Puisque le sujet The Big Bang Theory est mis sur le tapis, (re)Découverte de deux séries bien connues et en même temps trop peu connues par le biais d’un point commun : Le vecteur féminin du chaos, j’ai nommé PENNY.
Penny c’est, ou plutôt ce sont, deux femmes différentes dans deux univers différents. Au premier abord elles sont toutes les deux à l’opposé de l’autre : L’une est rousse, l’autre est blonde. L’une est timide, l’autre n’a pas peur de dire ce qu’elle pense. L’une est portée sur l’humanitaire, l’autre n’a que sa (future) carrière d’actrice en tête.
Et pourtant elles ont un point commun indéniable : Elles sont le signal de rupture. L’évènement E. Le point de non retour. L’Alpha et l’Omega de leurs micro-univers respectifs… Le terminator du mâle. Et ce bien malgré elles car leur présence seule suffira à générer du chaos.
Premier cas, le plus connu :
Penny (tout court)
[Wiki on]
[Wiki off]
J’adore ce personnage qui me fait penser à moi par certains aspects. Gentille avec les autres elle n’a pas peur de rendre service -même à contrecœur- mais sait très bien se faire rendre la pareille. Tantôt douce, ouvrir sa gueule pour dire ce qu’elle pense ne l’effraie pas non plus et les périodes d’allégresses succèdent aux moments de déprimes alcoolisés.
Il n’y a guère qu’en terme relationnel où je suis forcée de noter des différences certaines. Car si on a(vait) tendance à enchaîner les relations je ne suis pas du genre à redonner une chance à quelqu’un de pourri jusqu’à la mœlle (Coucou Kurt) ^^
Cette Penny là, interprétée par Kakey Cuoco, vit –ou plutôt sévit- dans le monde de The BigBang Theory plus souvent appelé TBBT pour des raisons évidentes :p
La série commence lorsqu’elle s’installe dans l’appartement voisin de celui de Sheldon Cooper et Leonard Hofstadter.
Ces derniers, qui ne sont absolument pas homosexuels comme ils tenteront de l’expliquer hasardeusement, sont deux colocataires aux Q.I. extrêmement élevés (173 pour Leonard qui est un physicien ayant obtenu son doctorat à 24 ans et 187 pour Sheldon qui est un physicien théoriste rentré à l’université à l’âge de 11 ans. Il décroche son premier doctorat à 16 et est une des personnes les plus intelligentes de la planète). A noter que leurs prénoms sont un hommage à Leonard Sheldon, un producteur bien connu dans le domaine.
Ces deux geeks en puissance vivent bien sûr dans leur monde où on joue au Boggle Klingon, ou chaque soir est réservé à un plat bien particulier et où effacer une saison de BattleStar Galactica du disque dur ou rater une séance de multijoueur sur Halo sont des crimes graves. Sans compter l’indispensable rideau de douche « tableau de Mendéleev », les boites de céréales rangées en fonction des fibres qu’ils contiennent ou encore la disposition très précise du canapé de Sheldon.
Le laser chess Game: Passez les rayons lasers façon Zeta-Jones dans Entrapment avant de déplacer votre pion !
Leur petite vie particulièrement organisée n’est d’ailleurs pas sans rapport avec ce dernier qui souffre du syndrome d’Asperger. Troubles obsessionnels compulsifs à la chaîne n’aide pas à déranger le quotidien et seul quelqu’un comme Leonard est sans doute capable de vivre au jour le jour avec un énergumène pareil ! A côté de lui les troubles gastriques de Leonard lorsqu’il avale un produit laitier font pâle figure. De plus l’intelligence supérieure de Sheldon l’empêche simplement de comprendre comment fonctionnent les rapports humains ! La notion de sarcasme lui est totalement étrangère par exemple et il prend tout ce qui est dit au pied de la lettre (gag récurent). De même il n’a aucune notion en ce qui concerne les codes tacites de conversation et répond toujours au premier degré : Abordez le en disant « bonjour, comment vas-tu ? » et il vous détaillera ses soucis de sommeil ou de digestion.
Ce n’est pas pour autant qu’ils sont sans amis puisqu’ils passent tout leur temps libre avec deux autres cas sociaux, amis et collègues : Howard Wolowitz et Rajesh Koothrappali.
Le premier est un ingénieur qui n’a « qu’ » un simple master, prétend parler 7 langues (dont le Klingon) et a pour signe distinctif d’être juif et de toujours vivre chez sa mère. Véritable traîne-misère de l’amour (et de la garde-robe) il s’estime pourtant être un réel séducteur au charme imparable. Petit problème de santé : Là où Leonard rempli une pièce de gaz nocif dès qu’il avale un bout de fromage –dixit Sheldon- Howard gonfle irrémédiablement dès qu’il avale une cacahuète à cause de son allergie aux arachides.
Raj, enfin, est le cliché de l’indien en provenance du MIT (apparemment ils sont nombreux aux US). Ils travaillent dans la même université que les trois autres mais on en sait pas beaucoup plus. Il lui arrive de comparer la vie « riche » aux US avec celle, pauvre, en Inde alors qu’en réalité ses parents sont riches et possèdent plusieurs voitures et servants. Son père est gynécologue. De par la distance qui les sépare ils ne se parlent que via webcam.
Raj, comme tous les autres à une caractéristique propre qui le rend unique : Il est tout simplement incapable de parler aux femmes ou en leur présence. Si une femme est dans la même pièce il ne sort pas un mot ou alors à l’oreille d’un de ses amis chargé de répéter à sa place.
Exception : Quand il est sous puissants neuroleptiques ou fortement alcoolisés il devient un vrai séducteur
Tout ce petit monde sera donc particulièrement dérangé par la présence de la blonde voisine ^^ En effet elle tape immédiatement dans l’œil de Leonard qui est bien décidé à sortir avec elle et surtout plus avec ou sans affinité, allant jusqu’à imaginer leurs futurs enfants « Ils seront beaux et intelligents ». Ce à quoi Sheldon répondra d’ailleurs « Ainsi qu’imaginaires ».
Le ton est donné. Tout au long des épisodes de 20 minutes, étalés sur actuellement 3 saisons, on assiste aux tentatives de séduction de Leonard mais surtout au choc des cultures. Perturbatrice bien malgré elle, il est rare qu’une journée type de Sheldon se déroule sans accro une fois la jeune femme présente. Elle s’intègre pourtant (non sans mal) à ce groupe de geeks ultimes et apprendra autant d’eux qu’eux d’elle (cette phrase sonne bizarre).
Le générique d’ouverture bien connu de la série :https://www.youtube.com/watch?v=4S8GOQeSlTs&feature=related
(La bande son s'intitule History of Everything et est interprétée par le groupe canadien Barenaked Ladies).
Bonus mais spoil: Soft Kitty again : https://www.youtube.com/watch?v=x9DdiZBnpoQ
Une quatrième saison vient d’être officialisée. De quoi vous donner envie de regarder prestement les trois premières si ce n’est déjà fait car il s’agit là d’une des séries les plus drôles depuis bien longtemps et qui a le mérite d’exploiter à l’excès un humour à part.
« - Are you a zebra ?
- Noooo ! I’m the Doppler Effect ! »
Attention toutefois à ne pas regarder plus de deux ou trois épisodes par jour : Les situations et mimiques étant plus ou moins recyclées le tout perd de son charme si on enquille les épisodes l’un après l’autre.
Dernier conseil : JAMAIS dans l’histoire du cinéma la différence entre VO et VF n’aura été aussi marquée. Et c’est peu de le dire. Alors, pitié, si vous n’entravez pas un mot d’anglais choisissez la version originale sous-titrée tant la VF fait perdre tout son charme à cette série.
Il est temps de passer au second cas, moins connu mais tout aussi intéressant :
Penny (tout court)
[Wiki on]
…
[Wiki off]
Heu, oui. C’est un peu moins poussé dans les détails. Hum. Cette seconde Penny donc, est incarnée par Felicia Day. Un rien plus connue que la précédente pour ses rôle dans Buffy mais surtout pour sa propre série : The Guild.
Toutefois c’est son rôle dans Dr Horrible’Sing-Along Blog qui nous intéresse ici.
Jeune femme timide ayant le cœur sur la main elle précipitera son destin et celui de quelques autres bien malgré elle… en se rendant dans une laverie automatique du centre-ville. En effet il se trouve que s’y rend aussi Billy. Ce dernier, amoureux transi mais timide qui n’est pas sans rappeler Leonard voir Raj’ niveau dialogue social a également une autre identité.
Il est…
Dr. HORRIBLE.
Dr Horrible c’est un génie raté. Un super-méchant (plutôt pacifiste) de seconde zone qui tente, sans y parvenir, d’intéger l’Evil League of Evil : La crème de la crème des super-vilains. Malheureusement pour lui se retrouve toujours sur son chemin Captain Hammer, un super-héros aussi fort qu’il est con, égoïste et grande gueule.
Billy, ou plutôt Dr Horrible, en tant que méchant connu à défaut d’être reconnu reçoit régulièrement du courrier des gens de la ville. Il prend alors le temps de leur répondre en vidéo sur son blog (ce qui explique déjà 50% du titre de la série), tentant de justifier ses échecs. Ou ses réussites inconnues (Cf le vol de l’or dans le premier épisode ).
…
Et il le fait en partie en chantant ! Voilà qui explique la totalité du titre de la série cette fois ^^
Malheureusement pour le pauvre Billy, abonné aux FAIL’s, Cpt Hammer se rendra compte de son amour silencieux pour la jolie Penny et décidera donc de séduire la rousse dans le but de faire enrager celui dont il est déjà le némésis. Dr Horrible sombrera alors dans le Mal conduisant la série à un épilogue inattendu.
Bon, série est un bien grand mot puisqu’en réalité elle se compose en tout et pour tout de 3 épisodes de plus ou moins 14 minutes chacun couvrant à eux seul l’entièreté de l’histoire x)
Le tout se présente donc sous la forme d’une comédie musicale sortant légèrement de l’ordinaire. C’est la première grande particularité de cette série ! La seconde étant qu’elle est un pied de nez de Joss Whedon à la grève des scénaristes. Je vous renvoie à Wikipedia pour les détails.
Ce petit ovni tient debout en grande partie grâce à son casting. Ainsi, en plus de Felicia Day plus ou moins connue on retrouve surtout deux bons acteurs : Tout d’abord c’est Nathan Fillion qui revêt la tenue de Cpt Hammer. Nathan Fillion c’est le grand Canadien qui tient le rôle principal dans la série (et le film) de science-fiction Firefly. Il joue également Castle dans la série récente du même nom même si j’ai du mal à l’imaginer dans ce type de rôle. J’ai un peu l’impression qu’il va se tirer une balle dans le pied.
Mais mon préféré de la série, le personnage principal et également le plus charismatique est sans conteste Neil Patrick Harris. Ce nom ne vous dit rien ? Normal. Il est plus connu par sa tête de type sympa que par son nom civil. Et oui, il s’agit de Barney dans How I Meet Your Mother (HIMYM pour les intimes) mais surtout du génie à la tenue de SS dans l’excellent livre satyrique « Etoiles, garde-à-vous ! » plus connu sous le nom de son adaptation cinématographique : Starship Trooper de Paul Verhoeven. Un film plus que conseillé que vous aimiez les bêbêtes sanguinaires, les films de S-F pifpaf ou les critiques sociétales.
A noter que Simon Helberg (Howard Wolowitz de TBBT) fait une ou deux apparitions dans Dr Horrible’s Sing-Along Blog.
Je finirai en disant que le réalisateur/producteur, l’homme ayant les deux casquettes, avait eu l’excellente idée de diffuser l’ensemble des trois épisodes gratuitement sur internet ce qui a eu un impact intéressant sur la vente de dvd semble-t-il (Mr Hadopi si tu m’entends). L’action devrait d’ailleurs être reconduite au mois de juillet prochain. Malheureusement ce sont des versions non sous-titrées et donc difficilement accessibles aux anglophobes. C’est pourquoi je vous propose, contrairement à TBBT, des liens vers les épisodes en streaming.
Merci de respecter la volonté des créateurs qui est de diffuser gratuitement dans une idée de « juste retour » : « Si vous aimez, regardez. Si vous voulez le revoir, please, achetez ». La bande-originale est achetable également.
Partie 1
Partie 2
Partie 3
Voilà qui conclu notre étude de cas sur le phénomène étrange « Penny ». Merci de votre attention.
Penny c’est, ou plutôt ce sont, deux femmes différentes dans deux univers différents. Au premier abord elles sont toutes les deux à l’opposé de l’autre : L’une est rousse, l’autre est blonde. L’une est timide, l’autre n’a pas peur de dire ce qu’elle pense. L’une est portée sur l’humanitaire, l’autre n’a que sa (future) carrière d’actrice en tête.
Et pourtant elles ont un point commun indéniable : Elles sont le signal de rupture. L’évènement E. Le point de non retour. L’Alpha et l’Omega de leurs micro-univers respectifs… Le terminator du mâle. Et ce bien malgré elles car leur présence seule suffira à générer du chaos.
Premier cas, le plus connu :
Penny (tout court)
[Wiki on]
La nouvelle voisine de Leonard et Sheldon est une américaine moyenne, originaire du Nebraska. Elle travaille comme serveuse dans la chaîne de restauration The Cheesecake Factory et désire devenir actrice. Elle a déménagé après sa séparation avec son ex-petit ami de quatre ans, Kurt. Elle devient de plus en plus proche de ses voisins au fur et à mesure des épisodes. Bien qu'elle sache que Leonard et Sheldon sont des geeks, elle va les aider à mieux comprendre le comportement social des autres gens, qui échappe à Sheldon.
[Wiki off]
J’adore ce personnage qui me fait penser à moi par certains aspects. Gentille avec les autres elle n’a pas peur de rendre service -même à contrecœur- mais sait très bien se faire rendre la pareille. Tantôt douce, ouvrir sa gueule pour dire ce qu’elle pense ne l’effraie pas non plus et les périodes d’allégresses succèdent aux moments de déprimes alcoolisés.
Il n’y a guère qu’en terme relationnel où je suis forcée de noter des différences certaines. Car si on a(vait) tendance à enchaîner les relations je ne suis pas du genre à redonner une chance à quelqu’un de pourri jusqu’à la mœlle (Coucou Kurt) ^^
Cette Penny là, interprétée par Kakey Cuoco, vit –ou plutôt sévit- dans le monde de The BigBang Theory plus souvent appelé TBBT pour des raisons évidentes :p
La série commence lorsqu’elle s’installe dans l’appartement voisin de celui de Sheldon Cooper et Leonard Hofstadter.
Ces derniers, qui ne sont absolument pas homosexuels comme ils tenteront de l’expliquer hasardeusement, sont deux colocataires aux Q.I. extrêmement élevés (173 pour Leonard qui est un physicien ayant obtenu son doctorat à 24 ans et 187 pour Sheldon qui est un physicien théoriste rentré à l’université à l’âge de 11 ans. Il décroche son premier doctorat à 16 et est une des personnes les plus intelligentes de la planète). A noter que leurs prénoms sont un hommage à Leonard Sheldon, un producteur bien connu dans le domaine.
Ces deux geeks en puissance vivent bien sûr dans leur monde où on joue au Boggle Klingon, ou chaque soir est réservé à un plat bien particulier et où effacer une saison de BattleStar Galactica du disque dur ou rater une séance de multijoueur sur Halo sont des crimes graves. Sans compter l’indispensable rideau de douche « tableau de Mendéleev », les boites de céréales rangées en fonction des fibres qu’ils contiennent ou encore la disposition très précise du canapé de Sheldon.
Le laser chess Game: Passez les rayons lasers façon Zeta-Jones dans Entrapment avant de déplacer votre pion !
Leur petite vie particulièrement organisée n’est d’ailleurs pas sans rapport avec ce dernier qui souffre du syndrome d’Asperger. Troubles obsessionnels compulsifs à la chaîne n’aide pas à déranger le quotidien et seul quelqu’un comme Leonard est sans doute capable de vivre au jour le jour avec un énergumène pareil ! A côté de lui les troubles gastriques de Leonard lorsqu’il avale un produit laitier font pâle figure. De plus l’intelligence supérieure de Sheldon l’empêche simplement de comprendre comment fonctionnent les rapports humains ! La notion de sarcasme lui est totalement étrangère par exemple et il prend tout ce qui est dit au pied de la lettre (gag récurent). De même il n’a aucune notion en ce qui concerne les codes tacites de conversation et répond toujours au premier degré : Abordez le en disant « bonjour, comment vas-tu ? » et il vous détaillera ses soucis de sommeil ou de digestion.
Ce n’est pas pour autant qu’ils sont sans amis puisqu’ils passent tout leur temps libre avec deux autres cas sociaux, amis et collègues : Howard Wolowitz et Rajesh Koothrappali.
Le premier est un ingénieur qui n’a « qu’ » un simple master, prétend parler 7 langues (dont le Klingon) et a pour signe distinctif d’être juif et de toujours vivre chez sa mère. Véritable traîne-misère de l’amour (et de la garde-robe) il s’estime pourtant être un réel séducteur au charme imparable. Petit problème de santé : Là où Leonard rempli une pièce de gaz nocif dès qu’il avale un bout de fromage –dixit Sheldon- Howard gonfle irrémédiablement dès qu’il avale une cacahuète à cause de son allergie aux arachides.
Raj, enfin, est le cliché de l’indien en provenance du MIT (apparemment ils sont nombreux aux US). Ils travaillent dans la même université que les trois autres mais on en sait pas beaucoup plus. Il lui arrive de comparer la vie « riche » aux US avec celle, pauvre, en Inde alors qu’en réalité ses parents sont riches et possèdent plusieurs voitures et servants. Son père est gynécologue. De par la distance qui les sépare ils ne se parlent que via webcam.
Raj, comme tous les autres à une caractéristique propre qui le rend unique : Il est tout simplement incapable de parler aux femmes ou en leur présence. Si une femme est dans la même pièce il ne sort pas un mot ou alors à l’oreille d’un de ses amis chargé de répéter à sa place.
Exception : Quand il est sous puissants neuroleptiques ou fortement alcoolisés il devient un vrai séducteur
Tout ce petit monde sera donc particulièrement dérangé par la présence de la blonde voisine ^^ En effet elle tape immédiatement dans l’œil de Leonard qui est bien décidé à sortir avec elle et surtout plus avec ou sans affinité, allant jusqu’à imaginer leurs futurs enfants « Ils seront beaux et intelligents ». Ce à quoi Sheldon répondra d’ailleurs « Ainsi qu’imaginaires ».
Le ton est donné. Tout au long des épisodes de 20 minutes, étalés sur actuellement 3 saisons, on assiste aux tentatives de séduction de Leonard mais surtout au choc des cultures. Perturbatrice bien malgré elle, il est rare qu’une journée type de Sheldon se déroule sans accro une fois la jeune femme présente. Elle s’intègre pourtant (non sans mal) à ce groupe de geeks ultimes et apprendra autant d’eux qu’eux d’elle (cette phrase sonne bizarre).
Le générique d’ouverture bien connu de la série :https://www.youtube.com/watch?v=4S8GOQeSlTs&feature=related
(La bande son s'intitule History of Everything et est interprétée par le groupe canadien Barenaked Ladies).
Bonus mais spoil: Soft Kitty again : https://www.youtube.com/watch?v=x9DdiZBnpoQ
Une quatrième saison vient d’être officialisée. De quoi vous donner envie de regarder prestement les trois premières si ce n’est déjà fait car il s’agit là d’une des séries les plus drôles depuis bien longtemps et qui a le mérite d’exploiter à l’excès un humour à part.
« - Are you a zebra ?
- Noooo ! I’m the Doppler Effect ! »
Attention toutefois à ne pas regarder plus de deux ou trois épisodes par jour : Les situations et mimiques étant plus ou moins recyclées le tout perd de son charme si on enquille les épisodes l’un après l’autre.
Dernier conseil : JAMAIS dans l’histoire du cinéma la différence entre VO et VF n’aura été aussi marquée. Et c’est peu de le dire. Alors, pitié, si vous n’entravez pas un mot d’anglais choisissez la version originale sous-titrée tant la VF fait perdre tout son charme à cette série.
Il est temps de passer au second cas, moins connu mais tout aussi intéressant :
Penny (tout court)
[Wiki on]
…
[Wiki off]
Heu, oui. C’est un peu moins poussé dans les détails. Hum. Cette seconde Penny donc, est incarnée par Felicia Day. Un rien plus connue que la précédente pour ses rôle dans Buffy mais surtout pour sa propre série : The Guild.
Toutefois c’est son rôle dans Dr Horrible’Sing-Along Blog qui nous intéresse ici.
Jeune femme timide ayant le cœur sur la main elle précipitera son destin et celui de quelques autres bien malgré elle… en se rendant dans une laverie automatique du centre-ville. En effet il se trouve que s’y rend aussi Billy. Ce dernier, amoureux transi mais timide qui n’est pas sans rappeler Leonard voir Raj’ niveau dialogue social a également une autre identité.
Il est…
Dr. HORRIBLE.
Dr Horrible c’est un génie raté. Un super-méchant (plutôt pacifiste) de seconde zone qui tente, sans y parvenir, d’intéger l’Evil League of Evil : La crème de la crème des super-vilains. Malheureusement pour lui se retrouve toujours sur son chemin Captain Hammer, un super-héros aussi fort qu’il est con, égoïste et grande gueule.
Billy, ou plutôt Dr Horrible, en tant que méchant connu à défaut d’être reconnu reçoit régulièrement du courrier des gens de la ville. Il prend alors le temps de leur répondre en vidéo sur son blog (ce qui explique déjà 50% du titre de la série), tentant de justifier ses échecs. Ou ses réussites inconnues (Cf le vol de l’or dans le premier épisode ).
…
Et il le fait en partie en chantant ! Voilà qui explique la totalité du titre de la série cette fois ^^
Malheureusement pour le pauvre Billy, abonné aux FAIL’s, Cpt Hammer se rendra compte de son amour silencieux pour la jolie Penny et décidera donc de séduire la rousse dans le but de faire enrager celui dont il est déjà le némésis. Dr Horrible sombrera alors dans le Mal conduisant la série à un épilogue inattendu.
Bon, série est un bien grand mot puisqu’en réalité elle se compose en tout et pour tout de 3 épisodes de plus ou moins 14 minutes chacun couvrant à eux seul l’entièreté de l’histoire x)
Le tout se présente donc sous la forme d’une comédie musicale sortant légèrement de l’ordinaire. C’est la première grande particularité de cette série ! La seconde étant qu’elle est un pied de nez de Joss Whedon à la grève des scénaristes. Je vous renvoie à Wikipedia pour les détails.
Ce petit ovni tient debout en grande partie grâce à son casting. Ainsi, en plus de Felicia Day plus ou moins connue on retrouve surtout deux bons acteurs : Tout d’abord c’est Nathan Fillion qui revêt la tenue de Cpt Hammer. Nathan Fillion c’est le grand Canadien qui tient le rôle principal dans la série (et le film) de science-fiction Firefly. Il joue également Castle dans la série récente du même nom même si j’ai du mal à l’imaginer dans ce type de rôle. J’ai un peu l’impression qu’il va se tirer une balle dans le pied.
Mais mon préféré de la série, le personnage principal et également le plus charismatique est sans conteste Neil Patrick Harris. Ce nom ne vous dit rien ? Normal. Il est plus connu par sa tête de type sympa que par son nom civil. Et oui, il s’agit de Barney dans How I Meet Your Mother (HIMYM pour les intimes) mais surtout du génie à la tenue de SS dans l’excellent livre satyrique « Etoiles, garde-à-vous ! » plus connu sous le nom de son adaptation cinématographique : Starship Trooper de Paul Verhoeven. Un film plus que conseillé que vous aimiez les bêbêtes sanguinaires, les films de S-F pifpaf ou les critiques sociétales.
A noter que Simon Helberg (Howard Wolowitz de TBBT) fait une ou deux apparitions dans Dr Horrible’s Sing-Along Blog.
Je finirai en disant que le réalisateur/producteur, l’homme ayant les deux casquettes, avait eu l’excellente idée de diffuser l’ensemble des trois épisodes gratuitement sur internet ce qui a eu un impact intéressant sur la vente de dvd semble-t-il (Mr Hadopi si tu m’entends). L’action devrait d’ailleurs être reconduite au mois de juillet prochain. Malheureusement ce sont des versions non sous-titrées et donc difficilement accessibles aux anglophobes. C’est pourquoi je vous propose, contrairement à TBBT, des liens vers les épisodes en streaming.
Merci de respecter la volonté des créateurs qui est de diffuser gratuitement dans une idée de « juste retour » : « Si vous aimez, regardez. Si vous voulez le revoir, please, achetez ». La bande-originale est achetable également.
Partie 1
Partie 2
Partie 3
Voilà qui conclu notre étude de cas sur le phénomène étrange « Penny ». Merci de votre attention.