Neo Midgar

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    Histoire générale

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    Message par Oddjob Lun 2 Avr - 18:38

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    Oddjob
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    Message par Oddjob Ven 6 Avr - 17:13

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    Message par Ju Sam 7 Avr - 17:27

    Très intéressant à lire, j'aime bien. Malheureusement je n'ai pas assez de neurones à investir là dedans actuellement.
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    Message par Sisou Mar 8 Mai - 14:46

    Je poste mes urchonies que j'ai récupérées dans le forum de l'en-face, pour ceux-celles-"celas" qui n'ont pas envie d'aller sur l'autre forum.



    Le point de divergence : Lors de la bataille d'Otumba (http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%27Otumba), le 7 juillet 1520, une flèche perdue tue La Malinche. Privé de soutien et surtout de conseil de la femme, Cortès perd ladite bataille. Sa troupe est anéantie.


    - Très peu de survivants parviennent à s'échapper. Les autres sont faits prisonniers et emmenés à Tenochtitlan où ils seront sacrifiés.
    - Il est très clair non seulement depuis longtemps que Hernan Cortès ne peut être Quetzacoatl, le dieu serpent à plumes, mais en plus sa défaite apporte la démonstration que les barbares de l'est ne sont pas invincibles en bataille rangée.
    - Renforcé par sa victoire, l'empereur Cuitlahuac envoie des émissaires aux Tlaxcaltèques pour leur proposer la paix.
    - Surpris par l'anéantissement des Espagnols, ceux-ci ne peuvent qu'accepter la paix, en attendant d'autres occasions de surprendre les Aztèques.
    - Les Aztèques répriment dans le sang les autres cités qui s'étaient rebellées contre eux. Les sacrifices augmentent.
    - Les survivants de la bataille d'Otumba parviennent enfin à Vera Cruz où ils firent le récit à l'un des commandants de Cortès. Troublé, celui-ci s'efforce de se rallier Panfilo de Narvaez (qui était venu capturer Cortès sur ordre du gouverneur de Cuba) dans le but d'échapper à l'accusation de trahison envers ledit gouverneur. D'ailleurs, les soldats de Narvaez voient dans la mort du rebelle Cortès le signe de la punition divine.
    - Le commandant envoie une lettre à Diego Velasquez lui relatant les circonstances de la défaite d'Otumba.
    - Le parti belliciste et hostile à la Triple Alliance prend le pouvoir à Tlaxcala et engage les hostilités contre les Aztèques.
    - Des émissaires de Tlaxcala sont envoyés à Vera Cruz supplier les Espagnols de s'engager à leurs côtés. On les fit patienter en cherchant à gagner du temps.
    - Diego Velasquez, ravi de la mort de son rival Cortès, a des ambitions de devenir le nouveau gouverneur, sinon le vice-roi du nouveau continent. Il envoie donc des petits renforts à Vera Cruz par précaution et une lettre au roi d'Espagne Charles Quint. Il espère asseoir sa légitimité auprès des troupes espagnoles.
    - Les Tlaxcaltèques, vaincus, se réfugient dans leur cité. Les Aztèques commencent le siège.
    - L'Empire Aztèque fait une erreur en faisant ledit siège sans envoyer une troupe puissante à l'assaut de Vera Cruz.
    - La lettre parvient enfin à la cour de Madrid. Déjà mentionnés dans les lettres de Cortès envoyés auparavant, l'abondance de l'or et l'horreur des sacrifices et du cannibalisme incitent Charles Quint à envoyer une troupe supplémentaire ainsi que des lettres de provision établissant Diego Velasquez comme vice-roi de la Nouvelle-Espagne s'il conquiert le pays.
    - Tlaxcala tombe. Durant ce temps, l'empereur meurt de maladie. Cuauhtémoc lui succède.
    - Encouragé par les victoires, les Aztèques se mettent en route vers Vera Cruz.
    - Affaiblis par le siège de Tlaxcala, ils se font anéantir par les défenses espagnoles.
    - Cependant, les Espagnols ne poussent pas leur avantage, attendant les ordres du gouverneur de Cuba.
    - En attendant l'arrivée de nouveaux renforts, l'Empire entre dans une sorte de statu quo.
    - Les troupes fraiches arrivent enfin à Vera Cruz. Mieux équipés, plus nombreux, les Espagnols écrasent les Aztèques sur leur passage malgré des pertes dues à des guérillas.
    - Nouveaux rébellions contre la Triple Alliance. Les rebelles s'allient de nouveau aux Espagnols.
    - Siège de Tenochtitlan. Du fait de l'affaiblissement des combats précédents et de la puissance renforcée des Européens, le siège fut plus court que dans notre monde.
    - Prise de Tenochtitlan. L'empereur Cuauthémoc est exécuté ainsi que d'autres dignitaires aztèques.
    - Effondrement de l'Empire Aztèque.


    Résultat : Après quatre années de guerre depuis le débarquement de Cortès, l'Empire Aztèque s'écroule. Les habitants sont fauchés par des épidémies importées d'Europe. Du fait de la résistance aztèque, les explorations et l'exploitation de nouvelles terres sont inévitablement retardées. Plus tard, les Espagnols feront face à un Empire Inca qui vient de terminer sa guerre civile. La conquête sera probablement plus longue et plus dure que dans notre monde.



    Le point de divergence : Lors du match de coupe du monde 1982 (France - RFA), Harald Schumacher est expulsé par l'arbitre intransigeant.


    - La RFA finit à 10.
    - Les Français marquent coup sur coup deux buts.
    - Les Allemands tentent vainement de coller au score en marquant un but. Le match se finit sur une victoire de la France.
    - De l'avis des spectateurs et des commentateurs, le match ne fut pas impressionnant et ne rentrera pas dans les annales.
    - Les Allemands éliminés, l'équipe de France affronte l'Italie de Dino Zoff en finale.
    - Les Français peinent face au catenaccio et au gardien infranchissable.
    - Plus le match dure, plus le gardien italien écoeure les attaquants.
    - Cependant, les Italiens n'arrivent pas à marquer un but.
    - Sur une situation désespérée et sur un dernier coup franc, Platini place le ballon à la gauche du gardien. Celui-ci croit attraper mais relâche le ballon par erreur. Stupeur des commentateurs : Dino Zoff fait une Arconada en avance.
    - L'Italie est battue et la France devient championne du monde.
    - Dans notre monde, on appelle une Arconada une grosse erreur du gardien. Dans le monde parallèle, on la baptise une Zoff.
    - La France participe à sa coupe d'Europe à domicile. Elle espère récolter le doublé Monde-Europe.
    - Pleine de confiance, elle élimine ses adversaires et parvient jusqu'en finale.
    - Durant le match Espagne - France, Luis Arconada ne répète pas l'erreur de Dino Zoff. Il prive les Bleus du doublé Monde - Europe. Il devient le héros de l'Espagne.
    - Des années plus tard, lors de la coupe du monde 1998, les Italiens, se souvenant de la défaite de leurs aînés en 1982, éliminent les Français en quart de finale. D'ailleurs, ils deviennent champions du monde au nez et à la barbe des Gaulois (chez eux en plus).
    - En 2000, durant la coupe d'Europe, la France ne parvient même pas en finale, étant éliminée par le Portugal en demi-finale.


    Résultat : Dans notre monde, la France gagne deux coupes d'Europe (1984 et 2000), un match d'anthologie (France - RFA, 1982) et une coupe du monde (1998 ). Dans le monde parallèle, elle ne gagne qu'une coupe du monde (1982) et un match moyen (France - RFA, 1982). Faut bien choisir...



    Le point de divergence : Louis V ne meurt pas lors d'une chasse le 21 mai 987. Or, une assemblée qu'il a convoquée devrait juger Adalbéron de Reims la veille de la chasse.


    - Le roi de Francie Occidentale a failli mourir. Des soupçons portent sur Hugues Capet. En effet, la chasse se passait sur les terres du duc des Francs.
    - Toutefois, les soupçons n'allèrent pas plus loin. Les partisans du roi préfèrent ménager Hugues Capet. D'ailleurs, celui-ci se fait discret.
    - L'assemblée convoquée par Louis V juge Adalbéron de Reims accusé d'avoir soutenu l'empereur Otton II décédé en 985.
    - L'assemblée ménage le chou et la chèvre. Elle ne dépose pas l'archevêque de Reims mais le fait emprisonner. Il y a alors une sorte de statu-quo entre Louis V et Hugues Capet.
    - Adalbéron de Reims, qui soutient le parti ottonien, est mis sous la surveillance du roi de Francie Occidentale à Laon. Ceci a l'avantage de mieux le surveiller sur les terres fidèles au roi plutôt que sur les terres contrôlées par Hugues Capet.
    - Theophano, la mère du jeune Otton III, est soucieuse par l'emprisonnement de l'archevêque car cela signifie que les Carolingiens peuvent encore être une menace pour l'Empire Ottonien à l'ouest.
    - Elle continue à entretenir une correspondance secrète avec Gerbert d'Aurillac, le secrétaire d'Adalbéron de Reims.
    - N'ayant pas d'héritier, Louis V cherche une épouse susceptible de lui donner des enfants.
    - Flairant une aubaine, de la résidence surveillée, Adalbéron de Reims persuade le roi qu'il peut être un meilleur allié qui puisse retrouver un beau parti à convoler.
    - Hugues Capet appuie la proposition de l'archevêque.
    - Bien que détestant l'archevêque, Louis V est forcé d'accepter ladite proposition, sur les conseils de son entourage. Il exige néanmoins que la surveillance sera terminée sitôt le mariage célébré.
    - On lui retrouve effectivement un beau parti grâce à l'influence d'Adalbéron de Reims. Néanmoins, il joue un jeu dangereux car son influence mécontente le parti ottonien.
    - Louis V est contraint de lever la surveillance de l'archevêque de Reims.
    - Bien qu'assuré d'une descendance, la libération dudit archevêque est interprétée comme un signe de faiblesse du roi. Les partisans de Hugues Capet et de son allié Adalbéron de Reims se renforcent.
    - Adalbéron de Reims meurt. Hugues Capet perd un redoutable allié. Le roi de Francie est soulagé par le décès de l'archevêque.
    - Charles de Lorraine, le fils de Louis IV d'Outremer, entre en scène. Il conseille Louis V de ne pas engager une politique trop agressive à l'égard de la maison d'Ardenne.
    - En même temps, devrait se dérouler l'élection à la sucession de l'archevêché de Reims. Deux candidats sont proposés : Gerbert D'Aurillac et Arnoul, le fils bâtard de feu Lothaire ancien roi de Francie Occidentale.
    - A force de manigances et d'influence, Hugues Capet réussit à faire élire Gerbert d'Aurillac. Fureur de Louis V.
    - Le roi de Francie, pensant gagner beaucoup dans le décès d'Adalbéron de Reims, a en fait perdu avec l'élection de son secrétaire.
    - Charles de Lorraine, plus soucieux de conserver son duché de Basse-Lotharingie, engage une correspondance secrète avec Hugues Capet. L'ascendance assurée de Louis V est une des raisons des faits de Charles qui n'espère plus conquérir le trône de Francie.
    - Louis V découvre l'alliance secrète qui se noue entre ces deux-là.
    - Impulsif, le roi engage les hostilités contre l'un des deux...


    Résultat : Vous l'aurez compris, bien malin qui prédira la victoire du parti de Louis V ou du parti d'Hugues Capet. D'après ce que j'ai lu, il y eut une succession de luttes constantes entre les Robertiens et les Carolingiens au Xe siècle. Ceux-ci tentent de se défaire de l'influence germanique, les Robertiens cherchent à grignoter les pouvoirs des descendants de Charlemagne allant jusqu'à rêver de devenir le roi de Francie Occidentale. Même si Louis V est assuré de descendance, les Robertiens peuvent toujours bouter les derniers Carolingiens et prendre leur place les décennies suivantes. S'il y a conséquences lointaines, ce serait peut-être la montée en puissance des principautés qui puisse affaiblir considérablement la monarchie française du fait des luttes entre Carolingiens et Robertiens. D'ici là à ce que des principautés osent s'affranchir du royaume de France et devenir indépendantes...



    Le point de divergence : DSK n'est pas arrêté par la police new-yorkaise et les charges n'ont pas été retenues contre lui dans l'affaire du Sofitel. Il peut donc quitter tranquillement les Etats-Unis.


    - DSK se prépare doucement mais sûrement aux Primaires socialistes.
    - Il annonce sa candidature pour les élections présidentielles en juillet, autrement dit un passage par les Primaires à l'automne.
    - Les sondages sont favorables pour le directeur du FMI.
    - Il démissionne d'ailleurs de son poste de directeur du FMI pour mieux se consacrer à la préparation des Présidentielles.
    - Au premier tour des Primaires socialistes, il balaie ses rivaux et rivales. Le deuxième tour porte sur un affrontement DSK - Hollande.
    - Au deuxième tour, l'ancien directeur du FMI est massivement élu. F. Hollande ne sera jamais qu'un bonhomme aimable mais sans avenir politique. Il retourne diriger le PS avec les marmonnements.
    - DSK n'est jamais aussi haut dans les sondages. Son expérience des relations internationales joue en sa faveur.
    - Les hommes politiques de l'UMP commencent à se demander si leur maître pourra vaincre DSK. Sarkozy est en effet impopulaire à ce moment-là.
    - DSK dépose l'ensemble des parrainages, très nombreux, les doigts dans le nez au Conseil Constitutionnel, début mars.
    - Les sondages sont toujours favorables pour lui.
    - Tremblement de terre fin mars : DSK est mis en examen dans l'affaire du Carlton. Il est laissé en liberté sous caution. Mais sa candidature s'effondre puisqu'il est suspendu.*
    - Explosion de tirages et de ventes papier de journaux, les audiences sur la mise en examen atomisent le paysage audiovisuel. On ne parle plus que de ça.
    - Effondrement au PS. Les socialistes commencent à se déchirer entre eux. F. Hollande se dit qu'il aurait mieux fait d'être élu au lieu de DSK. Jack Lang va voir si l'herbe est plus verte ailleurs.
    - Au sein de l'UMP, le clan des poissonniers éructe de plaisir. Ils lancent des leçons de morale à la gauche. Le sourire de Sarkozy s'élargit mais il se veut mesuré.
    - M. Le Pen se pose en défenseure des femmes outragées.
    - Sur son blog, MMM écrit que "notre président est le plus grand défenseur de la cause des femmes. Il casse à lui tout seul la gueule des abominables phallocrates. C'est le plus grand homme du XXIe siècle."
    - Désespérés, les socialistes déposent une QPC sur la candidature des hommes politiques mis en examen en période de campagne. Anéfé, avis défavorable des Sages quelques jours plus tard.
    - Le paysage à gauche n'est plus qu'un paysage lunaire.
    - Tranquillement, le maître de l'UMP fait sa campagne sur les voix centristes pour mieux contrer les visées de M. Le Pen.
    - Le premier tour est marqué par une absention record. Peu d'électeurs de gauche sont en effet allés voter, dégoutés par l'effondrement de la campagne de DSK. Il accouche d'un affrontement Sarkozy - Le Pen. Mélenchon n'a pas pu se poser en leader unique de la gauche.
    - Sarkozy est le favori des sondages. M. Le Pen tente de séduire la gauche par ses positions plus ou moins gauchisantes sans renier le fond de ses pensées nationalistes.
    - Au deuxième tour, l'absention bat des records. N. Sarkozy est élu président de la République face à M. Le Pen. Contrairement à Chirac, le candidat UMP n'a pas eu un score soviétique.


    Résultat : N. Sarkozy est désormais président de la République pour la seconde fois. Il put aller, quoique discrètement, chez ses copains du Fouquet. Malheureusement pour lui, à gauche, on se mobilise fortement pour les Législatives, jouant sur l'antisarkozysme. A l'extrême-droite, on se mobilise tout autant fortement en jourant sur les triangulaires avec la droite populaire. Le résultat est une cohabitation gauche-droite-extrême-droite. Sarkozy se trouve pris en sandwich. Après avoir baisé les malheureuses femmes et le PS, DSK a baisé sans le faire exprès N. Sarkozy.


    * En réalité, je ne sais pas si un candidat mis en examen peut poursuivre sa campagne présidentielle ou si sa candidature est suspendue. J'ai choisi la deuxième option dans la perspective uchronique de l'histoire.
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    Message par Ju Mar 8 Mai - 20:58

    Génial à lire aussi, comme Giro' Wink

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