s'est réfugié en Espagne, et Franco veille sur ses précieux invités pour des raisons très monétaires...
Cette uchronie, pour qui ne connait pas l'histoire de la Belgique, est passionnante: on y évoque les réseaux de résistance, le coup de maître de Jean de Selys, qui parvient à bombarder seul le siège de la Gestapo à Bruxelles.
Le système politique belge, y compris les relations entre l'obstinée régente et ses conseillers, est richement illustré, de même que la vie et les relations des aristos entre eux.
La fin est excellente, avec carrément, parallèlement à un débarquement anglo-américain le 6 juin (sans Français), les pays du Benelux lancent un jour plus tard, sans concerter leurs alliés, leur propre débarquement sur les Pays-bas.
Une uchronie passionnante et passionnée dont on sent que l'auteur cherche à présenter les aristos sous un jour très favorable (dévoués, courageux, patriotes...).
Les aventures de Léon Degrelle, chef du parti rexiste qui en voit des vertes et des pas mûres dans le bouquin, sont très réussies aussi.
Bref, allez acheter le livre de SAS le prince bidule. c'est du lourd!
http://blog.soirmag.lesoir.be/rue-royale/2011/11/15/%E2%80%9Cla-reine-astrid-n%E2%80%99est-pas-morte-a-kussnacht%E2%80%A6-mais-bien-leopold-iii%E2%80%9D/
Alors, d'une c'est très bien écrit, vu du point de vue exclusif des aristos belges, et de deux, c'est vraiment passionnant, avec des notes nombreuses en bas de page présentant les persos historiques (du plus obscur duc luxembourgeois au plus célèbre dictateur allemand).
Le point de divergence se situe le 29 août 1935: la reine Astrid, épouse de Léopold III, ne meurt pas, mais son époux décède à sa place. S'ensuit un vote à l'issue duquel il est décidé que pour la seconde fois dans l'histoire de la Belgique, un régent sera choisi pour gouverner à la place du jeune Beaudouin (5 ans) jusqu'à sa majorité. ET là, coup de génie, c'est la propre mère de Léopold III, femme énergique et cultivée, qui est désignée!!!
Dans cette uchronie, la Belgique est tenue d'une main de maître par elle, qui joue très bien ses cartes afin de préserver son pays face à Hitler. Les Allemands ont tellement de mal à conquérir la Belgique que lorsque c'est fait, ils y nomment carrément le terrifiant Heydrich (le dauphin d'Hitler, SS architecte de la Shoah, assassiné en vrai en 1943 par les tchèques) comme "protecteur"!
En France, De Gaulle parvient à convaincre Pétain de poursuivre la guerre depuis les colonies avec les Anglais et les Ricains. La reine mère Elisabeth, têtue, est convaincue par Churchill de poursuivre la guerre depuis Londres, et de renoncer à partager le sort de son peuple (le contraire de la vérité historique, qui a conduit à la question royale, pusique Leopold III demeura auprès des Belges sous l'occupation, contrairement à ses ministres).
Le reste de la famille royale, dont le prince Beaudoin, s'est réfugié en Espagne, et Franco veille sur ses précieux invités pour des raisons très monétaires...
Cette uchronie, pour qui ne connait pas l'histoire de la Belgique, est passionnante: on y évoque les réseaux de résistance, le coup de maître de Jean de Selys, qui parvient à bombarder seul le siège de la Gestapo à Bruxelles.
Le système politique belge, y compris les relations entre l'obstinée régente et ses conseillers, est richement illustré, de même que la vie et les relations des aristos entre eux.
La fin est excellente, avec carrément, parallèlement à un débarquement anglo-américain le 6 juin (sans Français), les pays du Benelux lancent un jour plus tard, sans concerter leurs alliés, leur propre débarquement sur les Pays-bas.
Une uchronie passionnante et passionnée dont on sent que l'auteur cherche à présenter les aristos sous un jour très favorable (dévoués, courageux, patriotes...).
Les aventures de Léon Degrelle, chef du parti rexiste qui en voit des vertes et des pas mûres dans le bouquin, sont très réussies aussi.
Bref, allez acheter le livre de SAS le prince bidule. c'est du lourd!