Neo Midgar

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    Crusader King 2 - Studio Paradox for the win !

    Corran
    Corran
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    Masculin Cancer Messages : 357
    Date d'inscription : 10/07/2011
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    Crusader King 2 - Studio Paradox for the win !  Empty Crusader King 2 - Studio Paradox for the win !

    Message par Corran Jeu 10 Mai - 5:53

    Je vais vous parler un peu des jeu Paradox avant de vous parler de Crusader en particulier.

    Ce studio, qui produit aussi ses jeux, est spécialisé dans le wargame historique. Ces jeux de la série Crusader/ Victoria (les seuls avec Mount & Blade) auxquels j'ai joué mais il y en a d'autre Heart of Iron, Europa Universalis, se situent généralement dans une époque bien distincte. Crusader couvre de 1066 - 1450, Europa Universalis 1460 - 1820 Victoria 1835-1935 et vous permettent de contrôler une nation (ou une partie de celle-ci) durant ce laps de temps.

    La prise en main de ces jeux est très compliquée et nécessite de la volonté. Le problème n'est pas l'interface, généralement assez bien pensée mais le flux d'information en temps réel à gérer. (Heureusement, on peut mettre en pause) L'interface se paie même le luxe d'expliquer chaque chose, juste en laissant le curseurs sur cette chose. Les tuto sont aussi très bien fait et couvrent tous les aspects de ces jeux.

    Chose qui n'est pas non plus anecdotique, les jeux sont généralement modable assez facilement, et même une brèle comme moi arrive à modifier quelques petites choses (comme la date de fin du jeu) à l'aide du tout simple notepad. De nombreux mods sont disponibles pour les trois jeux que j'ai essayés. (y a même aussi souvent des démo, profitez-en les gens)

    Un bémol tout de même, la localisation des jeux est assez exécrables mais des traductions de fan existent. Sinon on peut facilement changer de langue, et donc jouer en anglais si on veut.

    Rentrons maintenant dans le vif de ce topic, le jeu Crusader King 2.

    Crusader King 2 - Studio Paradox for the win !  419364f908601264bd

    Avant de vous décrire les mécanismes du jeu, je vais vous raconter une partie que j'ai faite en commençant en tant que Duc de Toulouse, vassal du roi de France en 1066.

    Je commence donc en possession de deux comtés, les capitales de ces comtés sont à moi et me rapportent directement des deniers. Je peux aussi y lever des troupes sans passer par mes vassaux. Mais ça ne pèse pas bien lourd, on est au moyen-age et on a BESOIN de ses vassaux. Donc dans ces comtés, j'ai généralement entre 1 et 3 autres "villes" qui appartiennent à des baron pour ceux qui ont des châteaux, à des évêques pour ceux qui ont une église et à des maires pour les villes. (j'expliquerai plus tard les avantages et inconvénients) Mon statut de duc me permet aussi d'avoir des vassaux comtes, qui eux gèrent leur comté comme ils veulent (je ne peux pas choisir quoi construire) mais où je peux recruter une partie de leur troupe.

    Après avoir fait un peu le tour de mon domaine, je remarque des icônes en haut de l'écran. Ces icônes sont des messages qui signalent des événements importants qui demandent mon attention. Je remarque tout d'abord que je ne suis pas marié, très mauvaise chose, si je n'ai pas de successeur, à la mort de mon duc, je perdrai la partie car aucune descendance ne prendra le relai. (on prend le contrôle de son héritier quand on meurt) Mais il ne faut pas se précipiter, car se marier est une chose importante, premièrement, la moité des compétences de son épouse est ajoutée à la compétence du mari. En passant un peu en revue les duchés environnant (si on se marie en dessous de son rang, on perd du prestige, chose sur laquelle je reviendrai) je remarque la fille du duc d'Aquitaine (qui possède aussi 5 autres duchés, ce qui est très rare) malheureusement, elle n'est pas héritière directe, elle a deux frères et 3 soeurs. Mais il y a moyen de s'arranger. Je demande la belle en mariage à son père, celui-ci accepte. Chacun gagnant du prestige et une alliance de cette union.

    Une fois marié à la belle, je m'empresse de tuer tous ses frères et soeurs, ce qui prend quelques années vu qu'il me faut les fonds pour payer les assassins. Entre temps, je développe mes régions comme je peux et j'étends mon influence en fiançant mes enfants, en organisant des chasses, des banquets, des festivals. Une quinzaine d'années passent et le vieux duc ne veut pas mourir, ma femme héritant de ses possessions à sa mort, je finis par faire tuer cette vielle carne (qui avait fini par ne pas m'apprécier du tout).

    Pendant ce temps là, je passe mes vassaux en revue. Certains sont très fidèles, d'autre moins. En premier, mon frère qui fait la gueule parce qu'il n'a pas de terre, je lui offre un de mes comtés pour le contenter Very Happy Il est content et moi affaiblit, j'ai mal joué sur ce coup là, même si il est mon allier, j'ai perdu un revenu et surtout j'ai posé les graines de rébellion futur. Sans titre, il n'était pas dangereux pour moi, là il possède un comté en entier et passé l'euphorie, nos relations se détériorent à nouveau.

    Revenons à ma femme pour le moment, donc une fois son père mort, ma femme hérite et devient duchesse. Malheureusement je ne peux pas gérer ses domaines mais mon fils en héritera et moi par la même occasion lorsque je mourrai. Entre temps, j'ai dans les 40 ans, ma femme aussi (donc plus trop en age de continuer à faire des marmots), elle décide déclarer l'indépendance de l'Aquitaine (et de ses autres duché, presque 1/3 de la France à cette époque) malheureusement pour elle, ça n'arrange pas mes bidons parce que le roi de France est bien trop fort quand même et qu'en plus je me retrouve à ses côtés. Donc je fais zigouiller ma femme, la rébellion prend fin avec sa mort, mes deux fils sont nommés duc mais ne sont pas encore en age de régner (16 ans la majorité) un régent sera nommé en attendant.

    Me revoilà donc célibataire, je me marie avec... ma nièce (les mariages consanguins de premier cercles sont interdits) ce qui donnera à mes fils quelque comté et un duché en plus, celui bourgogne. Les années passent, mes fils grandissent, mes filles se marient, mon prestige et mon influence augmentent. A la majorité de mon fils le plus agé et successeur, il déclare tout de suite la guerre à son frère (les vassaux peuvent se battre entre eux si ils ont des casus belli et si mon autorité sur eux n'est pas assez élevée, j'y reviendrai), gagne et usurpe les titres de son frangin. De duc, il passe à simple baron, simplement parce que lui ai donné une baronnie pour qu'il ne soit pas sans terre à ma mort. Mes nouvelles filles sont un vrai bonheur, je les fiances à des duc, des princes en France mais mes fils... risquent de diviser les possessions dont mon héritier héritera lorsque je mourrai, du coup... je dois les tuer pour empêcher des guerres à répétition sur mes terres et la mort de soldats qui peuvent me servir.

    Mon frère en profite pour semer la discorde et trois de mes vassaux se rebellent. Heureusement, j'ai plus de troupe qu'eux et je suis plus malin. Je pète les dents à chacun d'entre eux avant qu'ils ne puissent faire jonction et donc ça me permet d'assiéger leur forteresse et de lever des troupes parmi leur baron qui me sont restés fidèles. Eux ne peuvent plus lever de troupe, moi si, ils ont perdu. Conditions de leur reddition, mon frère est emprisonné, je peux aussi essayer d'emprisonner les autres au cas par cas mais si je rate mon coup, ils peuvent entrer à nouveau en révolte et mes troupes et mes vassaux doivent se reposer. Donc je laisse pisser. Ma seule erreur, ne pas annuler le titre de mon frère. (quand un vassal trahis, on peut lui sucrer un de ses titres mais il nous en porte rancune et si il lui reste des titres, mieux vaut qu'il pourrisse en prison au risque de le voir à nouveau se soulever contre vous quelques années plus tard. Plus tard ses enfants auront un casus belli pour reprendre les possessions perdues, donc mieux vaut s'en occuper aussi)

    Au moment de ma mort, j'ai 62 ans et cette mort n'est pas naturelle, peut-importe ça m'arrange. Je meurs donc de la main d'un assassin et je prends le contrôle de mon fils. Déjà je quadruple la taille de mon royaume, vu que je suis un nouveau suzerain, je n'impose pas le respect. Certains de mes vassaux ne sont pas jouasses, j'en impose moins que mon cher papa. (les débuts de règne sont des périodes troubles, propice à la rébellion des vassaux le temps qu'on impose son autorité. Les dix premières années on a un malus d'influence) Mon frère en tête, celui à qui j'ai usurpé ses terres, me fait la gueule et complote dans mon dos.

    A ce moment là du jeu, mon avatar possède bien trop de terre en son nom. Ca fait que les domaines sont moins bien administrés et surtout les vassaux grognent parce qu'on possède trop. Du coup, je distribue des baronnies, des villes, des églises et j'essaye de conserver les comtés. Mes nobles sont contents, j'ai de nouveaux vassaux, les choses se stabilisent et entre temps, je tue mon frère qui ne décolère pas.

    Mon pouvoir n'est plus contesté, je dispose de soldats en nombre et au sud les infidèles attaquent les royaumes catholique de Léon, Castille et d'autre. Déjà ils possèdent Grenade et toute la côté jusqu'au Pyrénées. Aucun Casus belli n'étant requis pour taper de l'infidèle ou du païen, je déclare la guerre et prend pour objectifs le comté de Barcelone situé juste au sud de Toulouse, l'un de mes fiefs principaux. Mon roi est déjà au prise avec un de ses royaumes et s'en part du duché de Barcelone avant moi, qu'à cela ne tienne, je déclare à nouveau la guerre à ce royaume exsangue et mes 4000 hommes prennent la région suivante, le duché de Valence et deux autres comtés. Ca me permet d'usurper le titre de Duc de Valence au Sultanat qui le possédait.

    A ce moment, obligation d'accepter une trêve, que je dois respecter pour ne pas perdre de prestige et passer pour un noble sans parole. Mes nouveaux comtés augmentent mes revenus, et comme avant, je distribue les titres fonciers parmi les anciens vassaux et j'en offre aussi à mes courtisans, les transformants en nobles. J'offre aussi ce duché à mon fils héritier, ça me reviendra plus tard et en plus il gagnera du prestige dont j'hériterai aussi.

    A ce moment là, je suis au fait de ma puissance, le temps à passé et les autres nobles, m'acceptent mieux. Mon prestige a augmenté, ainsi que ma piété (comme le prestige, j'y reviendrai mais ça compte pas mal quand on veut se servir du pape pour excommunier ses ennemis), j'ai quelques enfants, j'élimine systématiquement les mâles autre que mon héritier. Ma faiblesse, c'est ma femme, je l'ai épousé alors que mon père était en vie. C'est une obscure comtesse, et en plus elle commence à prendre de l'age. Ma maitresse m'ayant donné un bâtard que j'ai reconnu mais pas légitimé (donc il ne peut pas entrer en course pour la succession, lui et ses dépendants, tout en faisant partie de ma famille) ma femme me fait la gueule. Je me commence donc à lui chercher une remplaçante et je tombe sur une fille du roi de France, encore enfant mais presque adule qui n'est pas fiancée ni mariée. Elle est compétente mais moins que ma futur ex-femme et surtout, elle possède une revendication sur le trône de France... Revendication qui peut être transmise à un descendant direct...

    Vous devinez la suite, bien qu'on puisse demander au pape de nous accorder un divorce, je décide plutôt de lui présenter un couteau empoisonné. C'est plus facile de gagner du fric que de la piété. Donc après des fiançailles d'un an, je l'épouse. Etant moins compétente et très nulle en gestion, je passe de 10 territoires autorisés avant que mes vassaux ne râlent à 7. Oui, ça fait mal. Je dois me débarrasser de deux d'entre eux, une baronnie et un comté. Je donne ça à mon héritier sans trop réfléchir. J'en garde 1 en plus, j'ai assez d'influence sur mes vassaux pour ça.

    Le temps passe, et je continue... j'élimine mon premier fils de ma seconde femme. Puis une chose me frappe, si je veux que mon héritier puisse revendiquer le trône de France, il faut que mon héritier soit un fils de ma seconde femme... Donc j'ai dans les 50 ans là, je combat les maures en Espagne, et mon fils devient majeur. Je prie pour avoir un autre fils et seulement des filles viennent... Je suis un croisé, j'ai participé à une croisade réussie, et j'accumule des terres tout en matant certains nobles comploteurs, comme les descendants de mon oncle, le frère de mon père, vous savez celui qui s'est rebellé et la comtesse de la Marche qui peut pas me saquer, tout en moi lui déplait.

    Le temps passe à nouveau et enfin j'ai un fils, cerise sur le gâteau, il est doué. Je m'occupe personnellement de son éducation et privilégie ses talents d'intendance, de diplomatie et d'intrigue. Malheureusement, ça ne sera pas un grand combattant. Mes relations avec mon héritier se détériorent, il est ambitieux et lorgne sur mes duchés, un autre mâle est en vie et ça l'ampute de la moitié de son héritage, je le garde en vie au cas où... Si je meurs, au moins je n'aurai pas à supporter une régence.

    Les infidèles sont presque boutés hors d'Espagne. Ils n'ont plus que quelques comtés aux niveau du Portugal. Trop loin, j'aime pas diviser mes possessions. J'hésite à lancer une guerre contre les sultanats d'Afrique du nord... je me retiens, certains de mes nobles sont de plus en plus mécontents, mon fils en tête... et j'ai bien fait de me retenir. Les Roi de Léon et de France attaquent et doivent conclure à une paix blanche (personne ne prend le dessus, les choses restent en l'état) Les sultanats ont pu aligner dans les 16 000 hommes, j'en possède dans les 9 000 au max. Si j'avais lever des troupes, les nobles pas jouassent le seraient devenus encore plus et ceux qui me soutiennent auraient fini par les rejoindre. Sans compter, la perte de la guerre aurait affaiblit mon autorité, mon prestige et ma piété (qui monte entre autre quand on bat des infidèles et qui baisse quand on perd contre eux).

    Donc, je fais l'araignée et je me tapis dans ma toile, près à réagir. Mon héritier finit par en avoir marre, et essaye de tuer son demi-frère. Je le découvre et je tente de l'embastiller, il arrive à s'échapper et se rebelle entrainant avec lui, le comté de la marche, certain noble qui avaient suivit mon oncle le suivent. Manque de pot, j'étais archi près, je les écrase très vite. Mon fils se rend et je l'emprisonne. Mon second fils à 10 ans, est très doué et fera un meilleur descendant. Cette fois, je fais emprisonner la comtesse de la Marche, celle de Melgueil. Elles ne sortiront jamais de prison. Je pourrais les faire exécuter mais ça me mettrait mes vassaux à dos qui me verraient comme un tyran. Reste le problème de mon fils. Je pourrais le bannir, mais alors ses descendants pourraient servir à des Roi étrangers pour revendiquer mes possessions, ou celles de mes héritiers. C'est hors de question. Je décide donc de l'assassiner... Malheureusement pour lui, son fils hérite de ses titres jusque là ça va mais aussi devient mon héritier. Ca ne m'arrange pas, il n'a même pas un an lorsqu'il décède d'une maladie bien répandue dans ma famille, le coup de couteau empoisonné.

    A ce moment là, je ne dispose plus d'ennemis que je pourrais attaquer sans souci. Donc je me tourne vers mes voisins catholique. C'est plus difficile. Je dois prendre en compte plusieurs facteurs. Impossible de regarder à l'est, le Saint Empire Romaine Germanique est certainement l'état le plus puissant et étendu en Europe (plus de 30 000 soldats facile), mieux vaut le laisser en paix. Il reste donc le nord. L'Angleterre serait un bon candidat. L'écosse est indépendante, le Duché d'Oxford a déclaré son indépendance en même temps que le duc de Kent. L'Irlande s'est unifiée et lorgne sur les petites îles anglaise. L'Angleterre est affaiblie. Mais elle reste une île, difficile d'accès vu que je n'ai pas une grande flotte. Sans compter ses nobles (ben ouais, vous conquérez un territoire, usurper son titre à un Duc mais les nobles locaux ne font que changer de suzerain. Ils n'aiment pas ça et en plus quand il y a une différence d'ethnie...des souci en perspective parce qu'en plus ça peut donner des idées à vos propre vassaux mécontents) Donc, mon regard se porte sur un petit duché indépendant, le duché de Bretagne.

    Reste un gros problème, je n'ai aucun droit ni revendication sur ses terres et n'étant pas un païen ou un infidèle, je ne peux pas l'attaquer. Ca ne m'arrête pas longtemps, j'avais prévu le coup. Mon fidèle chancelier est parti sur ses terres me fabriquer de fausses recommandations. Ca lui prend deux ans, deux ans que je passe à surveiller mes vassaux, éduquer mon fils pour qu'il ne prenne pas de mauvaise habitudes et où je renforce mes troupes. Quand mon chancelier réussit, je produis la preuve de mon droit sur le comté de Vanne, ça me coute du prestige parce que personne n'est dupe et de l'or pour corrompre mon suzerain, le roi de France mon beau-père. Les soldats de Bretagne étaient valeureux... seulement 2000 contre 10000 la guerre est vite pliée. Je bas ses troupes très vite et j'occupe tout ses comtés en même temps. J'accepte sa reddition et devient comte de Vanne. Je décide de donner ma dernière baronnie et de garder ce comté pour moi.

    Le temps passe, mon héritier à 14 ans, après 41 ans de règne, je meurs. Couteau dans le dos, maladie chronique familiale.

    Je n'ai que 14 ans, je suis trop jeune pour diriger. Un régent est nommé et commence une période de deux ans qui passe très vite en fait. (Dans la pratique, j'ai accéléré le passage du temps par curiosité, pour voir ce qui se passerait avant de recharger une parte avant ma mort. En fait y s'est rien passé de grave, et j'ai continué comme ça)

    J'ai donc 16 ans et je prends possession de ce qui me revient. Je n'ai pas d'épouse, je suis déjà assez puissant, je décide de me marier selon mon coeur, je trouve une courtisane allemande qui partage la même passions que moi pour la gestion des domaines, la justice et l'humilité. Je l'épouse malgré mon homosexualité (sans dec, mon perso avait se trait, le seul qui impliquait un malus) et mon règne commence très bien. Je n'ai pas la prestance de mon père mais mes vassaux ne se rebellent pas. J'accumule de l'or et je battis, ça me permet d'avoir plus de soldat sous mes ordres et de moins dépendre de mes vassaux, eux commencent à m'accepter et sont contents que je ne les sollicite pas à tout bout de champ.

    J'ai 20 ans, un fils et deux filles. Mon titre de comte de Vanne, me permet de déclarer la guerre au Duc de Bretagne. Je ne suis pas aussi bon guerrier que mon père mais peu importe, j'ai des vassaux qui peuvent mener mes hommes au combat à ma place. La guerre ne dure pas un an, le duc abdique et s'enfuit. J'hérite de ses possessions mais pas de son titre que je dois usurper... Je le fais et j'ai enfin pris la Bretagne. Je distribue quelques titres à mes vassaux mais la plupart des nobles locaux ne sont pas contents. Ils grognent mais n'ont pas la force de me résister. Je donne le titre de Duc de Grenade à mon fils.

    Le roi de France meurt, son fils monte sur le trône, c'est normal si ce n'est que c'est mon oncle. Il devient roi de France et d'Aragon et commence plusieurs guerres contre les royaumes d'Espagne pour récupérer les territoires d'Aragon. Ca me sert car je peux par mariage et assassinat, prendre possessions du comté de Gand et du Hainaut qui appartenant au Royaume de Léon et je deviens le nouveau Duc de Flandre. Le roi m'en tiendra rigueur pour toujours, ce qui aura son importance pour la suite. Je me fais de plus en plus d'or, et j'arrive à développer mes comtés qui sont des modèles au niveau économique, militaire et culturel. Mes vassaux m'apprécient de plus en plus, seul ceux de la Marche et de Bretagne continuent à me bouder mais n'osent pas contester mon autorité.

    Le temps passe, j'ai d'autres enfants, dont deux fils. Réflexe génétique, je tue le premier... ensuite je me dis que je ne veux pas que mes enfants aient peur de moi comme j'ai eu peur de mon père. Je décide de laisser en vie le second et de lui accorder des titres même si l'héritier n'en sera pas content. Même si mon roi m'en veut, je suis en très bon terme avec lui. Il m'a nommé chancelier de France (en charge de la diplomatie) et Grand Aumonier de France, un titre hautement honorifique. Le roi est victorieux en Espagne et en Afrique. Mes comtés lui fournissent beaucoup de troupe et j'ai bon espoir qu'il augmente son autorité sur les nobles, ça me permettrait de changer la loi de succession pour que seul mon ainé hérite.

    Les années passent et le roi rumine son échec à devenir le duc de Flandre et moi je me fais beaucoup d'or même si je dois mater des révoltes paysannes. Je marie mes filles avec les héritiers des ducs, d'Anjou, de Champagnes et de Normandie formant des alliances avec ces gens. Mon pouvoir grandit et le roi n'aime pas ça. Il invite tous les grand nobles de France à un banquet, je m'y rends content de rencontrer mon oncle et mes pairs. Seulement, lors du banquet, le roi me place devant un dilemme, soit je lui cède le duché de Flandre soit il me met en prison... Je refuse de céder, c'est moi le duc de Flandre.

    Me voilà en prison... malgré tout j'avais prévu qu'une chose comme ça puisse se produire, j'ai donc laissé à mon régent l'ordre de me racheter très vite. Ayant de grandes quantités d'or, cela fut chose facile, la pressions des autres nobles qui m'appréciaient et l'or qui faisait défaut au roi permirent d'écourter mon séjour au cachot.

    Sortit de prison, je ne décolérais pas. J'avais toujours été fidèle au roi, mon oncle, lui avait fournit des troupes nombreuses et toujours soutenu ses décrets royaux. Je compris que si je voulais me venger, je devrais me salir les mains. Je ne pouvais pas attaquer le roi de France directement ou me révolter pour gagner mon indépendance. Un plan m'apparus alors, ma mère, toujours en vie, possédait des droits sur le trône de France et ils seraient transmis à son héritier à sa mort... Elle se faisait vieille et bien que cela me brisa le coeur, elle contracta la vielle maladie familiale qui sévissait depuis 80 ans dans la famille, un couteau empoisonné dans le dos !

    Me voilà donc en possession de revendication légitime au titre de roi de France ET d'Aragon. Car oui, le Roi de France tenait cette revendication de son père... Comme ma mère. Le roi de France avait toujours compté sur mes troupes pour ses guerres, et je profitai qu'il était occupé à combattre les qualifias d'Afrique pour revendiquer le trône. Je possédais la moitié de la France, le 2/3 de ses soldats et des alliés... peu courageux. Seul le Duc d'Anjou me rejoignit. La bataille fut musclée mais je pris le dessus, le roi avait vidé ses caisses pour embaucher deux Ordres de templiers pour combattre à ses côtés les infidèles. Malheureusement pour lui, ses Odres refusaient de combattre leur frère catholique. L'armée du roi fut amputée de 7000 hommes. Pour la première fois, je réunis toutes les troupes à ma disposition, sollicitant mes vassaux. J'utilisai la moitié de mes forces pour assiéger les fief ennemis les plus importants. L'autre moitié pourchassant les troupes du roi et les affrontant une à une ne leur laissant pas le temps de se rassembler. Le tournant décisif fut quand mes troupes en Espagne écrasèrent et conquirent toutes les places fortes ennemies. 4000 hommes vinrent du sud en renfort et me permirent de renforcer mes troupes qui ont fini de désorganiser et diviser totalement les troupes du roi de France.

    Il finit par me céder le trône de France à contre coeur. Je devins donc roi de France mais pas de Argon. L'ancien roi de France conservant Paris et Vermandois ainsi que ses possessions en Flandre, en Espagne et en Afrique. Je fus alors confronté à plusieurs problèmes. Le premier, un jihad contre le roi de France... Et même si il avait changé, ça ne les concernaient pas. Mon emprise sur le royaume étant instable, je ne pouvais pas me permettre d'envoyer des troupes en Afrique pour faire rendre gorge au Sultana d'Afrique. Je me contentai donc d'attendre ses troupes et de les anéantir à fait. Le roi D'aragon m'aidant bien malgré lui avec son armée de templier payée tellement cher. Le second fut le plus gros, j'avais bien trop de Duché. Les nobles ne supportaient pas cette concentration de pouvoir. Je dû donc nommer très vite des duc. J'offris un duché à chacun de mes fils, et deux autres à de loyaux vassaux qui m'avaient bien aidés dans ma prise de pouvoir et dont les familles avaient toujours été loyale à la mienne. J'en offris un autre au seul allié qui m'avait rejoint et je distribuai comté et baronnie à mes autres vassaux gardant pour moi les comtés qui avaient en réserve le plus d'homme ainsi que les duchés auxquels ils étaient affiliés. Mon second fils obtenant une immunité partielle à la maladie du couteau empoisonné dans le dos, les règles de successions de la royauté étant à la base promo-génitrice, donc accordant toutes les possessions du père et de la mère au premier fils.

    Mes anciens vassaux étaient contents après que je m'eus séparé d'une grande partie de mes duchés, seuls les autres duc n'étaient pas content ainsi que les Capétiens, l'ancienne lignée royale. J'étais devenu leur suzerain alors qu'avant j'étais leur égaux pour les uns et j'avais volé la couronne de France à leur famille pour les autres. Etant un nouveau roi, d'une nouvelle dynastie l'autorité de la couronne était très basse, très vite je fis voter une augmentation de mes pouvoirs, bien que réticent, mes vassaux n'osèrent pas me résister et acceptèrent. Entre temps, j'avais repoussé une bonne dizaine d'invasion de la part du Sultanat d'Afrique, et tué dans les 20 000 hommes sans trop de perte de mon côté. Le Sultant me proposa la paix, ce qui fut humiliant pour lui. Je gagnai du prestige et lui en perdit encore plus ainsi que de la piété pour avoir reculé devant une autre religion.

    Les problèmes ainsi provisoirement réglés, je décidai d'observer le royaume d'Aragon. Dix ans avaient passés et mon oncle était mort, léguant son royaume à son fils. Aragon se portait mal, ses possessions en Afrique du nord étaient la proie d'attaque d'infidèles, en Espagne, il avait perdu le comté d'Aragon suite à une révolte de paysans qui avaient rejoins le royaume de Castille. Paris, Majorques et les Flandres constituaient ses seules possessions non menacées... mais moi j'étais là. Dix ans avaient passés, la trêve conclue était finie c'était trop tentant.

    Je fis donc la guerre et gagnai assez facilement le titre de roi d'Aragon. C'est alors que la plus grosse menace que notre famille a affrontée apparu... La dissension ! Tous ses nouveaux nobles et les anciens nouveaux ne m'aimaient pas, quand je découvris que le duc d'Anjou complotait dans mon dos pour m'obliger à instaurer une monarchie élective... Lui mon allié que j'avais bien récompensé, complotait dans mon dos, je décidai de le faire emprisonner sur le champ ! Seulement... c'était un homme puissant, il arriva à échapper à son arrestation et entra en rébellion contre moi. Malgré ses deux duchés, celui d'Anjou et celui de Valence (je ne suis pas fou, diviser pour mieux régner) il ne faisait pas du tout le poids... C'était sans compter les vassaux pas contents de m'avoir vu battre leur ancien souverain. La Bretagne rejoignit presque tout de suite la révolte. Suivie de près par la Champagne et le duché D'Orléans. Un tiers de mon royaume entrait en guerre contre moi, heureusement, j'avais conservé les territoires les plus fournis en soldat sous mon contrôle direct, ça me sauve la mise.

    Dans un premier temps, j'eus un léger avantage sur les félons. Une moitié de mes troupes occupant les comtés les plus grands de l'ennemi et l'autre pourchassant les plus grands groupes. Rassembler mes troupes personnelles est rapide, elles commencent presque toutes dans les mêmes comtés qui sont assez proches, par contre les troupes de mes vassaux doivent être rassemblées aux même endroit et ça prend du temps. Je sonnai le rappel des troupes un peu tard quand la rébellion qui durait eu de nouveaux membres. La Marche et les anciens compté qui avaient posés des problèmes à mon père et mon grand père rejoignirent le mouvement. Les troupes que j'avais envoyé en Espagne pour aider mon fils mâter le duché de Valence durent revenir en urgence pour battre les nouveaux traites apparu plus au centre de mon royaume. Cela fit durer les choses encore plus, je perdis certaines places forte en pris d'autres.

    Je fus vraiment en mauvaise passe quand le duc de Barcelone se récolta à son tour. La moitié de mon royaume affrontait l'autre moitié, j'eus de la chance que le Saint Empire Romain Germanique fut empêtré dans une révolte encore plus grande que la mienne. Donc la rébellion du Duc de Barcelone me priva de troupe nécessaire au nord... Heureusement deux choses se produirent. Premièrement, j'ai réussi à rassembler les troupes de mes vassaux loyaux à temps pour tailler en pièce les troupes ennemies qui essayaient de se rassembler pour attaquer et mon fils fini de battre Valance ce qui permis d'attaquer Barcelone alors que ses troupes s'étaient séparées pour occuper plusieurs de mes comtés. Ce fut un vrai tournant, le sud était à genoux et le nord s'était essoufflé alors que j'avais conquis ses plus grosses place forte et désorganisé ses troupes.

    Pendant se temps, mon fils attaqua son frère, mon héritier, et lui piqua un domaine. (il a de l'idée le petit) Malgré ça, je réussis à pousser mon avantage et le duc d'Anjou capitula. Il fut mit en prison et à contrario de mon grand-père et de mon père, je décidai d'embastiller en plus tous les félons mais surtout de les priver d'un de leur titre... (je savais pas qu'on pouvait avant Very Happy) Ce fut donc un très grand remaniement des titres, une période où beaucoup de nobles félons, présents dans mes prisons attrapèrent la maladie tristement célèbre dans ma famille, vous l'aurez devinés, le couteau dans le dos.

    J'en suis là maintenant, entre temps j'ai changé de femme, encore une courtisane qui partageait mon plaisir de l'intendance, et j'ai conquis Lyon, là je cherche des noises à la Savoie et je consolide mon emprise sur les nobles...


    Voilà un résumé de ma première partie, et j'en suis pas au milieu du temps qui m'est imparti... Je vous parlerai demain des mécanismes du jeu parce que là je tape depuis 19h30 non stop Very Happy
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    Crusader King 2 - Studio Paradox for the win !  Empty Re: Crusader King 2 - Studio Paradox for the win !

    Message par Ju Jeu 10 Mai - 19:13

    Mets des screen si tu peux parce que je me demande comment un jeu peux pousser autant dans le détail à l'écran. C'est assez impressionnant.
    Corran
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    Message par Corran Jeu 10 Mai - 20:12

    J'en mettrai demain, avec les descriptions des mécanismes en prime ^^
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    Message par Prok' Jeu 10 Mai - 20:49

    C'est énorme, ça me fait vraiment regretter que je suis une vraie tanche dans ce genre de jeux Very Happy
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    Message par Corran Ven 11 Mai - 16:20

    Alors, passons un peu du côté des mécanismes.

    C'est un peu compliqué, c'est plus facile d'essayer directement sur le jeu mais je vais essayer d'être clair.

    Premièrement, la carte.

    Crusader King 2 - Studio Paradox for the win !  Th_738722574_carte1_122_168loCrusader King 2 - Studio Paradox for the win !  Th_738846833_map2_122_354loCrusader King 2 - Studio Paradox for the win !  Th_738954156_map3_122_507lo


    Comme vous pouvez le voir, c'est grand. J'ai activé les filtre de couleurs pour que vous puissiez voir les différents royaumes présent lors de cette partie. C'est mas deuxième, j'ai commencé comme la première comte de Toulouse et j'ai épousé la même femme. Sauf que là, une fois un fils viable obtenu, j'ai tué tous les membres de la famille de ma femme, elle comprise, puis mon fils pour mettre la mains sur toutes les possessions de mon vivant, puis j'ai épousé une princesse d'Écosse. Mon descendant à poutré son cousin et est devenu roi d'Ecosse, et par la même s'est détaché du royaume de France sans heurt, créant dans la foulée le titre de roi d'Aquitaine et d'Aragon.

    Finit la petite parenthèse, les lignes épaisses dans les royaumes séparent les duchés, les plus fines les comtés. C'est plus clair dans le jeu parce qu'on peut zoomer, et utiliser différent filtre de couleur.

    Les royaumes se composent de duchés qui sont composés de comtés qui sont eux même composés de baronnies.

    Les titres.

    Roi, il dirige tous les ducs, comtes et baron. Généralement, il a comme vassal direct les duc et quelques comtes et baron qui appartiennent à ses duchés. Un roi intelligent s'arrangera pour ne contrôler que maximum 3 duchés très proches (plus de deux donnent des malus de relations avec les vassaux) mais un maximum de comté dans ses duchés. Ca permet d'avoir la main mise sur ses troupes et de pouvoir les rassembler plus vite que les autres. Un avantage énorme.

    Duc, les duc ont la vie faciles, aucune limitation aux titres de duc qu'ils peuvent posséder. Ils sont un peu le contre pouvoir du roi. Par contre, ils ne peuvent modifier directement les lois du royaumes autrement qu'en votant quand le roi le demande. Ils ne sont généralement pas assez puissant pour s'en prendre directement à d'autre royaume comme un roi pourrait le faire.

    Comtes, ils possèdent la baronnie principale d'un comté et ont sous leur ordre les autres barons de leur comté. Ils peuvent avoir plusieurs comtés, mais doivent fournir une grande partie de leur troupe à leur duc et à leur roi ce qui limite grandement leur pouvoir.

    Baron, ils sont assujettit au comte, et généralement trop faible pour faire quoique ce soit d'autre que de suivre leur seigneur.

    Au delà de ces titres, il existe celui d'Empereur. Deux en fait, celui du Saint Empire Romain germanique (SERG) et Byzantin. Ce sont les seuls, la seule façon de les avoir est de commencer empereur ou de leur piquer, ce qui n'est pas facile du tout.

    Mais on peut prendre le contrôle de n'importe quels titre pour commencer, de l'empereur du SERG au petit compte qui n'a pas de vassal ni de suzerain perdu au loin.

    Ensuite, votre famille. Sûrement, un des côtés les plus important du jeu. Sans descendance, game over. Sans une bonne descendance, problème à la pelle et très gros risque de game over.

    Crusader King 2 - Studio Paradox for the win !  Th_739382739_famillea_122_1192lo

    Vous pouvez constater, mon roi à une famille nombreuse. Le portrait contenant une étoile est toujours le votre.

    En haut à droite, se trouve trois bouton qui permettent d'afficher les généalogies du personnage, pas spécialement utile mais plaisant.

    Vient ensuite, la culture du personnage et sa religion. C'est assez important car on a droit à de gros malus de relation entre personnage quand on a pas les même. Ce genre de malus qui a fait que l'Ecosse s'est rebellée dès que j'ai changé de roi. Viens ensuite, une case où apparait l'ambition du moment, là j'en ai pas donc y a un vide.

    En dessous, vous pouvez y voir mes compétences. Chacune permet de gérer un des aspects de mon royaume ou du jeu.

    La première, étant la diplomatie. Ca permet de gérer les vassaux de manière compétente, par exemple en sachant refuser de manière courtoise une demande légitime d'un vassal ce qui aura pour effet de ne pas le vexer et baisse le score de relation. Ca ajoute aussi un bonus pur en relation, donc bien utile pour éviter les révoltes ou de dépenser son or.

    Deuxième, les épées croisées, les compétences martiales.

    C'est votre aptitude à mener des armées, des sièges efficacement mais aussi ça peut avoir une incidence sur vos fiefs, si on est mauvais, des bandits peuvent s'installer sur vos terre et en piller les ressources. Ca joue aussi lors de tournoi ou de partie de chasse.

    Troisième, le coffre, l'intendance.

    Très important à moyen et long terme. Cette compétence agis directement sur la quantité d'impôt générée par vos fiefs, mais aussi sur le nombre de possession qu'on peut avoir sans malus. Donc si on veut avoir un grand domaine personnel, c'est très important.

    Quatrième, la dague.

    C'est paradoxal par rapport à mon récit, mais cette compétence est moins importante. Elle permet la réalisation de complot (association de plusieurs personne pour atteindre un but comme l'assassinat ou une récolte contre le suzerain), ou des assassinats personnel mais qui là coutent bonbon. En gros, si on joue avec les sauvegardes, on peut avoir un score très faible et s'en tirer quand même.

    Cinquième, le livre, représente la connaissance (religieuse et scientifique, à cette époque c'est kif-kif)

    C'est la moins importante du jeu. Jamais trouvé d'utilité, peut être que ça donne un boost à la recherche mais bon, c'est celle qu'on peut le plus aisément laisser de côté.

    A droite des compétences, se trouvent des chiffres très importants.

    Il y a l'or dont on dispose. L'or permet tout, construire dans ses fiefs pour les améliorés, recruter des mercenaires en cas de coup dur, faire des cadeaux pour améliorer les relations entre personnages... Quand on lève des troupes, on doit leur payer un salaire tout les mois, ce qui est déduis de nos rentrées d'or. Pareil pour nos vassaux, ce qui fait que si on mobilise leur troupes trop longtemps, ils ne sont pas content.

    Ensuite vient le prestige. Le prestige se gagne de pleins de façons, en se mariant au dessus de son rang, en remportant des combats, des guerres, en possédant des fiefs et des vassaux, en ayant des enfants... C'est très important car ça définit en partie la façon dont les PNJ nous perçoivent. Ca rentre aussi dans la comptabilisation des points de fin de partie. Un fraction de son prestige est toujours ajoutée à un enfant à ça naissance et ainsi de suite.

    Après vient la piété. Comme le prestige, c'est une valeur qui compte. Si elle est trop basse ou négative, on peut se faire excommunier et là c'est la fin des haricots car vos voisins pourront vous déclarer la guerre sans revendication. La piété sert aussi de monnaie envers le pape pour qu'il nous accorde l'excommunication d'ennemis, ou un divorce. Ca sert aussi à embaucher les ordres Sacrés, comme les chevaliers Hospitaliers ou les Chevalier Teutoniques, très utile quand on veut manger de l'infidèle ou du païen.

    En dessous de la liste de titre, il y a revendication.

    Ces revendications sont importantes car elles permettent de déclarer des guerres et de s'approprier un titre et/ou des terres sans passer par la case "fabrication de fausses revendications" qui est longue, onéreuse et qui en plus vous coutes du prestige et de la piété. On peut en avoir grâce à des mariages ou en les héritant des parents.

    La dernière case contient le score de campagne. Pas important pour le jeu, juste pour la fin.

    Directement en dessous, vous avez les traits de caractère du personnage. Chacun influenceront vos compétences. Certain, comme juste ou tempéré les modifieront en bien, par contre d'autre comme glouton, homosexuel ou ivrogne en mal. Certains traits permettent de déclencher des "event" (des évènements aléatoires, ça peut varier du tout au tout on en a marre de la justice, on devient courageux...)

    Autre aspect important, les relations entre personnage. Cette valeur est située dans le cadre sous l'avatar du personnage. Elle varie de +100 à -100.

    Crusader King 2 - Studio Paradox for the win !  Th_741819771_relation1_122_571lo Crusader King 2 - Studio Paradox for the win !  Th_741877396_relation2_122_94lo Crusader King 2 - Studio Paradox for the win !  Th_46610_relation3_122_399lo

    Comme vous pouvez le voir sur ces images, il y a beaucoup de choses qui influencent les relations. La culture, la religion, les traits de caractères respectif. (deux personnages cruels, fourbes, justes, gentils s'entendront mieux entre eux) Cette relation influe sur pleins d'aspects du jeu. Les vassaux qui vous aiment bien seront plus enclins à vous payer leur taxe, vous soutiendront lorsque vous voudrez voter des lois et vous fourniront plus de troupe. Les personnes extérieure à votre royaume accepteront plus vite vos demandes, comme une demande de mariage ou de fiançailles si ils vous aiment.

    Des vassaux mécontent pourront se rebeller contre vous, essayeront d'affaiblir votre pouvoir ext... Enfin, même ceux qui vous aiment bien essayeront Very Happy

    Vos vassaux, parlons-en. Il y en a de trois types.

    Noble, ce sont les duc, les comtes, les barons. Ils possèdent généralement des châteaux.

    Les bourgmestres, presque des nobles, ils contrôlent les villes.

    Les évêques, qui eux ont un statut spécial. Ils ne sont pas tenu de vous fournir des troupes ou de payer des impôts. Si ils vous apprécient plus que le pape, ils payeront leur impôt à vous, sinon au pape. Si ils vous aiment assez, ils vous fourniront des troupes quand vous en demanderez.

    Abordons maintenant la façon d'interagir directement avec des PNJ.

    Cette interaction prend la forme d'un menu, très clair qui nous donne les options possibles et aussi si c'est réalisable. Par exemple, demander à un duc sans suzerain de devenir votre vassal, vous saurez avant même de lui demander si c'est possible et le pourquoi ça ne l'est pas. Parfois, une demande qui semblait possible peut échouer mais c'est rare.
    Crusader King 2 - Studio Paradox for the win !  Th_47965_dipomatie_122_41lo

    Pour commencer, il y a les fonctions qui englobent les titres. On peut donner un titre foncier, un titre honorifique ou annuler un titre foncier.

    Je passe sur le donation.

    Un titre honorifique, exemple, le maitre des chevaux, le gardien des cygnes, le grand aumônier... Améliore les relations avec celui qui le reçoit. Quand on en reçoit un de son suzerain, ça donne un bonus au prestige et une petite rentrée d'or avec. Ces titres sont donnés à vie.

    Annuler un titre.

    En tant que suzerain, vous pouvez retirer un titre à un vassal. Seulement, ça peut être dangereux d'en abuser. Vos vassaux au grand complet ne seront pas content du tout. Sauf si vous avez une bonne raison. Enlever le titre d'un infidèle (quand l'autorité de la couronne est haute) est possible sans restriction ou lorsqu'un vassal est entré en rébellion ouverte contre vous et que vous avez gagné. Là vous avez la possibilité d'annuler un de ses titres.

    Envoyer une cadeau.

    Vous donnez tous simplement une somme d'or qui varie selon le statut du personnage, pour améliorer vos relation. Cette amélioration est temporaire et non cumulable lorsqu'elle est effective. Ca sert surtout en début de règne pour calmer les vassaux ou pour arriver à leur faire accepter une demande comme un mariage.

    Emprisonner.

    Vous pouvez essayer d'emprisonner n'importe lequel de vos vassaux. Si vous n'avez aucune excuse pour ça, vous risquez de fâcher vos autres vassaux. Il existe cependant la possibilité, si vous découvrez un complot par exemple, d'enfermer vos vassaux sans que ça vous porte préjudice. Il y a aussi une chance pour que l'arrestation échoue, dès lors le vassal peut entrer en rébellion ou fuir le royaume vers une autre court. Une astuce consiste à emprisonner un vassal qu'on aime pas pour une bonne raison et ensuite fomenter un complot pour lui enlever son titre. Il n'aimera pas ça et vous déclarer généralement la guerre... sauf qu'il est toujours dans vos geôles, du coup vous gagnez presque automatiquement la guerre et usurper son titre sans qu'il ne puisse rien y faire ^^

    Assassiner.

    Ca se passe de commentaire, il s'agit d'assassiner sans passer par un complot. Ca coute assez cher (encore plus depuis le dernier patch) et il y a deux risques.

    Premièrement, l'assassina échoue, on perd son or sans résultat, parfois l'ennemi est blessé.

    Deuxièmement, il y a toujours une chance pour que votre assassin soit capturé vivant et révèle que vous êtes le commanditaire. Là ça se corse, vous perdez du prestige, vous obtenez un malus en relation avec tous les proches de la victime et vos propres vassaux. Sans compter que si la personne est un personnage important, vous avez automatiquement un assassin à vos trousses.

    Arranger un mariage.

    Cette option vous permet d'arranger un mariage. Que ce soit entre vous et quelqu'un d'autre ou d'un de vos courtisans avec un autre royaume ou un autre courtisan. Généralement faut passer par le suzerain de la personne, et avoir une bonne opinion mutuelle aide grandement.

    Arranger des fiançailles.

    Pareil que mariage mais quand un des deux partis n'est pas encore majeur.

    Éduquer un enfant

    Voilà une option trèèèès importante. Elle permet tout d'abord de confier vos enfants à des tuteurs (vous même y compris) les enfants ainsi élevés par vos soins gagnerons un bonus de relation avec vous, pourront même changer de culture et de religion pour adopter les vôtres et là pour votre héritier c'est super important, vous pourrez en grande partie choisir les traits de caractères que votre prochain personnage obtiendra.

    Transférer un vasselage

    Cette option permet de donner la suzeraineté d'un de vos vassal direct à une autre personne. Ca sert quand on veut donner à un comte, ou un duc les vassaux qu'il doit avoir par rapport à son titre. Sans ça ils sont vraiment pas content qu'on conserve pour nous leur vassaux. (pas de taxe pour eux, ni de troupe)

    Requête d'invasion

    Demander au pape la permission de poutre son voisin, ça coute ne piété et ça demande de très bonne relation avec le pape.

    Excommunication (traitoris)

    On demande au pape d'excommunier quelqu'un. Ca le fout dans la merde jusqu'au coup, les voisins et les vassaux n'hésiteront pas à le piétiner. On pourra l'emprisonner sans malus ext...

    Il y a d'autres options parfois plus spécifique mais vous avez en gros une vue d'ensemble.

    Les lois maintenant.

    Crusader King 2 - Studio Paradox for the win !  Th_50087_loi_122_159lo

    D'abord viennent les lois de successions. Monarchie élective, où tous les nobles votent pour leur roi (duc ça marche aussi), à l'ancienneté, le plus vieux de la lignée héritant du titre ou de façon salique, les fils héritant du père. On peut aussi avoir la primogéniture, qui donne au fils ainé tous les biens du père et de la mère.

    On peut aussi choisir si les femmes peuvent ou non hériter en l'absence d'homme, ou plus difficile, accorder les mêmes droits de successions aux hommes et aux femmes.

    C'est très important. Quand on joue un roi, on peut modifier l'autorité de la couronne sur les vassaux. Plus l'autorité est forte, plus les vassaux devront vous fournir des troupes, plus elle est forte moins de libertés ils ont. Ils ne peuvent plus se déclarer la guerre entre eux, vous pouvez annuler les titres des vassaux infidèles sans restriction, vous pouvez empêcher un titre de quitter votre royaume lors d'une succession... Mais en contre partie, vous aurez un malus de relation avec vos vassaux.

    En tant que roi, on peut aussi modifier la façon dont les évêques sont nommés. Soit par le pape, soit par vous. Ca change vos relations avec le pape et peut diminuer son autorité ce qui facilité l'apparition d'hérésie.

    Viennent ensuite les lois communes aux ducs et aux rois.

    On peut modifier le pourcentage de troupe qu'un vassal - noble, bourgeois ou évêques - devra nous fournir. Plus on en demande, plus on a un malus de relation.

    Pareil pour les taxes, à l'origine, seul les bourgeois et les évêques payent des taxes. On peut en demander aux nobles d'en payer mais ils n'aiment pas et on aura donc un malus de relation.

    Viens ensuite, les complots et les ambitions. Part non négligeable du plaisir à jouer à CK2.

    Crusader King 2 - Studio Paradox for the win !  Th_52492_complots_122_477lo

    Un complot vise à rassembler des gens pour réaliser un objectif. Assassiner, renverser un roi, forcer un suzerain à baisser l'autorité de la couronne, obliger quelqu'un à renoncer à un titre... Généralement, le succès apporte un petit bonus à la compétence d'intrigue. Il y a toujours un risque que les choses foirent, entrainant une guerre ou une perte de prestige si le complot est découvert.

    Une ambition, généralement, c'est un objectif qu'on atteint seul. Devenir le chancelier ou l'intendant du roi, se marier, avoir un fils ou une fille, amasser des richesses, du prestige ou de la piété. Le succès donne généralement un bonus en prestige ou piété voir au compétence si c'est un poste ou amasser des richesses qu'on visait.

    Enfin, on en vient aux armées.

    Crusader King 2 - Studio Paradox for the win !  Th_52833_arme_122_513lo

    Cet écran permet de rassembler toutes les troupes dont on dispose, ses troupes personnelles uniquement ou celles d'un seul vassal. On peut aussi passer par l'écran du comté.

    Ca permet aussi de recruter des mercenaires, qu'il faudra payer sous peine de les voir se retourner contre nous. Les ordres sacrés sont aussi disponibles sur cette page ils sont généralement plus fort et coutent moins que les mercenaires mais eux ne combattent que les infidèles.


    Il reste bien d'autres aspects au jeu mais il faut jouer pour les apprécier tous.
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    Message par Ju Ven 11 Mai - 16:51

    Didjûûû.

    C'est.... -.-

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    Message par Prok' Ven 11 Mai - 16:58

    Monstrueux, hahaha

    Je kiffe lire les gros gros pavés comme ça, bravo Corran <3
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    Message par Ju Ven 11 Mai - 17:18

    Oui moi aussi. Comme ceux de Giro'. Je trouve ça intéressant à lire même si le sujet à l'origine ne me passionne pas. Par contre à part dire chapeau pour le boulot abattu j'ai rarement de répartie du coup.

    Le jeu a l'air tellement complexe que ça en est à se demander comment on peut y trouver du plaisir Laughing
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    Message par Corran Ven 11 Mai - 17:47

    C'est compliqué quand on a jamais joué à un jeu Paradox.

    Beaucoup de choses reviennent d'un jeu à l'autre, surtout l'interface.

    Puis il faut accepter de perdre les 3-4 premières micro parties, le temps de prendre le plis. Puis ça finit par venir. Un peu comme sur Dwarf Fortress. Les débuts sont durs et laborieux puis on prend les bonnes habitudes.
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    Message par Srkat Jeu 7 Juin - 19:44

    En parlant de jeux de chez Paradox, ils sont en promo a 50% sur Steam tout le week-end.
    Ce qui nous fait en l'occurence Crusader King 2 a 20€, où 25€ avec tous les DLC (aussi en promo individuellement). Avis aux curieux.
    Corran
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    Message par Corran Sam 4 Aoû - 19:42

    Salut à tous, je reviens avec un nouveau récit qui raconte ma nouvelle partie avec un Emira musulman. (le rang de duc)Tout ça devient possible grâce au DLC Sword of Islam qui est une vraie extension à lui tout seul permettant de jouer les musulmans avec pleins de choses qui leur son propre comme le polygamique, la décadence de la dynastie, et deux courants religieux musulmans. En outre, plusieurs patch on changé énormément le gameplay, rendant les assassinas bien plus cher, la possibilité de lancer les complots plus facilement mais en contre partie, on ne déclenche plus l'assassina via un bouton mais on doit attendre un évent aléatoire qui apparaitra plus vite si le complot est plus fort. Il y a aussi de nouveaux traits en rapport avec les troupes qui rendent bien plus important la gestion de ses chefs d'armées. La gestion des revendications a été affinée et complexifiée pour la rendre bien plus prenante.

    Donc, je suis l'émir de Marrakech, frère du Sultan de Mauritanie. Donc, dès que je prends possession de mes territoires, je remarque très vite qu'un de mes vassaux de jure est indépendant et encore pire païen. Donc, je lève immédiatement me troupe et je vais lui expliquer qu'il faut être croyant ou mort. Entre temps, grâce à mon génie stratégique et mon courage, mon frère me nomme chef de ses armées. Je décide aussi de me marier vu que je suis célibataire, je choisis une princesse de Perse et je m'attelle à la création de ma descendance.

    Très vite, le cheikh des Canaries est vaincu et je récupère le titre qui me revient de droit. Entre temps, cette victoire m'a ouvert l'appétit, mon frère est bien moins doué que moi et je trouve que je méritais d'hériter du titre de Sultan. Bien que je possède assez de troupe et une bonne revendication sur le Sultana, je suis plus qu'une brute et donc je décide de mettre en place un plan tortueux pour avoir ce que je mérite. Outre mon frère, mon neveu, son seul fils me bloque le chemin vers le titre. Je décide donc de fomenter un complot visant à le tuer. Mon influence en tant que maréchal à la cour du Sultant et le fait que mon frère ait plusieurs femmes me facilite la tâche. Donc, le temps que les comploteurs trouvent une occasion d'agir, je décide de partir en pèlerinage à la Mecque. Au cour du voyage, je vis de nombreuses aventure, je combats des brigands, des pirates catholique, j'en apprends plus sur le Coran et la façon de gérer mes possessions et j'apprends l'humilité. De retour chez moi, je suis un homme changé, qui a appris de nombreuses chose. C'est alors qu'au bout de deux ans, mon neveu a un accident de parapet.

    Je me retrouve donc successeur direct seulement, malgré le fait que je gagne beaucoup d'or, les 500 pièces d'or que me couteraient les assassins pour tuer mon frère sont hors de ma portée pour l'instant. Et je dois me dépêcher, ma belle-soeur est enceinte et je ne sais pas ce qu'elle va me pondre. J'essaye donc de gagner des partisans à ma cause, il y en a mais combien de temps cela prendra-t-il ? Pas longtemps en fait, mon frère me fait confiance, alors qu'il est en visite dans un comté, il me demande d'organiser la garde et la sécurité du cortège... Inutile de vous dire que j'ai eu vite fait de placer un archer, tireur d'élite sur le parcourt. Et voilà, une confiance mal placée et un tireur d'élite me propulsent d'une flèche vers le titre de Sultan.

    J'hérite donc des possessions de mon frère, ce qui fait de moi le seul Emir du royaume et donc aussi le Sultant. J'ai obtenu mon titre sans faillir, tous mes vassaux pensent que je suis leur souverain légitime et comme je suis juste, travailleur, aimable, un brillant stratège et un homme courageux qui mène ses troupes en première ligne, m'aiment tous dès le départ. Là, ma belle soeur accouche et c'est en fils, j'ai eu chaud, il ne sera pas le prochain sultan, pour m'en assurer, je l'emprisonnerai dès qu'il deviendra adulte. Ce qui me permet de ne pas devoir faire face à des rébellions auraient monopolisés et affaiblis mes troupes. Donc, avec le titre de Sultan, j'ai hérité de nombreuses revendication, en effet mon frère a perdu tous les contrôles sur le nord de l'Afrique, les émira de Tanger, Fès, Ya'lalid et de Kabilie ont acquis leur indépendance. Entre temps, j'épouse de nouvelle femme, car ça me cause un gros manque de prestige qu'un homme de mon rang n'aie qu'une seule épouse. J'épouse plusieurs princes dont celle d'Egypte qui descend en ligne direct du Prophète. Les enfants commencent aussi à affluer.

    Donc, c'est l'émira de Tanger qui est ma première victime. Je lui déclare la guerre, et je lève me troupe. Je suis bien supérieur en nombre et malgré l'aide de l'émir de Fès, je le bats super vite. Me voilà donc émir de Tanger, ainsi que possesseur de tous les cheikha que je garde pour moi. Je suis le sultan, le seul émir, j'ai le droit et le pouvoir de m'accorder ces possessions. Entre temps, plusieurs de mes vassaux les plus au sud sont mécontents, je ne suis pas de la même culture qu'eux et en plus j'ai levé des troupes chez eux et je contrôle un trop grand domaine. Je m'en rends compte mais je m'en fiche, je laisse le mécontentement grandir. Mon premier fils atteint l'age adulte, je ne veux pas lui donner de territoire donc il devient décédant. Cela m'oblige à m'en occuper, je pourrais emprisonner comme je viens d'emprisonner son cousin, le fils du précédent Sultan mais non, mes vassaux prendraient mal le fait que j'emprisonne mon propre enfant. Je dois donc le tuer. Ce que je fais mais ça me coute cher car personne ne doit être au courant donc je ne peux demander de l'aide à personne et m'acquitter du cout tous seul. c'est 350 pièces d'or qui tombent dans l'escarcelle d'un assassin.

    Je me tourne donc vers Fès. Je détiens déjà un cheikha, je décide de déclarer la guerre à l'émira de Fès mais mes revendication ne me permettent pas de demander plus d'un cheikha. Je devrai déclarer des guerres successives jusqu'à ce que je puisse lui usurper son tire d'émir et le reste de ses terres. Je lui déclare la guerre et je le bats assez vite. Je donne le cheikha récemment obtenu à un courtisan doué, fidèle, satisfait de son sors. Seulement, les vassaux du sud n'en peuvent plus et un à un ils me déclarent la guerre. Le temps que je rassemble mes forces, deux de mes domaines sont assiégés, je finis par mettre en déroute deux de leur armées. Plutôt que de me disperser, je me concentre sur eux un à un et je les fais plier pavillons. Quand leurs révoltes sont finies, les trois cheikh sont en prison. J'annule donc leur titre et je nomme des vassaux de ma culture pour stabiliser cette région. Mes fils continuent à naitre et grandir, je dois donc faire une sélection. Je décide de garder et d'élever moi-même un des fils de ma plus jeune épouse, la princesse d'Egypte car il sera un descendant direct du Prophète.

    Je déclare ma seconde guerre à Fès et je conquiert un nouveau cheikat sans difficulté ma puissance militaire étant énorme en comparaison à la sienne. Je peux désormais lui usurper son titre mais j'attends. En effet, si je le prends tout de suite, mes vassaux de Fès le convoiteront et mes autres vassaux seront mécontents du fait que je possède plus de deux émiras. Au nord, je suis donc tranquille pour le moment, à l'est c'est trop loin pour l'instant et il n'y a plus rien à prendre à l'ouest. En conséquence, je me tourne vers le sud, les émira du Mali et de Songhaï s'y trouvent. Je possède deux cheikha des émiras de Tombouctou et de Gana. Les deux autres appartiennent à l'émir du mali, qui est aussi l'émir de Gana. Le titre d'émir de Tombouctou étant libre, je le crée ce qui me permet d'avoir des revendication sur les deux cheika restant. Je m'empresse de déclarer la guerre à l'émir du Mali. Là c'est déjà moins facile. Il possède quand même deux fois moins de troupe que moi, j'arrive à en venir à bout avec mes douze milles hommes. Ce sera non sans quelque pertes mais j'obtiens ainsi la certitude que l'émir du Mali ne pourra pas me voler le titre d'émir Tombouctou.

    Mes rentrées d'or sont énormes mes trois mosquées étant en tête, ça me permet de bâtir de nombreuses améliorations dans mes domaines et de gonfler le nombre de mes troupes. Mon fils qui héritera de mes terres atteint enfin l'âge pour que je le prenne sous mon aile et devient commence à montrer des signes encouragent en devenant travailleur et ambitieux. Les années ont passé et ma trêve avec Fès expire. J'attaque les deux dernier cheikha de fès après avoir usuper le titre d'émir de Fès. La guerre se passe très bien, tellement que je ne fais même pas appelle à mes vassaux qui sont encore en train de se remettre de ma guerre avec l'émira du Mali. Donc, le fils encore enfant de l'ancien émir de Fès deviens le cheikh du cheikha de Fès. Là je dois distribuer les titre obtenus. J'en donne à des vassaux de ma culture tous satisfais, et je donne même le cheikha appartenant à l'émira de Fès que je possédait. Je nomme un des nouveaux vassaux émir de Fès et tous le monde est très content sauf le fils dépossédé.

    La trêve contre l'émira du Mali finit, je l'attaque alors qu'il fait la guerre au Songhaï. Victoire facile, les cheikha de l'émira de Tombouctou sont tous à moi donc je décide de donner le titre d'émir de Tombouctou à un de mes vassaux. Mon sultanat est très bien organisé, chaque émir ne possédant qu'un seul cheikha de jure, et la direction de tous les vassaux directes. Je peux donc facilement mobiliser dans les dix huit milles soldat. L'émir de Ya'lalid sentant qu'il ne ferait pas le poids et ne voulant pas subir le sors des deux précédent émirs félon, décide d'accepter de me prêter serment de fidélité et de redevenir mon vassal. Ca me procure beaucoup de prestige et surtout me permet d'économiser beaucoup de soldat et de temps. Voyant ça, l'émir de Kabylie décide de faire la même chose. Maintenant, je possède toutes les terre de jure du mon sultanat, ma puissance a grandi énormément en peu de temps.

    A ce moment là, l'émir de Murcie en Espagne, meurt et son jeune fils prend la suite. Il est trop jeune pour régner donc un régent prend sa place. Ce état de fait me permet d'utiliser une faible revendication sur son titre, si il avait été adulte cette revendication aurait été nul et non avenue mais bon, j'en profite pour lui déclarer la guerre. Deux cheikha contre ma nation, ça ne tient pas longtemps et je deviens vite le nouvel émir contrôlant les deux sheikha. Je m'empresse de fouiller les cour de mes vassaux à la recherche de personnes douées et satisfaites pour devenir sheikh et émir. Mon fils atteint l'age adulte et vu que je me fais vieux, je décide de le garder. Pour ne pas que la décadence de ma lignée n'augmente je lui offre le sheikha des Canaries et un titre honorifique.

    Le Calif, chef spirituel de ma religion, appelle à un djiad contre la Sicile. Ca tombe bien, c'est pas très loin et j'ai beaucoup d'homme. Je rejoins les différents participants près à me battre mais
    je ne veux pas obtenir ces terres. Trop proche du Saint Empire Romain Occident, et de l'empire Byzantin. Je me bats donc pour ma fois, terrassant les ennemis mais laissant un autre contrôler les terre. Nous finissons par gagner, la terre revient à un autre mais ça me fait gagner énormément de prestige, mes vassaux me vénèrent et mes compétences martiales sont encore améliorées avec tous ce que j'ai appris durant ces nombreux combats.

    L'émir de Mali croit qu'il va pouvoir s'en sortir, et sa victoire contre le Sonfhaï semblait lui donner raison. Mais je suis là, j'usurpe son titre d'émir du Gana et j'attaque tout de suite pour m'emparer d'un de ses vassaux. La guerre est rapide et les 15 milles hommes que je mobilises en trois armées différentes écrases ses 3000 hommes et ses places fortes. En un an, il se rend et accède à mes exigence. Il n'est pas tiré d'affaire, j'ai encore une revendication sheikha appartenant de jure à l'émira du Gana et normalement je ne pourrais plus l'attaquer sans subir un petit malus de piété. Mais j'ai une astuce, tous les territoires que je lui ai pris plus ceux que je possédais appartiennent au Sultanat du Mali, ce titre n'existe pas encore et je peux désormais le créer en échange d'or et de piété.

    Je me fais vieux, je tue toujours mes fils quand ils arrivent à l'age adulte, je respecte le ramadan et la décadence de ma lignée atteint le néant. Ca me confère un très gros bonus d'or mais mes coffres sont toujours à moitié vide parce que je construis énormément. Qu'importe, j"ai toujours bon pieds bon oeil même si je sens le choux. Mon neveu meurt en prison, pauvre de lui, il aura passé toute sa vie adulte dans mes geôles malgré les demandes courtoises de certains de mes vassaux pour sa libération. Je n'ai plus de revendication pour attaquer l'émir du Tunis et le Sultanat d'Yfriqua mais en Espagne, il y a de nombreux infidèles pas besoin de raison pour les combattre.

    Je regarde donc attentivement les différents royaume d'Espagne, certains comme Navarre et Aragon sont insignifiants à peine un territoire ou deux. Galice, castille et Léon appartiennent à un seul roi et reste assez puissant pour m'obliger à mobiliser tous mes hommes en plus de devoir combattre d'autres frères musulmans qui cherchent à lui prendre ses terres. Reste donc le duché de Barcelone, il est complet et n'a pas trop d'allié. Je lui déclare donc une guerre sainte et j'envoie 16 milles hommes (sur mes 20) prendre cette terre. J'arrive de tous les côtés, trois de mes 4 armées s'occupent des territoires, celle de 5000 Barcelone, la capitale, les deux autres plus petites de 3000 homme s'occupent des comtés mitoyen avec la France. La dernière armée de 5000 hommes commandée par mon sultan est occupée à pourchasser les troupes ennemies. Etant donné que j'ai déclaré une guerre sainte, certains catholiques rejoignent mes ennemis. D'abord Aragon, dont l'armée contant à peine 1 millier d'hommes sera vité balayée au côté de l'armée de Barcelone. Le roi de Galice rejoint à son tour le combat c'est juste par politesse, il a tellement d'ennuis avec d'autres frères qu'il envoie à peine quelque centaines d'hommes qui tombent très vite sous mes coups. Le Roussillon est pris par une de mes armées de 3000 hommes, réduite à 2400 à cause des sièges quand le roi de France rejoint la partie. A ce moment là, je mobilise toutes les forces qu'il me reste et je rassemble l'armée qui a pris le Roussillon, celle de mon sultan et les forces de réserve attend pour voir arriver l'armée du roi de France, 12000 hommes.

    Le siège de Barcelone traine, les fortifications sont impressionnantes, les troupes de garnisons nombreuses, leur places fortes tombent mais lentement. Ma seconde armée de 3000 hommes renforcée par les troupes de Murcie (que j'avais oublié =D) assiège un autre comté, celui situé au nord de Barcelone étant tombé avant l'arrivée de l'armée du Roi de France. Cette armée justement commence à attaquer le Roussillon, je pourrais les affronter et gagner mais je perdrais beaucoup d'homme et cette victoire ce transformerait en défaite sur le long terme, malheureusement pour eux, je suis fin stratège. Je mets 3000 hommes au nord de Barcelone, juste au sud du Rousillon. L'armée du roi de France ne peut pas résister à cet appât et se fait route pour le gober. Ses 12000 hommes ne sont plus 11000 suite au début de siège et commence le combat contre mes 3000 hommes. A peine le combat engagé, mes 15 000 hommes restés sur mes navires accostent et se joigne à l'appât. La bataille est rapide, mes hommes bénéficient d'un important bonus défensif grâce aux fleuves traversants le comté, d''un surnombre et de meilleurs chefs. Je perds à peine 2000 hommes, eux en perdent 7000 hommes, leur armées est désorganisée et en déroutes. Je les poursuis et à deux reprises je les combats avant qu'ils puissent se réorganiser. J'anéantis donc les troupes du roi Français, le comté de Barcelone vient de tomber en entier et je divise à nouveau mes troupes pour finir de prendre les territoires qui me manquent. A peine 6 mois, et le duc s'enfuit me laissant tous les territoires.

    Cette victoire me rapporte énormément de prestige et de territoire. Je suis déjà pleinement occupé par mes fiefs donc je distribue. N'ayant pas de frère, ni de fils, je donne tous les comtés à des courtisans de mon ethnie et j'envoie mon imam convertir les comtés catholique fraichement acquis. Je décide de ne pas créer le titre d'émira de Barcelone et laisse les sheikh directement sous mon contrôle. Ces territoires ne me rapporteront pas d'impôts ni de trouve avant très longtemps mais c'est un très bon investissement. A peine ai-je eu fini d'organiser mes nouvelles possessions que je trépasse de vieillesse. J'ai eu une belle vie, trépidante, emplie de combats. Mon fils me succède et hérite d'un sultanat bien géré, de vassaux forts mais pas trop, d'une lignée qui n'est pas décadente et de seulement deux petits frères pas encore adulte.

    Donc moi, Malik, je succède à mon père Yousouf le Grand. Mon père était un as, il était diplomate, savait se battre, comploter et était un bon intendant. Moi je suis un peu moins bon sauf en diplomatie. En plus mon statut de descendant du Prophète m'aide à me faire apprécier de mes vassaux. De fait, aucune révolte, pas même un peu de jalousie, je succède sans trouble à mon père. Vu que tout est calme, je décide de partir tout de suite pour La Mecque faire mon pèlerinage. Il se passe très bien, je gagne en piété, devient orgueilleux en constatant mon statut supérieur et j'en apprends plus sur la gestion des domaines. De retour après plusieurs mois, je commence une série de constructions avant de me tourner vers le sud.

    Le dernier sheikha que mon père avait conquis était possédé par le fils de l'émir du Mali. A là mort de son père il a hérité de cet émira mais ne m'a pas juré fidélité car nous étions d'une culture différente. De ce fait, je perdis son sheikha. C'était inadmissible donc mon premier fait d'arme fut la prise d'un autre sheikha du Gana plus riche que celui que j'avais perdu. Je ne pouvais pas mobiliser autant de troupe que mon père mais mes 15000 hommes battirent très vite les 5000 de l'émir du Mali. A près cette victoire je décidai de prendre d'autres femmes car je n'avais que celle que mon père avait choisi pour moi. Une princesse Perse, Egyptienne et de la Bulgarie de la Volga (une nation musulmane au nord-est de la Crimée)

    Donc après cette victoire, je décidai de mettre en marche un plan initié par mon père. Ce dernier avait donné un fief à un prétendant de l'émira de Songhaï. Je décidé de me servir de lui et d'appuyer ses revendications contre l'actuel émir du Songhaï. Deux sheikha, ça pèse pas lourd mais ça me permit d'obtenir un émir de plus. Je commençai donc à rassembler 15 000 hommes et les envoya au sud. Là une surprise m'attendait, l'émir du Mali, toujours revanchard rejoignit la cause du Songhaï malgré son aide, leur 4000 hommes ne faisaient pas le poids. Deux armées de 5000 ont occupé les deux sheikha ennemis tandis que la dernière massacrait les deux armées ennemies. Une grande victoire qui renforça mon prestige. Entre temps, je matai deux révoltes de paysans en Espagne grâce aux troupes Kabyle. Après ces deux guerres, mes vassaux commençaient à grogner, j'avais trop d'émira, trop de sheikha donc je décidai de distribuer quelques cadeaux. L'or que je gagnais en grande quantité me permis d'apaiser les vassaux qui me donnèrent le surnom de Sage.

    A ce moment là, j'avais assez de territoire pour créer le Sultanat du Mali. Je le fis, et me voilà deux fois Sultant. Le plus grand progrès fut que je pu attaquer le dernier émira restant à l'émir du Mali. Ce dernier ne possédant plus qu'un sheikha pris au Songhai (dont j'avais une revendication dessus), celui pris à mon Sultanat lors de son héritage du titre d'émir du Mali et les 4 sheikha du Mali. Donc je vu que l'émira du Mali avait rompu notre trêve lors de ma guerre contre le Songhaï, je l'attaquai. Il n'avait presque plus de troupe et je ne dus mobiliser que 10 000 hommes, la plus part pris à mes émira du sud, Tombouctou, Gana et Songhai (qui n'avait pas de malus de conquête vu que j'avais appuyé les revendications d'un prétendant). Cette guerre fut un peu plus lente, et avec quelques renforts venu du nord, je conquis le sheikha du Mali.

    Après toutes ces guerres, je décidai de temporiser. Mes premiers fils étaient en age de recevoir une éducation et comble du bonheur, ils étaient tous très doué. Certains étant très vif d'esprit, d'autre très fort physiquement. Je les élevai donc moi-même. Je m'occupai aussi de mes vassaux, le descendant de l'ancien émir de Fès déclara la guerre à l'actuel émir de Fès. J'assassinai le fils de l'ancien pour aider l'émir actuel qui se faisait déborder par son ennemis et l'émir de Tombouctou qui l'aidait. En plus certains, je n'oubliais pas comment j'avais perdu le sheikha au sud au profit de l'émira du Mali. J'étais puissant, inattaquable donc j'élevai mon autorité sur les nobles. Ils n'étaient pas contents mais ça me permettait d'empêcher les titres de quitter mon sultanat.

    Alors que je laissais les choses se tasser, que je continuais à construire dans mes fiefs, une chose se produit. Un sheikh du Mali se révolta contre son suzerain. Ca me permit de lui déclarer la guerre pour le conquérir ma trêve avec l'émir du Mali ne le protégeant plus. C'était un pari risqué, en lui déclarant la guerre, je savais que je devrais affronter aussi les troupes de l'émir du Mali qui ne me laisserais pas s'emparer de ce territoire sans coup férir en plus si le sheikh rebelle mourrait ou se rendait, ma guerre se terminerait tout de suite sans que je ne gagne quoi que ce soit. 7 000 hommes du sud affrontèrent l'ennemi, deux milles hommes de l'émir et seulement 500 du sheikh. La guerre était à mon avantage quand un des mes sheikha le plus au sud fut victime d'une révolte. Je dû envoyer une partie de mes hommes s'occuper d'eux ce qui laissa le temps à l'émir du Mali de rassembler de nouvelle troupe et m'empêchant de concentrer mes troupes sur la conquête du territoire. Malgré tout, avec des renforts venant du nord j'arrivai à battre à temps le sheikh et à le forcer de me rejoindre. Donc tous ce qui restait à l'émira du Mali était le territoire piqué lors de la succession, celui piqué au Songhaï et un seul territoire de l'émira du Mali.

    Le sud étaient presque fait. L'Espagne presque entièrement Musulmane. A ce moment j'obtiens une revendication contre le Sultanat Faramide, son dirigeant étant mineur. Je faillis l'attaquer mais après mure réflexion, je ne le fis pas. Ce sultanat rivalisait en puissance avec moi et en plus était un peu trop distant. (Egytpe, Jérusalem, Syrie, Iran, Iraq, Arabie-Saoudite ça fait beaucoup à engloutir) Restait l'est de l'Afrique avec l'émira de Tunis qui avait absorbé ce qui restait du Sultanat d'Efryqua détruisant ce titre. (personne pour succéder. On peut le re-créer en ayant la moitié des territoires qui le compose sous sa domination) Les possessions acquise en Sicile lors du Djihad auquel mon père avait participé et qui était revenu au Sultanat d'Efryqua avait été prise par le SERG lors de croisade. Moi père avait eu le nez creux en faisant en sorte de ne pas s'approprier ces territoires. Donc le Sultanat défait, ne restait que l'émira de Tunis. Je n'avais pas de revendication contre lui, pas de possibilité de le vassalisé car je n'étais pas son suzerain de jure et impossible de créer le titre de sultan pour le devenir. Il n'y avait plus qu'une solution, j'attaquais un territoire ayant une frontière avec moi. Ca me coutait de la piété mais j'en avais assez pour que ça ne me pèse pas.

    Donc je fis la guerre à l'émir de Tunis. Assez facile, il rassembla avant moi ses troupes et assiégea une de mes places fortes. Entre temps 20 000 hommes furent près et rassemblé. 10 000 en deux armées sur des navires. Une de 5000 arrivant par voie terrestre et la dernière qui finissait de se rassembler. Une des navires attaqua les assiégeants, vite rejoint par les 5000 terrestres. Les autres sur navire prirent à revers les renforts ennemis et les détruisit. Ensuite celle là et celle qui s'était enfin rassemblée commença à assiéger les place fortes ennemies. Ayant finit de nettoyer les assiégeant, celle par voie de terre fila assiéger les ennemis, ma dernière armée traquant les morceaux de l'armée ennemie en pleine déroute. L'ennemi était perdu, il lui fallut peu de temps pour me demander la paix, cédant à mes exigences. J'avais pris pied dans l'émira de Tunis mais encore assez pour en prendre le titre.

    Mes fils, les premiers moururent de ma main mais les suivants étaient vraiment doués. Je décidai donc de ne pas les tuer et de leur trouver une occupation pour qu'ils ne deviennent pas décadent. Le premier devient mon grand Vizir, le second mon maréchal et le troisième mon Imam. Mes fils occupés, je regardai un peu ce qui restait de l'émira du Mali. Je décidai d'en finir avec cet émira et de le prendre donc je déclarai une guerre pour en prendre le dernier sheikha. Ce fut rapide, pas même besoin de troupes venant du nord. L'émir du Mali n'avait plus que deux sheikha... Et là mes vassaux se montrèrent très efficace. L'émir de Songhaï repris par la force le sheikha que lui avait voler le père de l'ancien émir du Mali et l'émir du Gana pris le tout dernier fief qu'on avait perdu lors de la succession... Le sud était enfin tout à moi, chaque émira ayant ses sheikha de jure tout allait bien.

    Mes trois derniers fils étaient vraiment doué, la mort en fonction de celui qui était mon imam me donna une idée tordue. Tuer mes fils incompétents coutait très cher, du coup, le suivant je le nommai maitre espion et je l'envoyai découvrir des complots. Il était très mauvais à ça donc risquait très gros à se faire prendre, c'était comme envoyer un gosse jouer sur l'autoroute. Je donnais aussi le titre de sheikh des Canaries à mon successeur parce qu'il me quémandait un titre à toute fin. Pendant ce temps, la trêve avec Tunis était finie, j'attaquai à nouveau et je gagnai très vite car Tunis était en guerre contre plusieurs rois catholique. Mon fils pas voulu mourut mais ce qui était important à ce moment là, c'est que le Calife, chef spirituel, avait perdu toutes ses terres et était mort sans descendant. Le Califat était donc libre, étant un descendant du prophète et un homme d'une grande piété, je pu prendre le titre de Calife, devenant de fait le leader de la foi Sunnite...

    J'ai régné autant que mon père, accumulant autant de prestige que lui et j'en suis là, mon regard se tournant vers ce qu'il reste de Tunis et vers l'appropriation du titre de Sultan d'Efryqua.
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    Message par Ju Sam 4 Aoû - 21:18

    T'es une ordure.

    Mais c'est sympa à lire donc tu peux continuer à convertir par les armes Cool
    Corran
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    Message par Corran Dim 5 Aoû - 5:46

    Y'a qu'en étant une ordure qu'on survit dans ce jeu Very Happy
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    Message par Corran Mer 8 Aoû - 21:42

    Je reprends où j'en étais resté, je suis Sultan du Mali et de Mauritanie, Calif (chef religieux, mon plus gros avantage, c'est que je peux lancer des Djihad. Un seul par vie mais bon c'est juste énorme ce qu'on peut gagner)

    Donc, moi Malik, je continue à attaquer l'émira de Tunis, en fait celui qui en a usurpé le titre. Deux guerres en peu de temps car entre temps, l'émir de Tunis est mort. La première et la seconde se passent bien, je bats les troupes ennemies sans mal étant largement supérieur en nombre. Presque dix ans passent et l'émir de Tunis meurt, donc plus besoin d'attendre la fin de la trêve, je peux attaquer sans souci. Seulement, moi aussi je me fais vieux et alors que mes troupes se dirigent vers Tunis, je décède à cause de mon grand âge de 73 ans. J'ai régné 52 ans, 11 de plus que mon père, j'ai fini la conquête du Mali et en devint le Sultan, continué celle d'Espagne, je devins Calif et presque réussi à obtenir le Sultana d'Ifriqya, j'ai toujours fait preuve de sagesse et c'est le titre que je recevrai à ma mort, Malik le sage. Mon fils a 48 ans déjà et j'ai fais deux erreurs. Je l'ai marié et je lui ai offert un titre ce qui a pour conséquence que je n'ai pas pu élever ses fils qui seront bien moins doué que si je l'avais fais. (et en plus il a déjà fait son voyage à la Mecque qui file pleins de bonus si bien gérer)

    Donc, c'est à l'age de 48 ans, que moi Abbas, en pleine guerre que je prends la succession de mon père. Malheureusement, je ne suis pas aussi bon que lui à la guerre. Mon père et son père étaient de brillants stratèges, (+9 à là compétence martial, + 2 intendance, +2 intrigue, - 2 en érudition et +0.50 de points de santé, un vrai bonheur) et en plus je suis lâche. (gros malus de commandement, et en relation avec les vassaux. A cause de mon erreur de lui laisser vivre sa vie) Mais malgré ça, je suis quelqu'un de juste, qui a l'esprit vif (+3 à toutes les stats, génie c'est +5) d'aimable, de charitable et j'ai quand même quelque notion de la guerre que m'a enseignées mon père, je suis un soldat endurci. (+3 martial, -1 érudition et + 0,50 en santé. Cette compétence peut augmenter quand je mène des troupes au combat) Donc, dès le départ, je dû distribuer de nombreux cadeaux pour apaiser mes vassaux, heureusement les caisses étaient pleines d'or. Ca me permit de faire face au plus pressent, la guerre contre l'émir de Tunis.

    Les troupes sont lancées, j'en prends le commandement, et malgré ma lâcheté je fais ce que je peux. Ayant plus de troupe, c'est vite plié en fait. La guerre est gagnée, et j'ai ainsi 3 territoires sur 6 que compte l'émira de Tunis, je m'empare du titre et comble de joie l'émir de Tunis devient simple wali (Baron) et un cheikh ne peut pas être le vassal que quelqu'un de moins titré que lui. Il reste donc 3 cheikha, j'en vassalise un qui comprend vite où est son intérêt. Les deux autres résistent, ce n'est pas grave, je dois cependant les laisser tranquille car l'émir du Songhaï, le fils de celui que mon père à placer sur le trône se rebelle, il ne veut pas d'un lâche comme suzerrain.

    Je démobilise donc mes troupes qui étaient à Tunis et magie d'Allah, elles se retrouvent toutes instantanément à la maison (ouais, c'est un exploit du jeu). Je les remobilise sur le champ, et je file vers le sud, en chemin je ralie les troupes d'autres vassaux, comme l'émir de Tombouctou et celui de Gana. Mes troupes sont deux fois plus nombreuses et en plus quand j'arrive les ennemis sont affaiblis après avoir fait le siège de la capitale de l'émira du Mali. Belle aubaine, j'attaque tout de suite et je les mets en déroute. Après avoir repris les territoires perdu, les troupes de l'émir du Mali se joignent avec plaisir à moi pour finir de mater l'émir du Songhaï. Donc, cet homme en fait ne possédait qu'un Wali à Barcelone (petite astuce, si tu vassalises quelqu'un et qu'ensuite tu fais la guerre pour lui faire avoir le titre qu'il voulait, il reste ton vassal. Pas de risque qu'il te dise "merci, c'était gentil mais maintenant ici c'est chez moi, oust) Donc à la fin de la guerre, je lui prends son titre m'émir et je le donne à un des comtes du Songhaï. A ce moment là, mes vassaux sont presque tous pacifiés, les cadeaux, les titres honorifiques et le temps ont fait leur office.

    Il me reste donc à revenir à Tunis pour m'occuper des deux derniers cheikha. Je leur délcare la guerre ne même temps et encore plus rapidement, je les écrase. Tunis est à moi en entiers, je les distribue à des courtisans et j'offre l'émira au cheikh qui m'a de lui même prêté allégeance. Lorsque je prends possession de tous les titres de cet émira, j'ai enfin de assez de territoire sous ma tutelle pour revendiquer le titre de Sultan d'Ifriqya (la bonne orthographe). Je le devins donc et je m'empresse de demander à l'émir de Tripoli et l'émir de Cirénaïque de me reconnaitre comme leur suzerain légitime et de me prêter allégeance. L'émir de Tripoli refuse, il dit que notre différence de rang n'est pas si grande que ça et qu'en plus je fais partie d'une autre culture (je suis maghrébin et lui bédouin) et ça malgré qu'il m'apprécie assez et que je sois bien plus puissant que lui. Tans pis, je ne peux rien faire pour le moment, j'essayerai de le faire changer d'avis. Ca se passe mieux du côté de l'émir de Cirénaïque, lui est de ma culture et me reconnait tout de suite comme son souverain légitime et me jure fidélité en échange, il conservera ses terres et bénéficiera de ma protection en cas d'envie belliqueuse du Sultan Faramide qui est juste à se frontière est.

    Une chance pour moi, Tripoli est attaqué par le Roi de Croatie qui a des vues sur lui. J'offre de rejoindre la guerre et l'émir accepte. Cette guerre est vraiment simple, mes soldats restent sur les navires qui sont au large, là où rien ne peut les touchers et débarquent quand il faut pour tuer les hommes de Croatie. C'est une tactique peu fair-play mais elle permet de mettre très vite un terme au conflit. Malgré de nombreuses batailles, je n'arrive toujours pas à progresser dans l'art de la guerre, ma réputation de Lâche elle aussi reste. Donc j'en reviens à Tripoli, la guerre se finit, l'émir est aux anges et je lui redemande de devenir mon vassal... Cet ingrat refuse encore...

    Laissant Tripoli pour le moment, je me tourne vers l'Espagne. Il s'y est passé beaucoup de chose. Sur les 5 royaumes chrétiens qui la composait (Galice, Aragon, Castille, Léon, Navare), il ne reste plus que la Galice (qui commence à se faire déborder par les émir de Grenade et de Valance), Navarre est dirigé par le fils du roi de France et est indépendant de celui-ci mais réduit à seulement trois comtés, Aragon qui est dirigé par une femme et qui ne compte plus qu'un seul comté, le Haut-Aragon, Léon et Castille n'existant plus ayant été absorbé par les émirs de Grenade, de Valence et par le Roi de Galice, seul les titres subsistent et sont aux mains du Roi de France. Et il y a moi, je possède les émira de Barcelone et de Mursie. Si je veux m'emparer de plus de terre en Espagne, je dois agir maintenant, dans dix ans il n'y aura plus de Chrétiens à tuer. Je décide de commencer par Aragon, il n'y a plus qu'un seul comté et ses deux alliés, Navare (qui n'a même plus 2000 hommes à lever) et Galice (qui est déjà très occupé comme je l'ai déjà dit) ne pourront rien pour elle.

    Je lance donc une guerre sainte contre la reine d'Aragon. (justification religieuse, ça permet d'attaquer sans pénalité et sans avoir de droit sur les terre, cerise sur le gâteau, les vassaux ne râleront pas qu'on mobilise leur troupe vu qu'on combat pour Dieu. Seul problème, les autres nobles du coin qui ont la même religion risquent très fort de s'allier entre eux pour nous attaquer ça peut parfois virer au cauchemars quand on voit débarquer 25 000 ou 30 000 hommes qu'on attendait pas) Je mobilise mes troupes à Barcelone, 8000 hommes, largement assez pour venir à bout d'un comté mais par prudence, je fais venir 5000 hommes de Murcie et une armée de 15 000 hommes de mes troupes personnelles qui resteront sur les navires et n'interviendront que si un roi puissant se mêle de ma guerre sainte. Mes craintes n'étaient pas fondées, seul le Roi de Navarre et de Galice répondirent aux appels à l'aide désespérer de la reine d'Aragon. Navare fut mis en déroute en une seule bataille contre les troupes de Murcie, celle de Barcelone vainquirent les hommes d'Aragon et assiégèrent ses places fortes. Galice n'envoya personne comme je l'avais supposé. Une guerre éclaire, rondement menée et la fin du royaume d'Aragon qui disparu à jamais.

    Juste après cette guerre qui ne m'a rien couté, je lance une nouvelle guerre sainte sans attendre. J'offris quand même le comté du Haut-Aragon à mon successeur au lieu des Canaries comme le fit mon père. J'attaquai donc, le Duché d'Aragon aux mains du roi de Navare. Je mobilisai là plus de troupe. J'avais 25 000 hommes de mon domaines réparti en 5 armées, 4 de 5000 et une de 10 000 celle que je menais personnellement. Donc je passai par Barcelone pour attaquer Aragon qui est juste à côté. 3 armées de 5000 hommes assiégèrent les places forte, les deux autres se chargeant de balayer les troupes ennemies. Ce royaume déjà à bout de souffle ne tint pas la distance, même l'intervention du comte de Toulouse ne changea rien. Le futur Roi de France me céda donc les deux comtés du duché d'Aragon qu'il possédait. Le troisième appartenant déjà à un musulman.

    Ces guerres m'ont très peu coutée et rapporter énormément de piété et de prestige. En plus, j'ai réussi à comprendre un peu mieux l'art de la guerre, c'est capital si je veux pouvoir le transmettre à mon fils. Au niveau personnel, je fais des mariages intéressant qui officialisent des alliances avec les Fatamid, les Seljuk et les je-sais-plus-qui-de-toute-façon-ils-ont-pas-duré-longtemps. Le dernier mariage, je marie une femme de basse naissance mais qui est un vrai génie. Il y aura bien un de mes fils qui héritera de l'intelligence de sa mère et de fait ça arrive... Je dois donc très vite améliorer mes compétences militaire pour que mon fils en hérite, pour ça je dois me battre... Et je me souviens de l'émir de Tripoli et de ses refus obstinés de me jurer allégeance. Ses territoires sont de jure sous mon autorité, je peux donc lui déclarer la guerre pour les reprendre. Malheureusement, je ne peux que revendiquer un territoire à la fois.

    Je me bats contre l'émir de Tripoli et je gagne. Je lui prends ses cheikha un à un et entre deux guerres, j'aide mon beau fils l'émir de Grenade à finir de prendre ce qui reste de la Galice. Ca dure des années, pendant ce temps, mes compétences militaire ne s'améliorent pas. Je suis un fin tacticien mais ce n'est pas assez. J'ai le fils que je veux sous ma tutelle mais il a des grands frères, je suis obliger de les tuer à leur majorité pour être sûr qu'ils ne gêneront pas mon fils préféré, Jaffar. J'aimerais aussi prendre les armes pour aider le sultana Faramide à défendre Jérusalem mais il n'a pas besoin de moi. Les shiites se débrouillent bien et repousse les envahisseurs à la mer. Grâce à moi, mon beau-fils à doubler ces possessions en peu de temps, il faut que j'arrête de l'aider dans ses guerres où il finira par devenir trop puissant et envahira le sud de la France. Je me fais vieux, je dépasse allègrement les 60 ans et je dois trouver un conflit... Et je le trouve en Anatolie où les Faramid se battent contre Byzance. Je les rejoints donc tout en continuant à battre contre l'émir de Tripoli qui voit ses territoires diminuer à vue d'oeil.

    Finalement, je finis par prendre la direction de l'émira de Tripoli que je distribue à des courtisans compétant et satisfaits. Ca y est, le rêve de mon père, initié par mon grand père est accomplis, je possède les territoires, du Mali à Cirénaïque. Et je guerroie dans plusieurs guerres d'affilées, tuant les byzantins en Anatolie, les Coromans en Crimées. Les années passent, ces guerres je ne les mène qu'avec une seule armée de 12 000 hommes affrontant les armées ennemies de mes alliés mais ne perdant pas de temps à assiéger les places fortes. Ca me rapporte énormément de prestige et aussi de piété quand je combats les infidèles. Ca me permet aussi de rapporter beaucoup d'or et pas mal de prisonnier, j'ai eu le roi de Croatie dans mes geôles et quelques Duc, Doux et autres dans mes prisons me rapportant de belle sommes en rançons. J'ai fais comme mes deux prédécesseurs, j'ai construis de nombreux bâtiments, me renforçant beaucoup.

    Enfin, je réussi à devenir un brillant stratège, mon fils héritier de son côté était le seul survivant avec un très jeune frère. C'était un jeune homme brillant, juste, tempéré, travailleur et surtout je lui avais enseigner beaucoup de choses. Lorsqu'il eu 16 ans, il devint directement un stratège brillant. J'étais très vieux, et je combattais encore à l'avant avec la troupe. Ce qui arriva était logique, je fus blessé et je sombrai dans le coma. A peine un mois après ça je mourus. Mon règne ne dura que 22 ans, mais les nombreuses batailles que j'ai menées m'ont permis de devenir aussi célèbre que mes illustres parents. Malgré tout ces combats, jamais je ne pu me libérer de cette réputation de lâche et je n'eus pas le temps de lancer un Djihad contre les infidèles, j'étais déjà trop vieux quand je suis devenu Sultan et c'est sous le nom de "Juste" qu'on me rendit hommage.

    Et donc, après que mon père eu trouvé la mort au combat, alors qu'on le prenait pour un lâche, que moi Jaffar, je deviens Sultan. A la différence de ce qui se passa lors de l'accession au trône de mon père, mes vassaux m'accueillirent tout de suite. Mes qualités et l'or aidèrent beaucoup. Mon premier acte fut d'emprisonner mon frère, je ne voulais pas que quelqu'un puisse se servir de lui ou que mes petits enfants aillent à combattre leurs petits cousins dans 100 ans. J'épousai ensuite deux princesses, une d'Egypte et une de Perse, je décidai de faire comme mon père, je pris une femme était un génie, nos enfants auront deux fois plus de chance de l'être comme ça. Comme Tous va bien dans le royaumes, je décide de partir en pélerinage à la Mecque tout de suite. L'émir de Tombouctou n'a jamais fait le pèlerinage, en tant que bon musulman et bon suzerain, je lui offre le voyage et nous le faisons ensemble. En chemin, je me rends compte que le capitaine du navire à pour but de nous revendre comme esclave, ni une ni deux, je prends les armes et avec l'aide des autres pèlerins, nous tuons tous les marins, le combat finit lorsque j'enfonce mon épée dans la gorge du capitaine. J'en apprends aussi plus sur la manière de s'exprimer, et sur l'humilité.

    Je reviens donc de mon pèlerinage, et je me rends compte, que Majorque, qui était sous la coupe des descendants des émir de Mursie à qui mon grand-père avait pris leur titre, donc je me rends compte que maintenant, c'est les Catholique de Gêne qui contrôlent ces territoires. Je lui déclare la guerre pour reprendre ces terres perdues par l'islam. Le Duc de Gêne n'est pas content, il possède une partie de Toulouse et quelque comté au nord de l'Italie, malheureusement pour lui, pas assez pour me barrer la route. Cette première guerre montra à tous le monde que j'étais doué pour ça et que je détestais les infidèles. Majorque ne fut qu'un gallo d'essais.

    Je me souvenais des récits de mon père alors qu'il combattait les Byzantins en Anatolie. A ce moment là, il aida les shiite à réussir leur Djihad négligeant d'en lancer un lui même. C'était une grave erreur certainement dû à la vieillesse. Mais les récits restèrent, l'opulence et surtout les divisions de l'ennemi. Je n'eus pas longtemps à attendre, à peine une année ou deux et l'occasion se présenta. Presque tous l'Empire Byzantin subit des révoltes. Je décidai donc de frapper pendant que l'ennemi était affaiblit. Je me servis de mon titre de Calif et appela à la guerre Sainte contre la Grèce. Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas mobiliser tant de troupe. Plus de 55 000 hommes participèrent, presque 1/3 de mes troupes féodales. J'arrivai donc en vue des côtés grecques, débarquant trois armées de 7 000 hommes qui commencèrent à assiéger les places fortes ennemies. Le reste de mes hommes restant dans les navire, tous près à débarquer sur l'heure lorsque les troupes ennemies arriveraient... Et elles arrivèrent.

    Tout d'abord, j'invitai mes alliés à me rejoindre, deux Sultans... Ils acceptèrent mais n'envoyèrent pas de troupe pour me prêter main forte. (je râle pas, j'ai dû le faire 100x au court de cette partie Very Happy) Ce n'était pas un problème. Les 15 000 premiers hommes qu'envoyèrent les Byzantins fondirent comme la vérole sur le bas-clergé, sur mes troupes. 15 000 contre 7000 même avec les bonus de défense ce serait un massacre... Mais j'avais 24 000 hommes à bord des navires, 31 000 contre 15 000... seulement 4000 byzantins survécurent à la première bataille. 20 000 hommes rembarquèrent tout de suite pour éviter les problèmes de ravitaillement, les 10 000 composant mon armée personnelle rembarquèrent aussi mais pour partir de suite vers là où se dirigeait l'armée Byzantine en déroute. J'arrivai avant eux et quand ils pensaient être en sécurité, je leur fondis dessus. Il n'y eu pas de survivant à part quelque nobles qui furent fait prisonnier.

    Les rebellions en cour, la grosse défaite causée par mon armée laissèrent les Byzantins à genoux. Ils engagèrent donc l'ordre des Chevalier Hospitalier pour me battre. Malgré leur nombre réduit, à peine 6000 renforcé par 5000 Byzantins, ils furent un ennemis puissant. J'étais un brillant stratège, déjà aguerris et courageux par dessus tout mais le Grand Maitre l'était aussi. Une armée venant par la mer appartenant au roi du Norvège venu aider les Byzantins mobilisa une partie de me troupes de renfort, ce qui me laissa 15 000 hommes pour affronter l'ordre de chevalier. J'arrivai à les battre de justesse. Mais je subis des pertes lourdes, la moitié de mon armée était morte. Heureusement, quand j'avais appris l'arrivée de l'ordre de chevalier, j'avais levé des troupes supplémentaire qui vinrent à point en renfort remplacer les pertes de mes armées. La fin était proche, le roi de Croatie n'arriva pas à prendre pieds sur la terre de Grèce, l'Empereur Byzantin quémanda la paix, j'acceptai.

    Ce fut une victoire énorme, à la fois pour notre foi mais aussi personnelle car j'héritais directement de tous les titres conquis et du titre de Sultan de Grèce. Je distribuai tous les titres sauf ceux de sultan et de sheikh de Byzance car j'avais réussi à prendre la capitale Byzantine aussi. Il y eut un bémol, une partie de la Grèce ne m'est pas revenue, ceux en rébellion contre leur suzerain ne m'étaient pas revenu. Donc tout de suite à la fin de la guerre je pris un comté en plus, l'émira de Cénaïque conquit deux autres et devient l'émir d'Athène.

    La suite demain, j'ai encore un héritier en plus donc, y a encore des choses à dire Very Happy
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    Message par Corran Jeu 9 Aoû - 18:44

    Je poursuis mon récit, je suis le Sultan Jaffar, je viens de réussir un Djihad à moi tout seul. Maintenant, il va falloir conserver ces territoires et ne pas les perdre comme la Scissile et le sud de l'Italie qui ont été pris puis perdu par mes prédécesseurs Calif.

    Très peu de temps passe et la rébellion qui déchire l'Empire Byzantin finit. Je ne peux plus ramener dans mon giron les comtés restant, tans pis j'ai déjà assez à faire avec mes nouvelles terres. Un voisin n'arrête pas de m'embêter en m'envoyant messager sur messager pour avoir mon opinion sur tout. Il n'est pas méchant mais c'est très agaçant, je pourrais faire passer un message, par exemple en faisant clouer les chapeau du messager sur sa tête... Mais je préfère lui faire un présent, je suis très bon jardinier, je lui offre une variété de rose que j'ai créé, peu de temps après, mon cadeau est rendu célèbre dans tous l'Islam. (en vrai, j'ai gagné le trait jardinier, +2 en intendance \o/) Pendant mes déboires avec ce voisin gentil mais ennuyant, je mets mon Imam en Grèce où il doit convertir le peuple. L'autorité morale de ma religion renforcée par mon Djihad et le petite guerre sainte contre Majorque, m'assure une chance de réussite accrue. Cependant, de nombreux paysans se révoltent et je dois les calmer à tour de rôle.

    Quelques années après ma prise de la Grèce, le Pape décide qu'il doit réagir. Il lance une croisade contre moi pour récupérer les terres Grecques. De nombreux Duc se joignent à lui, le roi de Croatie, la Reine du Danemark, le chef de l'ordre des Hospitalier qui n'a pas digéré sa défaite et celui de l'ordre Teutonique mais pas d'Empereur. Je lève mes troupes en vitesse, j'en prends 50 000 divisée en 5 armées, et j'en prends 15 000 pour mon armée. J'appelle aussi mes alliés, deux Sultans, d'autres me rejoignent spontanément comme les deux émirs d'Espagne. Je suis un brillant stratège, j'ai pris ces terres, j'en connais les capacités de défense. J'établis un plan imparable, toutes mes troupes restent sur les navires le long de côte Grecque, l'ennemi débarque et je fonds sur lui. L'armée du Pape, 5 000 hommes est vite balayée dès les premiers combats. Celle du Danemark, 10 000 hommes séparés en trois vagues est décimées. C'est alors que les troupes Fatamides arrivent, le Sultan à levé autant d'homme que moi et va jusqu'à attaquer tout ceux qui viennent du nord.

    Nous interceptons les chevaliers Teuton qui descendaient par le sud-ouest. 15 000 hommes, bien dirigés mais ils n'avaient aucune chance. 35 000 hommes que je dirige les tuent tous jusqu'au derniers, seul une poignée dont le maitre de cet ordre, s'enfuit à toutes jambes. Le temps que nous remontions sur les navires et que nous faisions le tour de la Grèce pour arriver à l'est, les hospitaliers sont interceptés par les Fatamides, 10 000 chrétiens contre 13 000 Fatamide, la bataille est équilibrée jusqu'à ce que je débarque à la tête de 25 000 hommes. Les deux Ordres ont mordus la poussière, moi je me frotte les main et je remonte sur mes navires. Aucun infidèle n'arrive à prendre pied en Grèce. Mes deux alliés Sultans portent même la guerre chez eux. Je laisse donc 25 000 hommes sur les côtes Grecque, j'en prends 12 000 et je pars assiéger Rome.

    J'aurais pu attendre, chaque jour qui passait sans qu'un seul de mes territoires ne soit pris, décourageait les attaquants et me rapprochait de la victoire. Seulement, je ne résistais pas à piller la ville sainte des infidèles. Les troupes de renfort de la reine du Danemark se firent passer à la moulinette par mes hommes resté en Grèce, mes alliés ne restant pas inactifs, empêchèrent les troupes ennemies de se rassembler. A Rome, le siège de la ville se passait moyennement, même si je brisai plusieurs sorties ennemies, la maladie et le siège en lui même vinrent faire des ravages parmi mes hommes. 4 000 hommes venant de Barcelone vinrent m'aider. Cela dura plus d'un an, mais je pris Rome, la croisade qui s'enlisait, le massacre de ses troupes et de deux ordre chevaleresque, la prise de sa ville convainquirent d'accepter la paix que je lui proposais.

    Cette victoire fut presque aussi grande que celle du Djihad. Je gagnai énormément de piété, de renommée et surtout, j'avais fait baisser l'autorité morale des Catholiques. A ce moment là, je me décidais à continuer à attaquer les infidèles mais avant ça, je laissa passer quelques années, le temps d'élever mes fils, surtout le petit Muzaffaraddin, une vrai génie me surpassant même et doué en de nombreuses choses mais surtout naturellement pour tout ce qu'il fait à la base. (comprendre par là que ses stats de base, sans aucun trait sont monstrueuses) Donc au bout de plus de vingts ans de règne, j'ai amassé plus de terre, de prestige et de piété que mon père et mon grand-père réunit. Je continue en essayant de rassembler les possessions Grecques qui me manquent. Un seul Doux (et j'ai bien noté Doux) a réussi se guerre d'indépendance. Le Doux de Crête et de Samos et comte de Lycie. Je lui déclarai une guerre sainte pour la Crête.

    Je n'eus besoin que de 15 000 hommes. Deux armées de 5000 pour les deux comtés à prendre et 5000 en réserve. Quelques batailles et siège plus tard malgré l'aide de sa femme, duchesse de Dioclée (un peu au nord-ouest de la Grèce), je lui prends ses deux comtés, sauf ceux de Doux de Samos et comte de Lycie. Je vais même plus loin, je lui prends aussi le titre de Doux de Crête. Je n'ai que faire de ce titre, il m'encombre et donc je le donne à un de cheikh de Crête fraichement nommé. Tous se passe bien, les Fatamides finissent de prendre le reste de l'Anatolie, l'Empire Byzantin se réduit fortement. Les années s'écoulent comme un torrent, mon fils Muzaffaraddin qui n'est pas loin d'être majeurs promets d'être le plus doué de notre dynastie, ses frères meurent les uns après les autres, ce sera lui ou personne qui me succèdera.

    Pendant que je prenais la Grèce, quelque chose d'important ce passa. Venu du lointain orient, la horde d'or déferle sur l'Europe de l'est. Les royaumes de Russies, de Novgord, de Smolensk, les Sultana de Corman, de Bulgarie de la Volga, les villes de Moscou, Kiefs, Minsk et Pskov furent pris par elle. Cette horde est pour l'instant arrêtée juste devant la Pologne, et essaye de consolider ses nouveaux territoire. Il est certain que les monarques d'Europe n'essayeront pas de reprendre ce qui a été perdu de peur que j'en profite pour prendre leur terre. En Italie, Gêne n'est plus indépendante, le SERG a fini par réussir à l'annexer, ma prise de Majorque n'étant pas pour rien là dedans. Il ne lui reste plus qu'un morceau du duché de Toulouse qu'essayera de prendre sans succès l'émir de Grenade à plusieurs reprises. Le Royaume de Bretagne re-fondé il y a 80 ans a déjà disparu, la France récupéra ses titres plus un comté et le duc de Munchster d'Irlande lui prit le reste. Par d'habilles jeux de mariages, l'Ecosse récupéra Bérry, Blois, Touraine et Charue en pleins centre de la France. La France elle, réussit à hérité d'une partie de L'Angleterre, tout Ereford et Glousester. L'Angleterre elle, s'empara de la Flandre au court d'une guerre de revendication et d'une partie de L'Irlande. Le dynastie Fatamide qui régnait sur le Sultanat Egyptien s'éteignit, remplacée par les Qadirid, la dynastie Seljuk qui régnait sur la Perse s'éteignit également, remplacée par les Semenderid. (et c'est là que je comprends pourquoi c'est pas le nom du Sultanat principal qui apparait sur le carte... c'est le nom de la lignée qui apparait, je suis un Almodavid)

    Mon fils devient majeure et brillant stratège, quelques jours plus tard à l'age avancé de 87 ans et après 62 années de règne, je meurs de mort naturelle (si si, je vous jure, ça c'est goupillé tout seul) J'ai étendu ma religion plus qu'aucun Calif ne l'avait fait avant, je n'ai cessé de combattre les infidèles, laissant mes frères musulman en paix, je passai à la postérité sous le nom de Jaffar le confesseur.

    C'est donc presque le jour de mes 16 ans, que moi Muzaffaraddin, devint le Calif de la foi sunnite, le sultan de Mauritanie, de Grèce, du Mali et d'Ifriqya. Je suis véritablement un génie, tous mes vassaux sont heureux de me voir prendre la succession, comme mes parents avant moi j'ai le souci de ne pas rendre ma dynastie décadente et j'ai aussi appris les leçons données par mon père, j'emprisonne mes deux petits frères tout de suite, ils mourront très vite en prison. Mon voyage à la Mecque se passe très bien, je vis de belles aventures comme celles de mes illustres parents. Revenu humble et meilleurs intendant, ces traits compléteront à merveille mes autres qualités, je suis juste, patient, travailleur, tempéré mais mon intelligence supérieure me fait faire preuve d'un certain cynisme envers la vie ce qui peut déplaire à certains, surtout les plus fidèles.

    Je décide donc de reprendre là où mon père s'était arrêté et je déclarai la guerre sainte contre le Doux de Samos. C'était un faible, déjà blessé. Ma première guerre se passa très bien, malgré l'aide de sa femme (oui encore) mes 15 000 hommes le bat et conquiert deux comtés sur les trois. Le dernier comté appartenant à un autre duché. Donc après lui avoir usurpé son titre de Doux de Samos et donné à un vassal, il ne lui resta plus qu'un seul comté. Les titres de jure de la Grèce qui ne sont pas à Byzance sont presque tous à moi, seul reste celui de Lycie, hors de portée à cause d'une trêve. J'en concevrai quelques sueurs; un prince Fatamide lui déclarant la guerre, heureusement pour moi, il n'arriva jamais à le prendre.

    Je suis donc face à un choix, soit j'attends une rébellion dont les Byzantins ont le secret, soit je l'attaque au fait de sa splendeur... Je prends le second et je lance un Djihad contre le reste des possession Byzantines en Grèce. Choix judicieux car là d'un seul coup je pourrai tout récupérer. Cette fois, je mobilise 70 000 hommes, soit la moitié de mes troupes. Le temps que je rassemble mes troupes, quelques place fortes en Grèce sont assiégées dont Byzance même. J'appelle mes alliés, les Qadirid, les Mirdasid une dynastie assez récente qui contrôle le Sultanat de Syrie et les Semenderid. Les troupes Byzantines sont complètement débordées. Nous arrivons du sud, de l'est et de l'ouest. Peu de gens répondent à l'aide demandée par l'Empereur, quelques duc. Seulement, malgré que la guerre se passe bien, une chose inattendue arrive. Les Qadrid sont bien plus agressifs que moi, ils ne maitrisent pas bien non plus les stratégies les plus fines. La seule qu'ils connaissent, c'est de foncer dans le tas avec beaucoup d'homme, ne tenant aucun compte des lignes d'approvisionnement ce qui a pour effet de provoquer deux choses. La première, leur troupe finissent par faire des morts chez moi en causant des problèmes d'approvisionnement renforcé par le fait qu'elles me suivent vu que nous sommes alliés. La seconde, la partie de participation à la guerre des Qadirid rattrape dangereusement le miens. Comme c'est un Djihad, les possessions iront à celui qui a le plus participé à la Guerre.

    Je dois donc faire en sorte de me presser, j'ordonne à mes capitaines d'assaillir les forteresses ennemies au lieu de les assiéger. Ca me coute énormément d'homme, plusieurs milliers mais ça en vaut la peine, l'Empereur était déjà découragé et là il est prêt à se rendre. Tout juste à temps, j'arrive à faire la paix avec l'Empereur Byzantin, le reste de la Grèce me revenant. Pendant des semaines des festivité parcoururent le monde Arabe. La Grèce était complétement conquise, ne restait que la Lycie mais le prince Qadirid qui l'attaquait a dû laisser tomber lors de la croisade, et ce comté est sans suzerain. Le temps que je distribue les titres, il en eut tellement que je dû même nommer des gens qui n'étaient pas de ma culture ou des ambitieux. Seul chose, je ne créai pas les titres d'émira, j'attendrai que mes vassaux aient des descendants, de voir lesquels sont les plus fidèles et ensuite je leur donnerai ces titres. (en fait, ça permet de stabiliser la région, aucun n'étant assez fort ni n'ayant de revendication sur son voisin. Je créerai ces titres et les donnerai à la génération suivante quand la région sera entièrement pacifiée)

    Donc ma trêve avec le comte de Lycie est terminée, la croisade aura pris presque 4 ans contre dix pour celle de mon père. Donc je l'attaque est sans surprise ni difficulté je gagne. Ayant déclarer une guerre de jure et non une guerre sainte, le comte ne perd pas son titre mais est vassalisé. Ca pose un problème, premièrement, ça fait 30 ans que mon père puis moi lui prenons ses titres, ensuite il est orthodoxe et donc il ne m'aime vraiment pas. Au lieu d'attendre qu'il se rebelle, je prends les devants et je lui envoie un ami haschichin. Sa fille hérite, même si elle est aussi une infidèle, elle est enfant et en plus elle n'a jamais connu son père autrement que comme un comte faible. Elle restera donc en place jusqu'à ce que j'en décide autrement.

    A ce moment, j'avais deux choix de conquête possible. Le duché de Toulouse en France, indépendant et réduit à trois comtés, il tomberait vite et m'ouvrirait la voie vers la France. Second choix, le duché de Dioclée, celui-là même qui avait aidé le Doux de Crête et Samos. Le temps n'avait pas été clément avec la duchesse... Duchesse elle ne l'était plus, son titre et un de ses deux comtés repris par un vassal Byzantin. Son maris était mort, et avait perdu toutes ses possessions. Je décidai donc que ce serait elle, juste parce que je voulais m'étendre et usurper le titre de l'Empereur de Byzance et parce qu'elle était indépendante. (là où il ne faut la moitié des territoires de jure pour les autres titres, pour usurper un titre d'Empereur il en faut 80%, ça en fait un gros paquet, j'en suis qu'à 40% pour le moment.)

    La guerre sainte déclarée, je n'envoyais que 10 000 hommes assiéger ses places fortes, et 5000 en renfort dans les navires au cas où. Son armée de 2000 hommes ne tient qu'une seule bataille, à peine une escarmouche quand on compare au combat mené lors des Djihad. J'en suis là maintenant, j'assiège cette pauvre comtesse en attendant de ré-attaquer les Byzantins quand la trêve sera finie.
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    Message par Ju Jeu 9 Aoû - 19:42

    C'est donc comme ça que ça c'est passé ! oO
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    Message par Corran Jeu 9 Aoû - 20:54

    Farpeitement !
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    Message par Ju Jeu 9 Aoû - 21:27

    C'est super sympa à lire même si ça ne me donne pas du tout envie de jouer au jeu (totalement à l'opposé de mes centres d'intérêt vidéoludiques).

    Tu perds comment ? Quand y a plus de descendance ?
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    Message par Corran Ven 10 Aoû - 8:18

    Oui, si tu n'as plus de descendance ou plus de titre.

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