3 séries dont deux très connues que je découvre des années après tout le monde: Breaking Bad, The Big Bang Theory et Life on Mars.
Je vais commencer par Breaking Bad.
En général quand on me conseille de mater un film ou une série, un livre, un jeu, et qu'on m'en dis beaucoup de bien, j'ai tendance à en attendre beaucoup, et de fait je suis souvent déçu car mes attentes étaient trop grandes. Les gens ont tendance à s'emballer quand ils parlent des choses qu'ils aiment et ils vous le sur-vende. A l'inverse, quand on me décrit quelque chose comme étant pourri à mort, j'en attends peu, forcément, et si la description me parait éxagéré alors j'apprécie plus ce quelque chose puisque la je m'attendais à me faire chier comme un rat mort. Uwe Boll par exemple, j'ai besoin de personne pour qu'on casse ses films, je connais déjà le gars et les bouses qu'il fait, et bah il a tellement mauvaise réputation que lorsque j'ai vu "Rampage" de Boll, ma foi, j'ai passé un bon moment car le film n'est "que" moyen et donc à des années-lumière de la nullité habituelle qui caractérise Uwe Boll.
A l'inverse une série comme "How i met your mother" m'a déçu et ennuyé un peu, en partie parce que j'ai juste pas accroché tant que ça, et en partie parce qu'on me l'avait vendue comme THE série comique, que j'en entendais parler partout, et Barney par ci et Barney par la...
Bref vous voyez mon problème.
Quand un pote m'a conseillé Breaking Bad, il me l'a carrément vendue comme étant la meilleure série qu'il ait vu depuis des années tous genre confondus.
La vous commencez à voir ou je veux en venir.
ET BAH NON ! Vous avez tort.
J'ai vu les 4 premières saisons de breaking Bad et c'est une des exceptions qui confirment la règle, j'ai aimé.
En fait, j'ai aimé suffisamment pour que je me demande quelle série je vais devoir virer de mon Top 5 pour faire rentrer Breaking Bad à la place.
Je comprends maintenant son succès et moi aussi je suis accroc. Breaking Bad est une des meilleures séries qu'il m'ait été donné de voir, et bordel que c'est long d'attendre la prochaine saison, la dernière en plus.
Ca raconte l'histoire de Walter White, un prof de chimie qui aurait pu avoir une brillante carrière car lui-même est brillant, mais qui s'est plus ou moins fait arnaqué par un des ses anciens amis et collègues. Concurence, brevets et tout ça. Bref il est devenu "simple" prof et la richesse n'est pas au rendez-vous, mais il est pas pauvre non plus. Il s'en sort on va dire, avec une femme et un enfant handicapé à nourrir, et des crédits sur le dos. Il travaille aussi dans un lave-auto pour arrondir les fins de mois.
C'est un mec sympa, poli, un peu éffacé, qui ne fait pas d'histoires.
Et puis un jour il apprend qu'il a un cancer des poumons et qu'il n'en a plus pour longtemps à vivre, 2 ans maximum selon le médecin.
Passé le choc de la nouvelle, il se demande comment il va faire pour mettre sa famille à l'abri du besoin quand il ne sera plus la, car ce n'est pas avec deux petits salaires qu'ils s'en sortiront.
Alors puisqu'il se sait condamné et qu'il n'a plus rien à perdre (du moins le croit-il), il décide d'utiliser ses compétences en chimie pour fabriquer des Méthamphétamines. Il s'associe avec un de ses anciens élèves plus ou moins dealer, Jesse Pinkman, et en avant pour le traffic de drogue.
Seulement quand on est monsieur-tout-le-monde gentil et pas dur-à-cuire pour un sou, l'entrée dans le milieu des trafiquants ne se fait pas sans heurts. Guerre des territoires, barons de la drogue allumés et violents, meurtres, argent et magouille en tous genres, voila dans quoi se lance Walter White.
Et l'on suit ses aventures au fil d'épisodes qui mélangent thriller, humour noir, cynisme et drames. Et c'est juste excellent.
Le titre à plusieurs significations assez similaires. Breaking Bad, c'est quand vous pétez les plombs, quand vous vous lachez complètement (going wild) mais aussi quand vous êtes sur la mauvaise pente. Et c'est ce qui arrive à Walt, il est sur la mauvaise pente parce qu'il est gravement malade, mais aussi parce qu'il fréquente les mauvaises personnes. Son changement n'est pas que physique avec une perte de poids et de cheveux, il est aussi psychologique. A force de cotoyer truands et dealers et de devoir s'asseoir sur sa moralité, Walt change intérieurement. Il s'endurcit, il s'avilit, et à la fin de la saison 4 il est différent du gentil gars qu'il était au début. Je ne spilerais pas mais on assiste à la glissade d'un homme vers le "coté obscur" puisque si au début il estime ne pas avoir le choix, il prend petit à petit plaisir à l'illégalité, et cette nouvelle vie n'est pas sans conséquences. Comme dit le réal', il passe du statut de protagoniste à celui d'antagoniste.
Breaking Bad c'est aussi une galerie de personnages vraiment intéréssants et de situations loufoques. La scène d'intro du premier épisode met tout de suite dans le bain: Walter (alias le père de Malcolm dans la série du même nom) coursé par des sirènes en plein milieu du désert, en slibard, trimballant deux cadavres dans une caravane pourrie et enregistrant un dernier message pour sa famille. On apprend par la suite comment il en est arrivé la.
Il va rencontrer tous un tas de personnages parfois énormes et ne faisant pas partie de son monde: Tuco le traffiquant Mexicain shooté et violent qui prend la mouche facilement et se défoule au moindre mot de travers, Gus Fringe qui est tout son contraire, un baron de la drogue très calme et propre sur lui qui agit en businessman froid et calculateur, son beau-frère hank qui travaille pour la DEA (les stups') flic zélé et un peu beauf, Mike le nettoyeur, la belle-soeur Kleptomane, les cousins Salamanca, des tueurs mutiques qui officient aussi bien à la hache qu'au flingue, et bien d'autres.
Mon préféré c'est Saul Goodman, avocat véreux et tchatcheur qui fait des pubs pourries incitant les gens à se poursuivre entre eux pour tout et n'importe quoi. C'est le plus marrant du lot, mais il est quand même compétent (il a réussi à obtenir des dommages-intêrets à une femme qui avait tué un vieillard pour son argent).
La mise en scène est drolement bien foutue aussi. Ca fait plus véritable film que série en fait. C'est l'effet que me faisais la saison 1 de Dexter avant que la série perde pas mal en qualité (elle se laisse regarder quand même). Sauf que Breaking Bad est consistent du début à la fin, il n'y a pas de moments ou la qualité scénaristique, le jeu des acteurs ou la réalisation vous laisse tomber. Il y a bien des épisodes un peu plus mous que d'autres, mais en 4 saisons je trouve que c'est pour l'instant un sans-faute. Ce que j'aime bien aussi c'est qu'il y a une véritable vision d'ensemble, on sent que le gars avait déjà le début, le milieu et la fin quand la série à débuté. Il n'y a pas de deus Ex Machina bizarres à la Prison Break juste pour faire revenir un personnage que les spectateurs aiment bien. Il n'y a pas de scénario au jour le jour et de test-screening pour maximiser les audiences. Ca se sent d'autant plus dans la saison 2 ou chaque intro d'épisode montre en fait le final de la saison, sauf que bien sur on a pas assez d'éléments pour comprendre ce qu'il se passe et qui sont tous ces cadavres recouverts de sacs mortuaires. Mais petit à petit les pièces du puzzle s'assemblent et au 13ème épisode de la saison 2, tout s'emboîte dans une sorte d'effet papillon très bien pensé, et que perso je trouve génial.
Si je devais mettre une note, ça serait 18/20. La saison 1 met un peu de temps à vraiment démarrer, et les épisodes 4 et 5 ne sont pas les plus emballants, mais après c'est du tout bon de bout en bout.
Je vous la recommande chaudement, en espérant que vous n'ayez pas le même problème que moi quand on vous conseille vivement quelque chose
Une série qui ne risque pas de passer en prime time car elle a un poil plus de sexe ou de violence que la plupart des autres séries. C'est pas particulièrement violent en soi et c'est jamais fait juste pour choquer ou être trash, c'est jamais gore non plus mais c'est un plus mature que ce qu'on voit d'habitude donc c'est diffusé plus tard. Pour refaire un exemple avec Dexter, même les âmes sensibles peuvent regarder parce que Dexter c'est pas très violent même quand il découpe des corps, on voit pas grand chose à part quelques trainées de sang. dans Breaking Bad, c'est un cran au dessus pas au niveau du sang versé mais dans la façon de montrer la violence. C'est plus cru.
Life on Mars ensuite, la version Anglaise et la version Américaine.
Série qui m'as été recommandée par... ma mère parce qu'elle a été adolescente dans les années 70 et que la série se passe dans les années 70, mais pas tout à fait.
Sam Tyler est un flic qui vit en 2006 (2008 dans la version US) et qui traque un serial killer. A un moment sa copine est peut-être en danger et il ne sait pas quoi faire, il est bouleversé, ne fais pas attention et c'est l'accident, il est percuté par une voiture et s'évanouit. Quand il se réveille, il n'est plus en 2006-2008 mais en 1973, et il n'a aucune idée de ce qu'il fout la. Sur le poste de radio passe la chanson numéro 1 au Top50 de l'époque, Life on Mars de David Bowie. Il a toujours son poste d'inspecteur mais forcément ses collègues ne sont pas les mêmes. Dans le premier épisode, il retrouve le Serial Killer qu'il recherchait, sauf que celui-ci n'est encore qu'un petit garçon.
La série nous montre donc Sam qui se demande ce qu'il lui arrive et ses tentatives pour rentrer chez lui, ou plutôt dans son époque (il est déjà chez lui mais 35 années plus tôt).
Je crois que cette série s'adresse surtout à ceux nostalgiques des années 70, période que je n'ai pas connue, ce qui explique donc que la série ne m'ait pas trop plue.
C'est pas trop ça le problème, en fait ce que je lui reproche c'est de ne jamais vraiment exploiter le scénario bizarre qu'elle avait au début. J'aime bien les histoires un peu cheloues comme ça mais la c'est très souvent laissé de coté. A la place on a une série policière classique qui se situe dans les années 70, avec pour héros un flic des années 2000.
Je trouve que Sam s'accomode trop rapidement à sa situation, surtout dans la version US.
Il y a beaucoup de différences entre les deux versions. Le premier épisode est quasiment identique (il n'y a qu'une seule saison pour les 2 d'ailleurs) mais après tout diverge. C'est pas plus mal d'ailleurs, au moins ça m'a laissé des surprises une fois que j'avais finie la version Anglaise. J'ai préféré celle ci mais la version US à quand même deux avantages: le premier c'est d'avoir un budget plus conséquent et donc d'avoir une meilleure immersion dans les années 70. C'est plus crédible quoi, il y a plus d'efforts faits sur les figurants et les lieux de tournage, studios et autres, la ou la version UK se passe trop souvent sur des terrains désafféctés ou des endroits un peu sans vie pour qu'on ne voit pas qu'on est toujours dans les années 2000. L'autre avantage étant de proposer plus d'explications quant au mystère de Sam et à sa présence dans le passé. La version Anglaise ne s'attache qu'à deux explications: soit Sam est fou, soit il est dans le coma, alors que la version US en propose plus et donc offre un peu plus de mystère: peut-être que Sam est réellement revenu dans le passé, peut-être qu'il est fou ou dans le coma, peut-être qu'il a toujours vécu en 1973 et qu'il s'est imaginé une vie en 2008, peut-être est-il le sujet d'expérimentations du gouvernement, ou alors c'est un coup des extra-terrestres, ou quelque chose de SF, ou alors il est au purgatoire, ou alors c'est une une sorte de mission divine et il ne peut rentrer qu'en accomplissant des tâches dans le passé ayant un impact sur sa vie dans le futur/présent.
Mais à part ça, la version US foire la fin complètement (au point que je la trouve même contradictoire avec presque tous les épisodes) (au nombre de 17) et de manière générale l'histoire est moins bien racontée et moins accrocheuse que dans la version Anglaise, que je trouve elle-même moyenne. Ca s'explique peut-être qu'il y a 10 minutes en moins à chaque épisode, donc l'histoire a moins le temps d'être bien racontée etc...
Je vais mettre 11/20, il y avait des bonnes idées mais je sais pas, j'ai pas accroché. C'est un peu trop classique les clashs à chaque épisode entre le Sam des années 2000 qui obéit à des règles et ses collègues plus réacs qui bastonnent pour obtenir des aveux etc... C'est un peu toujours la même chose au fil des épisodes, les méthodes s'opposent et au final quand l'affaire est résolue flics à l'ancienne et néo-flic se rabibochent et admettent qu'il y a du bon dans les méthodes de l'autre. Et les gags se ressemblent tous: Sam dit quelque chose qui à un rapport avec son époque (et que les autres ne comprennent pas) et il s'en rend compte trop tard, ou alors il donne un faux nom comme "Luke Skywalker" puisque en 1973 Star Wars n'est pas encore sorti, donc ya des gens qui l'appellent Luke Skywalker.
A voir par curiosité.
Et enfin The Big Bang Theory, j'ai pas grand chose à dire dessus, la série à déjà son topic et puis vous connaissez surement déjà.
La aussi on m'en avait parlé en bien, et la aussi j'ai aimé (comme quoi), mais sans plus. Je trouve ça marrant c'est vrai, mais pas tellement plus que bien d'autres séries. Je trouve que c'est assez classique comme sitcom avec rires d'audiences/rires en boîte, pas au niveau du pitch de base (assez original) mais au niveau des gags et situations. J'ai une impression de déjà-vu en gros. Je critique pas vraiment en fait, l'important c'est que ça fasse rire, juste que je trouve le succès peut-être légèrement exagéré? Avis purement subjectif bien sur.
Mais en tous cas c'est marrant, et je vais pousser jusqu'à la saison 2 puisqu'on m'a dit qu'elle était meilleure que la première et qu'on m'a dit la même chose pour Breaking Bad.
Je me demande quand même si ils vont pas avoir trop de mal à renouveller les histoires avec de tels personnages bien définis et qui ne peuvent évoluer que très peu. Je me demande si il n'y aura pas un risque de redite à force, enfin je verrais. Quand je vois un personnage comme Raj par exemple, je me demande ce qu'ils vont faire avec lui: Ca va pas tourner en rond les gags quand il est la? Il peut pas parler aux femmes, puis il peut si il est bourré etc... Je le vois pas tenir un épisode sur ses épaules comme ça peut arriver dans d'autres sitcoms par exemple (je pense à Seinfeld ou les 4 personnages principaux avaient autant d'importance les uns que les autres), alors que ça peut être le cas pour Howard ou Leonard, le fait qu'ils aient un épisode avec presque que eux dedans, en personnages principaux je veux dire. J'ai eu un peu de mal avec les mimiques de Leonard au début, il en fait vraiment beaucoup (trop) pour montrer le coté euh... timide et tout ça, mais après on s'y fait et surtout il joue mieux par la suite. La star du show est clairement Sheldon. Il a bientot 40 ans ce mec, c'est dingue comme il les fait pas. Sa façon de jouer couplée à l'accent Texan sont parfaites pour le rôle de Sheldon, il vole la vedette dans presque toutes les scènes ou il apparait. Au début je pensais que la "star" serait Leonard, après tout c'est lui qui veut Penny, mais très rapidement ça devient Sheldon. Son personnage à moins de limites que les autres (surtout Raj, le plus limité des 5 pour l'instant) donc il est plus intéréssant car plus "hors-normes". Un épisode sans lui me parait difficilement concevable, c'est pas forcément le cas pour Howard, Penny ou même Leonard.
Les persos hors-normes d'une série deviennent souvent les plus populaires même si ils ne sont pas les héros désignés au début. un peu comme dans South Park ou le protagoniste principal était quand même Stan, qui s'est fait voler la vedette par Cartman parce que Cartman est la définition même du hors-norme.
Note perso pour The Big Bang Theory (vu que la saison 1 pour l'instant): 15.5/20
Je vais commencer par Breaking Bad.
En général quand on me conseille de mater un film ou une série, un livre, un jeu, et qu'on m'en dis beaucoup de bien, j'ai tendance à en attendre beaucoup, et de fait je suis souvent déçu car mes attentes étaient trop grandes. Les gens ont tendance à s'emballer quand ils parlent des choses qu'ils aiment et ils vous le sur-vende. A l'inverse, quand on me décrit quelque chose comme étant pourri à mort, j'en attends peu, forcément, et si la description me parait éxagéré alors j'apprécie plus ce quelque chose puisque la je m'attendais à me faire chier comme un rat mort. Uwe Boll par exemple, j'ai besoin de personne pour qu'on casse ses films, je connais déjà le gars et les bouses qu'il fait, et bah il a tellement mauvaise réputation que lorsque j'ai vu "Rampage" de Boll, ma foi, j'ai passé un bon moment car le film n'est "que" moyen et donc à des années-lumière de la nullité habituelle qui caractérise Uwe Boll.
A l'inverse une série comme "How i met your mother" m'a déçu et ennuyé un peu, en partie parce que j'ai juste pas accroché tant que ça, et en partie parce qu'on me l'avait vendue comme THE série comique, que j'en entendais parler partout, et Barney par ci et Barney par la...
Bref vous voyez mon problème.
Quand un pote m'a conseillé Breaking Bad, il me l'a carrément vendue comme étant la meilleure série qu'il ait vu depuis des années tous genre confondus.
La vous commencez à voir ou je veux en venir.
ET BAH NON ! Vous avez tort.
J'ai vu les 4 premières saisons de breaking Bad et c'est une des exceptions qui confirment la règle, j'ai aimé.
En fait, j'ai aimé suffisamment pour que je me demande quelle série je vais devoir virer de mon Top 5 pour faire rentrer Breaking Bad à la place.
Je comprends maintenant son succès et moi aussi je suis accroc. Breaking Bad est une des meilleures séries qu'il m'ait été donné de voir, et bordel que c'est long d'attendre la prochaine saison, la dernière en plus.
Ca raconte l'histoire de Walter White, un prof de chimie qui aurait pu avoir une brillante carrière car lui-même est brillant, mais qui s'est plus ou moins fait arnaqué par un des ses anciens amis et collègues. Concurence, brevets et tout ça. Bref il est devenu "simple" prof et la richesse n'est pas au rendez-vous, mais il est pas pauvre non plus. Il s'en sort on va dire, avec une femme et un enfant handicapé à nourrir, et des crédits sur le dos. Il travaille aussi dans un lave-auto pour arrondir les fins de mois.
C'est un mec sympa, poli, un peu éffacé, qui ne fait pas d'histoires.
Et puis un jour il apprend qu'il a un cancer des poumons et qu'il n'en a plus pour longtemps à vivre, 2 ans maximum selon le médecin.
Passé le choc de la nouvelle, il se demande comment il va faire pour mettre sa famille à l'abri du besoin quand il ne sera plus la, car ce n'est pas avec deux petits salaires qu'ils s'en sortiront.
Alors puisqu'il se sait condamné et qu'il n'a plus rien à perdre (du moins le croit-il), il décide d'utiliser ses compétences en chimie pour fabriquer des Méthamphétamines. Il s'associe avec un de ses anciens élèves plus ou moins dealer, Jesse Pinkman, et en avant pour le traffic de drogue.
Seulement quand on est monsieur-tout-le-monde gentil et pas dur-à-cuire pour un sou, l'entrée dans le milieu des trafiquants ne se fait pas sans heurts. Guerre des territoires, barons de la drogue allumés et violents, meurtres, argent et magouille en tous genres, voila dans quoi se lance Walter White.
Et l'on suit ses aventures au fil d'épisodes qui mélangent thriller, humour noir, cynisme et drames. Et c'est juste excellent.
Le titre à plusieurs significations assez similaires. Breaking Bad, c'est quand vous pétez les plombs, quand vous vous lachez complètement (going wild) mais aussi quand vous êtes sur la mauvaise pente. Et c'est ce qui arrive à Walt, il est sur la mauvaise pente parce qu'il est gravement malade, mais aussi parce qu'il fréquente les mauvaises personnes. Son changement n'est pas que physique avec une perte de poids et de cheveux, il est aussi psychologique. A force de cotoyer truands et dealers et de devoir s'asseoir sur sa moralité, Walt change intérieurement. Il s'endurcit, il s'avilit, et à la fin de la saison 4 il est différent du gentil gars qu'il était au début. Je ne spilerais pas mais on assiste à la glissade d'un homme vers le "coté obscur" puisque si au début il estime ne pas avoir le choix, il prend petit à petit plaisir à l'illégalité, et cette nouvelle vie n'est pas sans conséquences. Comme dit le réal', il passe du statut de protagoniste à celui d'antagoniste.
Breaking Bad c'est aussi une galerie de personnages vraiment intéréssants et de situations loufoques. La scène d'intro du premier épisode met tout de suite dans le bain: Walter (alias le père de Malcolm dans la série du même nom) coursé par des sirènes en plein milieu du désert, en slibard, trimballant deux cadavres dans une caravane pourrie et enregistrant un dernier message pour sa famille. On apprend par la suite comment il en est arrivé la.
Il va rencontrer tous un tas de personnages parfois énormes et ne faisant pas partie de son monde: Tuco le traffiquant Mexicain shooté et violent qui prend la mouche facilement et se défoule au moindre mot de travers, Gus Fringe qui est tout son contraire, un baron de la drogue très calme et propre sur lui qui agit en businessman froid et calculateur, son beau-frère hank qui travaille pour la DEA (les stups') flic zélé et un peu beauf, Mike le nettoyeur, la belle-soeur Kleptomane, les cousins Salamanca, des tueurs mutiques qui officient aussi bien à la hache qu'au flingue, et bien d'autres.
Mon préféré c'est Saul Goodman, avocat véreux et tchatcheur qui fait des pubs pourries incitant les gens à se poursuivre entre eux pour tout et n'importe quoi. C'est le plus marrant du lot, mais il est quand même compétent (il a réussi à obtenir des dommages-intêrets à une femme qui avait tué un vieillard pour son argent).
La mise en scène est drolement bien foutue aussi. Ca fait plus véritable film que série en fait. C'est l'effet que me faisais la saison 1 de Dexter avant que la série perde pas mal en qualité (elle se laisse regarder quand même). Sauf que Breaking Bad est consistent du début à la fin, il n'y a pas de moments ou la qualité scénaristique, le jeu des acteurs ou la réalisation vous laisse tomber. Il y a bien des épisodes un peu plus mous que d'autres, mais en 4 saisons je trouve que c'est pour l'instant un sans-faute. Ce que j'aime bien aussi c'est qu'il y a une véritable vision d'ensemble, on sent que le gars avait déjà le début, le milieu et la fin quand la série à débuté. Il n'y a pas de deus Ex Machina bizarres à la Prison Break juste pour faire revenir un personnage que les spectateurs aiment bien. Il n'y a pas de scénario au jour le jour et de test-screening pour maximiser les audiences. Ca se sent d'autant plus dans la saison 2 ou chaque intro d'épisode montre en fait le final de la saison, sauf que bien sur on a pas assez d'éléments pour comprendre ce qu'il se passe et qui sont tous ces cadavres recouverts de sacs mortuaires. Mais petit à petit les pièces du puzzle s'assemblent et au 13ème épisode de la saison 2, tout s'emboîte dans une sorte d'effet papillon très bien pensé, et que perso je trouve génial.
Si je devais mettre une note, ça serait 18/20. La saison 1 met un peu de temps à vraiment démarrer, et les épisodes 4 et 5 ne sont pas les plus emballants, mais après c'est du tout bon de bout en bout.
Je vous la recommande chaudement, en espérant que vous n'ayez pas le même problème que moi quand on vous conseille vivement quelque chose
Une série qui ne risque pas de passer en prime time car elle a un poil plus de sexe ou de violence que la plupart des autres séries. C'est pas particulièrement violent en soi et c'est jamais fait juste pour choquer ou être trash, c'est jamais gore non plus mais c'est un plus mature que ce qu'on voit d'habitude donc c'est diffusé plus tard. Pour refaire un exemple avec Dexter, même les âmes sensibles peuvent regarder parce que Dexter c'est pas très violent même quand il découpe des corps, on voit pas grand chose à part quelques trainées de sang. dans Breaking Bad, c'est un cran au dessus pas au niveau du sang versé mais dans la façon de montrer la violence. C'est plus cru.
Life on Mars ensuite, la version Anglaise et la version Américaine.
Série qui m'as été recommandée par... ma mère parce qu'elle a été adolescente dans les années 70 et que la série se passe dans les années 70, mais pas tout à fait.
Sam Tyler est un flic qui vit en 2006 (2008 dans la version US) et qui traque un serial killer. A un moment sa copine est peut-être en danger et il ne sait pas quoi faire, il est bouleversé, ne fais pas attention et c'est l'accident, il est percuté par une voiture et s'évanouit. Quand il se réveille, il n'est plus en 2006-2008 mais en 1973, et il n'a aucune idée de ce qu'il fout la. Sur le poste de radio passe la chanson numéro 1 au Top50 de l'époque, Life on Mars de David Bowie. Il a toujours son poste d'inspecteur mais forcément ses collègues ne sont pas les mêmes. Dans le premier épisode, il retrouve le Serial Killer qu'il recherchait, sauf que celui-ci n'est encore qu'un petit garçon.
La série nous montre donc Sam qui se demande ce qu'il lui arrive et ses tentatives pour rentrer chez lui, ou plutôt dans son époque (il est déjà chez lui mais 35 années plus tôt).
Je crois que cette série s'adresse surtout à ceux nostalgiques des années 70, période que je n'ai pas connue, ce qui explique donc que la série ne m'ait pas trop plue.
C'est pas trop ça le problème, en fait ce que je lui reproche c'est de ne jamais vraiment exploiter le scénario bizarre qu'elle avait au début. J'aime bien les histoires un peu cheloues comme ça mais la c'est très souvent laissé de coté. A la place on a une série policière classique qui se situe dans les années 70, avec pour héros un flic des années 2000.
Je trouve que Sam s'accomode trop rapidement à sa situation, surtout dans la version US.
Il y a beaucoup de différences entre les deux versions. Le premier épisode est quasiment identique (il n'y a qu'une seule saison pour les 2 d'ailleurs) mais après tout diverge. C'est pas plus mal d'ailleurs, au moins ça m'a laissé des surprises une fois que j'avais finie la version Anglaise. J'ai préféré celle ci mais la version US à quand même deux avantages: le premier c'est d'avoir un budget plus conséquent et donc d'avoir une meilleure immersion dans les années 70. C'est plus crédible quoi, il y a plus d'efforts faits sur les figurants et les lieux de tournage, studios et autres, la ou la version UK se passe trop souvent sur des terrains désafféctés ou des endroits un peu sans vie pour qu'on ne voit pas qu'on est toujours dans les années 2000. L'autre avantage étant de proposer plus d'explications quant au mystère de Sam et à sa présence dans le passé. La version Anglaise ne s'attache qu'à deux explications: soit Sam est fou, soit il est dans le coma, alors que la version US en propose plus et donc offre un peu plus de mystère: peut-être que Sam est réellement revenu dans le passé, peut-être qu'il est fou ou dans le coma, peut-être qu'il a toujours vécu en 1973 et qu'il s'est imaginé une vie en 2008, peut-être est-il le sujet d'expérimentations du gouvernement, ou alors c'est un coup des extra-terrestres, ou quelque chose de SF, ou alors il est au purgatoire, ou alors c'est une une sorte de mission divine et il ne peut rentrer qu'en accomplissant des tâches dans le passé ayant un impact sur sa vie dans le futur/présent.
Mais à part ça, la version US foire la fin complètement (au point que je la trouve même contradictoire avec presque tous les épisodes) (au nombre de 17) et de manière générale l'histoire est moins bien racontée et moins accrocheuse que dans la version Anglaise, que je trouve elle-même moyenne. Ca s'explique peut-être qu'il y a 10 minutes en moins à chaque épisode, donc l'histoire a moins le temps d'être bien racontée etc...
Je vais mettre 11/20, il y avait des bonnes idées mais je sais pas, j'ai pas accroché. C'est un peu trop classique les clashs à chaque épisode entre le Sam des années 2000 qui obéit à des règles et ses collègues plus réacs qui bastonnent pour obtenir des aveux etc... C'est un peu toujours la même chose au fil des épisodes, les méthodes s'opposent et au final quand l'affaire est résolue flics à l'ancienne et néo-flic se rabibochent et admettent qu'il y a du bon dans les méthodes de l'autre. Et les gags se ressemblent tous: Sam dit quelque chose qui à un rapport avec son époque (et que les autres ne comprennent pas) et il s'en rend compte trop tard, ou alors il donne un faux nom comme "Luke Skywalker" puisque en 1973 Star Wars n'est pas encore sorti, donc ya des gens qui l'appellent Luke Skywalker.
A voir par curiosité.
Et enfin The Big Bang Theory, j'ai pas grand chose à dire dessus, la série à déjà son topic et puis vous connaissez surement déjà.
La aussi on m'en avait parlé en bien, et la aussi j'ai aimé (comme quoi), mais sans plus. Je trouve ça marrant c'est vrai, mais pas tellement plus que bien d'autres séries. Je trouve que c'est assez classique comme sitcom avec rires d'audiences/rires en boîte, pas au niveau du pitch de base (assez original) mais au niveau des gags et situations. J'ai une impression de déjà-vu en gros. Je critique pas vraiment en fait, l'important c'est que ça fasse rire, juste que je trouve le succès peut-être légèrement exagéré? Avis purement subjectif bien sur.
Mais en tous cas c'est marrant, et je vais pousser jusqu'à la saison 2 puisqu'on m'a dit qu'elle était meilleure que la première et qu'on m'a dit la même chose pour Breaking Bad.
Je me demande quand même si ils vont pas avoir trop de mal à renouveller les histoires avec de tels personnages bien définis et qui ne peuvent évoluer que très peu. Je me demande si il n'y aura pas un risque de redite à force, enfin je verrais. Quand je vois un personnage comme Raj par exemple, je me demande ce qu'ils vont faire avec lui: Ca va pas tourner en rond les gags quand il est la? Il peut pas parler aux femmes, puis il peut si il est bourré etc... Je le vois pas tenir un épisode sur ses épaules comme ça peut arriver dans d'autres sitcoms par exemple (je pense à Seinfeld ou les 4 personnages principaux avaient autant d'importance les uns que les autres), alors que ça peut être le cas pour Howard ou Leonard, le fait qu'ils aient un épisode avec presque que eux dedans, en personnages principaux je veux dire. J'ai eu un peu de mal avec les mimiques de Leonard au début, il en fait vraiment beaucoup (trop) pour montrer le coté euh... timide et tout ça, mais après on s'y fait et surtout il joue mieux par la suite. La star du show est clairement Sheldon. Il a bientot 40 ans ce mec, c'est dingue comme il les fait pas. Sa façon de jouer couplée à l'accent Texan sont parfaites pour le rôle de Sheldon, il vole la vedette dans presque toutes les scènes ou il apparait. Au début je pensais que la "star" serait Leonard, après tout c'est lui qui veut Penny, mais très rapidement ça devient Sheldon. Son personnage à moins de limites que les autres (surtout Raj, le plus limité des 5 pour l'instant) donc il est plus intéréssant car plus "hors-normes". Un épisode sans lui me parait difficilement concevable, c'est pas forcément le cas pour Howard, Penny ou même Leonard.
Les persos hors-normes d'une série deviennent souvent les plus populaires même si ils ne sont pas les héros désignés au début. un peu comme dans South Park ou le protagoniste principal était quand même Stan, qui s'est fait voler la vedette par Cartman parce que Cartman est la définition même du hors-norme.
Note perso pour The Big Bang Theory (vu que la saison 1 pour l'instant): 15.5/20