"-Bon, je sortirai bien un topic dans les jeux.
-Ouais, bonne idée. Follement originale, aussi. Sur quoi?
-Bah, je sais pas. Un truc un peu obscur, comme d'hab?
-Un peu obscur? ça va pas le faire. T'as vu le niveau maintenant? Face a Dwarf Fortress et Infinite Space, tu vas trouver quoi d'obscur?
-Euh, ouais, bon...
-Et puis ça fait longtemps que t'as rien écrit, cantonne toi a un truc simple pour le moment.
-Ok, mais quand meme un truc pas connu."
----Srkat; Entretien avec un Neurone
REALLY BIG SKY
Genre: Shoot them up
Developpeur: Boss Baddie (indé)
Support: PC
Prix: 5,80€
Disponibilité: téléchargement sur Impulse ou Gamersgate
Site officiel: http://bossbaddie.co.uk/bigsky/
Quand la totalité du scénario tient dans le slogan, on s'attend à un jeu moyen fait à l'arrache. Et c'etait effectivement plus ou moins le cas de Big Sky, sorti en 2010, avant que les dev's ne sortent un gros patch, triplant facilement le contenu de la chose et changeant au passage le titre en Really Big Sky.
Bon, alors, on fait quoi dans ce jeu?
Eh bien comme dans tout bon shmup, on dégomme ce qui arrive a l'écran, et on esquive ce qu'on ne peut pas détruire. Chaque nouvelle partie nous emmène dans un tas de zones de l'espace, générées aléatoirement.
En effet, il n'y a pas à proprement parler de niveaux dans RBS, ni de fin: tant que vous ne mourrez pas, vous continuez.
Le jeu adapte sa difficulté, les vagues d'ennemis et la fréquence des boss/zones spéciales rencontrées selon vos preformances et, s'il y a bien entendu une limite a la variété des situations, on continue de découvrir plein de trucs pendant deux ou trois heures, le temps de prendre la chose en mains.
Le jeu se joue de maniere assez classique, avec les deux joysticks si vous avez une manette digne de ce nom (celle de la Xbox est prise en charge directement), ou au combo clavier/souris sinon: on dirige le vaisseau d'une part et l'on donne la direction du tir avec l'autre. Un bouton permet de passer en mode foreuse, permettant de passer a travers les planetes rencontrées (et évitant donc de mourir en s'écrasant betement), en le maintenant on fait une attaque tourbillonnante puissantes mais assez peu utile vu sa portée limitée. Arreter de tirer pendant un temps permet d'avoir plus de puissance en ouvrant le feu plus tard, et voila a peu pres tout.
Le vaisseau est améliorable au fil des parties, les cristaux bleus que lâchent les ennemis rencontrés servent de monnaie. Ainsi la partie suivante débute avec un avantage, parfois décisif, par rapport a la tentative précédente, et permettra peut-etre de pulvériser son score - et d’accéder aux leaderbords.
La ou le jeu est généreux, c'est au niveau des ennemis: du vaisseau de base qui tire de temps en temps et fait auto-tamponneuse avec ses potes, jusqu'aux crânes de dinos hantant les entrées des trous noirs, en passant par divers boss, le "bestiaire" est assez large pour eviter la sensation de monotonie, et incite à faire attention à ce sur quoi l'on tire - certains ennemis changeant de comportement en cas d'agression. Et il faut également compter avec les obstacles plus ou moins naturels: planetes, astéroides, lasers géants venus de nulle part, murs de blobs, les occasions de se planter ne manquent pas et ne demandent que quelques secondes inattention. Heureusement, une encyclopédie vous donne quelques infos sur la nature des trucs rencontrés, ce qui vous permettra de mettre un nom sur la chose qui vient de vous pulvériser par surprise et peut-être meme une astuce pour l'éviter.. Les commentaires des développeurs sont également disponibles en bonus, ils se débloquent au fil des parties.
Outre le jeu principal, RBS propose pas mal de modes, a débloquer eux aussi: un Boss Rush classique, un mode pacifiste basé sur l'esquive et un autre vous imposant une limite de temps fixée a deux minutes, etc. Ces variantes offrent un (petit) peu de fraicheur, et ça fait toujours un objectif a débloquer. En outre, des trophées/succès sont proposés, certains simples, d'autres hasardeux, et parfois simplement difficiles ou requierant de la patience.
L'écran de stats, également appellé "WTF?!"
Coté réalisation, c'est tres propre quoiqu'un peu le bordel quand la difficulté commence a s'affoler... les captures d'écran ne rendent vraiment pas justice au rendu graphique. Il faut voir ça en mouvement pour se faire une idée... La bande son est quand a elle tres générique mais bien adaptée a un jeu dont une partie ne dépasse que rarement les cinq minutes - en tout cas au début.
Really Big Sky est un bon petit jeu, sans gros défauts, relativement original et qui laisse un gout de reviens-y, et dont on enchaine les parties avant de le ranger... jusqu'au prochain lancement. Dommage que les tableaux des scores soient finalement peu fréquentés, vu que le but principal est quand meme d'aligner les points. A ce prix, l'achat est envisageable, mais on trouve mieux pour a peine plus cher en ce moment. Enfin, il y a toujours le démo pour se faire une idée sur le site officiel du jeu.
Les captures d'ecran proviennent du site officiel, leur taille a cependant été réduite.
-Ouais, bonne idée. Follement originale, aussi. Sur quoi?
-Bah, je sais pas. Un truc un peu obscur, comme d'hab?
-Un peu obscur? ça va pas le faire. T'as vu le niveau maintenant? Face a Dwarf Fortress et Infinite Space, tu vas trouver quoi d'obscur?
-Euh, ouais, bon...
-Et puis ça fait longtemps que t'as rien écrit, cantonne toi a un truc simple pour le moment.
-Ok, mais quand meme un truc pas connu."
----Srkat; Entretien avec un Neurone
REALLY BIG SKY
Genre: Shoot them up
Developpeur: Boss Baddie (indé)
Support: PC
Prix: 5,80€
Disponibilité: téléchargement sur Impulse ou Gamersgate
Site officiel: http://bossbaddie.co.uk/bigsky/
Quand la totalité du scénario tient dans le slogan, on s'attend à un jeu moyen fait à l'arrache. Et c'etait effectivement plus ou moins le cas de Big Sky, sorti en 2010, avant que les dev's ne sortent un gros patch, triplant facilement le contenu de la chose et changeant au passage le titre en Really Big Sky.
Bon, alors, on fait quoi dans ce jeu?
Eh bien comme dans tout bon shmup, on dégomme ce qui arrive a l'écran, et on esquive ce qu'on ne peut pas détruire. Chaque nouvelle partie nous emmène dans un tas de zones de l'espace, générées aléatoirement.
En effet, il n'y a pas à proprement parler de niveaux dans RBS, ni de fin: tant que vous ne mourrez pas, vous continuez.
Le jeu adapte sa difficulté, les vagues d'ennemis et la fréquence des boss/zones spéciales rencontrées selon vos preformances et, s'il y a bien entendu une limite a la variété des situations, on continue de découvrir plein de trucs pendant deux ou trois heures, le temps de prendre la chose en mains.
Le jeu se joue de maniere assez classique, avec les deux joysticks si vous avez une manette digne de ce nom (celle de la Xbox est prise en charge directement), ou au combo clavier/souris sinon: on dirige le vaisseau d'une part et l'on donne la direction du tir avec l'autre. Un bouton permet de passer en mode foreuse, permettant de passer a travers les planetes rencontrées (et évitant donc de mourir en s'écrasant betement), en le maintenant on fait une attaque tourbillonnante puissantes mais assez peu utile vu sa portée limitée. Arreter de tirer pendant un temps permet d'avoir plus de puissance en ouvrant le feu plus tard, et voila a peu pres tout.
Le vaisseau est améliorable au fil des parties, les cristaux bleus que lâchent les ennemis rencontrés servent de monnaie. Ainsi la partie suivante débute avec un avantage, parfois décisif, par rapport a la tentative précédente, et permettra peut-etre de pulvériser son score - et d’accéder aux leaderbords.
La ou le jeu est généreux, c'est au niveau des ennemis: du vaisseau de base qui tire de temps en temps et fait auto-tamponneuse avec ses potes, jusqu'aux crânes de dinos hantant les entrées des trous noirs, en passant par divers boss, le "bestiaire" est assez large pour eviter la sensation de monotonie, et incite à faire attention à ce sur quoi l'on tire - certains ennemis changeant de comportement en cas d'agression. Et il faut également compter avec les obstacles plus ou moins naturels: planetes, astéroides, lasers géants venus de nulle part, murs de blobs, les occasions de se planter ne manquent pas et ne demandent que quelques secondes inattention. Heureusement, une encyclopédie vous donne quelques infos sur la nature des trucs rencontrés, ce qui vous permettra de mettre un nom sur la chose qui vient de vous pulvériser par surprise et peut-être meme une astuce pour l'éviter.. Les commentaires des développeurs sont également disponibles en bonus, ils se débloquent au fil des parties.
Outre le jeu principal, RBS propose pas mal de modes, a débloquer eux aussi: un Boss Rush classique, un mode pacifiste basé sur l'esquive et un autre vous imposant une limite de temps fixée a deux minutes, etc. Ces variantes offrent un (petit) peu de fraicheur, et ça fait toujours un objectif a débloquer. En outre, des trophées/succès sont proposés, certains simples, d'autres hasardeux, et parfois simplement difficiles ou requierant de la patience.
L'écran de stats, également appellé "WTF?!"
Coté réalisation, c'est tres propre quoiqu'un peu le bordel quand la difficulté commence a s'affoler... les captures d'écran ne rendent vraiment pas justice au rendu graphique. Il faut voir ça en mouvement pour se faire une idée... La bande son est quand a elle tres générique mais bien adaptée a un jeu dont une partie ne dépasse que rarement les cinq minutes - en tout cas au début.
Really Big Sky est un bon petit jeu, sans gros défauts, relativement original et qui laisse un gout de reviens-y, et dont on enchaine les parties avant de le ranger... jusqu'au prochain lancement. Dommage que les tableaux des scores soient finalement peu fréquentés, vu que le but principal est quand meme d'aligner les points. A ce prix, l'achat est envisageable, mais on trouve mieux pour a peine plus cher en ce moment. Enfin, il y a toujours le démo pour se faire une idée sur le site officiel du jeu.
Les captures d'ecran proviennent du site officiel, leur taille a cependant été réduite.