J'voulais relancer le topic sur les news du jeu vidéo, mais je me suis dit que c'était un pavé inconsistant pour ce genre de topic à enfilades de posts. Alors autant le déplacer sur un sujet à part. Bref, je vais replacer ici le truc que j'avais pondu sur le FH.net à propos des nouvelles méthodes de management des éditeurs de jeu vidéo. On va parler Rockstar pour l'exemple, mais on en trouve à tous les niveaux (de Activision qui tient à ce que Call of Duty n'ait aucune faille financière aux pontes d'Atari qui se sont barrées de Lyon en foutant la pression à Eden Games avant de les fermer brutalement et qui refusent tout commentaire à la presse locale).
Concernant le cas Rockstar, ça repart surtout avec le souffre qui se dépose petit à petit sur l'histoire de L.A. Noire. Ce fameux nouveau bijou qui en définitive n'a rien de plus qu'un Ace Attorney si ce n'est une 3D parfois belle, parfois ratée, une excellente immersion d'époque, et les trajets en bagnole les plus casse couilles que j'ai jamais connu de toute ma vie de gamer (au moins dans GTA 4 on dérapaaaaaaaaaaaaaaaaaaaait !!!! et hop dans la mémé, ça c'était fun dis donc, jte jure madame j'l'ai pas fait exprès !).
et ouais, c'est plein d'aliasing. et nan, c'est pas comme sur les photos de promo éditeur, tu le croyais vraiment petit naïf ?
Bien sur, le jeu a cartonné grâce à la campagne marketing et du coup c'est une nouvelle licence à suite.
Cependant, le développement avait déjà connu des troubles profonds entre les dev, Bondi, et Rockstar, qui avait racheté la licence pour la retaper. Un accouchement dans la douleur qui n'est pas sans rappeler celui de Red Dead Redemption, lui aussi né dans une ambiance électrique (http://www.jeuxvideo.com/news/2010/00039729-les-epouses-de-rockstar-san-diego-se-rebellent.htm, http://www.jeuxvideo.com/news/2010/00039799-red-dead-redemption-un-gouffre-sans-fond.htm et http://www.jeuxvideo.com/news/2010/00039855-rockstar-repond-aux-epouses-des-developpeurs-de-san-diego.htm)
Concernant L.A. Noire (qui m'a déçu mais dont je serais curieux de voir comment la série peut évoluer avec les retours joueurs de ce premier jeu), en gros, Bondi pourrait se voir giclé du portage PC, voire de tout opus ultérieur, maintenant que Rockstar possède la licence et ses droits d'exploitation et d'édition.
(accent australien épais) Rockstar c'est rien de que des connards, aussi vrai que j'm'appelle Brendan sir ! (/accent australien épais)
D'après GameIndustry qui a récupéré un témoignage d'un ancien développeur, Team Bondi cherche un autre éditeur pour leur prochain jeu (dont on ignore encore le contenu) après s'être brouillé avec Rockstar. Brendan McNamara, le dirigeant de Bondi explique partout que c'est grâce à son génie visionnaire que leur jeu défonce, et que ce n'est pas Rockstar qui a fait le jeu. De l'autre côté, sur le net, le développeur en question, qui bossait chez Bondi, défend pourtant Rockstar en pensant que si l'éditeur n'avait pas allongé des ronds pour sauver le jeu du naufrage, il n'aurait jamais pris son visage actuel. Sans parler de la campagne marketing à la limite de l'insupportable (à Lyon y'avait des affiches dans chaque station de métro) qui a permis au jeu de se faire buzzer un max avant sa mise en vente même auprès de ceux qui ne le connaissaient pas.
Rockstar aurait aussi voulu intégrer Bondi à ses équipes pour en faire Rockstar Sydney, comme ils ont l'habitude de faire avec les studios qu'ils récupèrent, avant de finalement se raviser au fil du temps. Apparemment, Bondi ne bosserait pas comme ils le désirent.
Dans le même temps, les producteurs de chez Rockstar ont commencé à prendre de plus en plus de décisions à mesure que le développement avançait, ce qui fait affirmer les supporters de Rockstar que c'est grâce à eux que le jeu est né tel quel, tandis que d'autres crient à l'interventionnisme outrancier façon Activision qui fout la pression à ses devs pour les CoD par exemple (voir plus bas).
Selon d'autres éléments, il paraîtrait que les décisions de Bondi étaient complètement "folles" et que Rockstar est intervenu pour mettre un frein au délire. Sans compter qu'ils ont, en plus des ronds et du management, fourni, toujours selon le témoignage de l'ex-développeur, des programmeurs, animateurs, artistes, etc, ce qui n'a pas manqué de foutre la rage au pôle créatif de Bondi avec qui ils se sont mis sur la gueule, et qui a fini par donner tout le contrôle du développement final du jeu à Rockstar, qui a quasiment écarté les équipes de direction interne de Bondi.
D'autres anciens membres de Bondi ou de Rockstar qui ont travaillé avec Bondi sur L.A. Noire, dénoncent eux Brendan McNamara, l'actuel PDG de Bondi (suivez un peu au fond) comme la "personne la plus colérique" qu'ils aient jamais rencontré, et selon eux, c'est à cause de lui que Bondi s'est fait mal voir de Rockstar, qui, même si Bondi veut se casser, n'aurait de toute manière plus l'intention de bosser avec eux désormais.
nan les mecs, maintenant faut nous rendre le code et les artworks, et vous vous cassez. loin. très loin.
Mais tout n'est pas forcément la faute de Bondi non plus... même si le livret du jeu contient 6 pages de crédits sur les 12 totales (c'est vraiment à chier cette excuse du "livret écolo" qui a tué la culture du manuel d'instruction riche et packagé), 130 personnes ont porté plainte contre Rockstar pour avoir été omis des crédits du jeu. Ces gens avaient apparemment déja accusé Rockstar de foutre une pression monstre au studio pendant le développement, les obligeant à bosser parfois 110 heures par semaines (?!) sans extras financiers, et qui renvoie aux mêmes plaintes des femmes des développeurs de Rockstar San Diego durant le développement de RDR (voir liens au dessus).
Bref, en attendant, L.A. Noire est prévu pour PC et mac après le tollé des joueurs PC qui n'ont jamais vu la couleur de RDR sur leurs machines (à l'époque, Rockstar avait voulu éviter un second fiasco GTA 4).
Donc Bondi a été écarté du portage, et risque pas de rebosser chez Rockstar. Mais de toute manière, ils ont apparemment décidé de se casser
de toute façon.
Rockstar font des jeux fabuleux, mais je commence à m'inquiéter de leur management de plus en plus brutal. Dans la caricature, j'espère éviter
une issue telle que l'histoire Call of Duty entre Activition, Treyarch et Infinity Ward (dont le très bon dossier de Barre de Vie résume la chronologie des évènements et les enjeux avec brio : http://www.barredevie.com/2680/lhistoire-secrete-de-call-of-duty-dix-ans-de-guerre-entre-activision-et-electronic-arts/).
En passant, je suis aussi étonné de voir (je suivais plus trop son actu) que Max Payne 3 est désormais lui aussi développé chez Rockstar depuis l'écartement de Remedy. D'après Amazon, le jeu est prévu pour sortir le 1er décembre. Et là encore, c'est le dawa depuis la reprise : http://www.jeuxvideo.com/news/2010/00039868-max-payne-3-developpement-chaotique.htm
Aux dernières nouvelles, le jeu est toujours à Sao Paulo, le doubleur originel des deux premiers opus qui doublait Max revient dans l'aventure après la gueulante des fans quand Rockstar avait décidé de le remplacer, y'aura du multi, et c'est tellement le foutoir qu'il y a quatre studios Rockstar qui travaillent ensemble pour finir le projet....
avant j'étais handicapé du nez mais j'avais la classe dude
maintenant j'ai réparé mon nez, mais devenir bucheron alcoolique ne m'a pas beaucoup aidé côté street credibility auprès de mes éditeurs...
Concernant le cas Rockstar, ça repart surtout avec le souffre qui se dépose petit à petit sur l'histoire de L.A. Noire. Ce fameux nouveau bijou qui en définitive n'a rien de plus qu'un Ace Attorney si ce n'est une 3D parfois belle, parfois ratée, une excellente immersion d'époque, et les trajets en bagnole les plus casse couilles que j'ai jamais connu de toute ma vie de gamer (au moins dans GTA 4 on dérapaaaaaaaaaaaaaaaaaaaait !!!! et hop dans la mémé, ça c'était fun dis donc, jte jure madame j'l'ai pas fait exprès !).
et ouais, c'est plein d'aliasing. et nan, c'est pas comme sur les photos de promo éditeur, tu le croyais vraiment petit naïf ?
Bien sur, le jeu a cartonné grâce à la campagne marketing et du coup c'est une nouvelle licence à suite.
Cependant, le développement avait déjà connu des troubles profonds entre les dev, Bondi, et Rockstar, qui avait racheté la licence pour la retaper. Un accouchement dans la douleur qui n'est pas sans rappeler celui de Red Dead Redemption, lui aussi né dans une ambiance électrique (http://www.jeuxvideo.com/news/2010/00039729-les-epouses-de-rockstar-san-diego-se-rebellent.htm, http://www.jeuxvideo.com/news/2010/00039799-red-dead-redemption-un-gouffre-sans-fond.htm et http://www.jeuxvideo.com/news/2010/00039855-rockstar-repond-aux-epouses-des-developpeurs-de-san-diego.htm)
Concernant L.A. Noire (qui m'a déçu mais dont je serais curieux de voir comment la série peut évoluer avec les retours joueurs de ce premier jeu), en gros, Bondi pourrait se voir giclé du portage PC, voire de tout opus ultérieur, maintenant que Rockstar possède la licence et ses droits d'exploitation et d'édition.
(accent australien épais) Rockstar c'est rien de que des connards, aussi vrai que j'm'appelle Brendan sir ! (/accent australien épais)
D'après GameIndustry qui a récupéré un témoignage d'un ancien développeur, Team Bondi cherche un autre éditeur pour leur prochain jeu (dont on ignore encore le contenu) après s'être brouillé avec Rockstar. Brendan McNamara, le dirigeant de Bondi explique partout que c'est grâce à son génie visionnaire que leur jeu défonce, et que ce n'est pas Rockstar qui a fait le jeu. De l'autre côté, sur le net, le développeur en question, qui bossait chez Bondi, défend pourtant Rockstar en pensant que si l'éditeur n'avait pas allongé des ronds pour sauver le jeu du naufrage, il n'aurait jamais pris son visage actuel. Sans parler de la campagne marketing à la limite de l'insupportable (à Lyon y'avait des affiches dans chaque station de métro) qui a permis au jeu de se faire buzzer un max avant sa mise en vente même auprès de ceux qui ne le connaissaient pas.
Rockstar aurait aussi voulu intégrer Bondi à ses équipes pour en faire Rockstar Sydney, comme ils ont l'habitude de faire avec les studios qu'ils récupèrent, avant de finalement se raviser au fil du temps. Apparemment, Bondi ne bosserait pas comme ils le désirent.
Dans le même temps, les producteurs de chez Rockstar ont commencé à prendre de plus en plus de décisions à mesure que le développement avançait, ce qui fait affirmer les supporters de Rockstar que c'est grâce à eux que le jeu est né tel quel, tandis que d'autres crient à l'interventionnisme outrancier façon Activision qui fout la pression à ses devs pour les CoD par exemple (voir plus bas).
Selon d'autres éléments, il paraîtrait que les décisions de Bondi étaient complètement "folles" et que Rockstar est intervenu pour mettre un frein au délire. Sans compter qu'ils ont, en plus des ronds et du management, fourni, toujours selon le témoignage de l'ex-développeur, des programmeurs, animateurs, artistes, etc, ce qui n'a pas manqué de foutre la rage au pôle créatif de Bondi avec qui ils se sont mis sur la gueule, et qui a fini par donner tout le contrôle du développement final du jeu à Rockstar, qui a quasiment écarté les équipes de direction interne de Bondi.
D'autres anciens membres de Bondi ou de Rockstar qui ont travaillé avec Bondi sur L.A. Noire, dénoncent eux Brendan McNamara, l'actuel PDG de Bondi (suivez un peu au fond) comme la "personne la plus colérique" qu'ils aient jamais rencontré, et selon eux, c'est à cause de lui que Bondi s'est fait mal voir de Rockstar, qui, même si Bondi veut se casser, n'aurait de toute manière plus l'intention de bosser avec eux désormais.
nan les mecs, maintenant faut nous rendre le code et les artworks, et vous vous cassez. loin. très loin.
Mais tout n'est pas forcément la faute de Bondi non plus... même si le livret du jeu contient 6 pages de crédits sur les 12 totales (c'est vraiment à chier cette excuse du "livret écolo" qui a tué la culture du manuel d'instruction riche et packagé), 130 personnes ont porté plainte contre Rockstar pour avoir été omis des crédits du jeu. Ces gens avaient apparemment déja accusé Rockstar de foutre une pression monstre au studio pendant le développement, les obligeant à bosser parfois 110 heures par semaines (?!) sans extras financiers, et qui renvoie aux mêmes plaintes des femmes des développeurs de Rockstar San Diego durant le développement de RDR (voir liens au dessus).
Bref, en attendant, L.A. Noire est prévu pour PC et mac après le tollé des joueurs PC qui n'ont jamais vu la couleur de RDR sur leurs machines (à l'époque, Rockstar avait voulu éviter un second fiasco GTA 4).
Donc Bondi a été écarté du portage, et risque pas de rebosser chez Rockstar. Mais de toute manière, ils ont apparemment décidé de se casser
de toute façon.
Rockstar font des jeux fabuleux, mais je commence à m'inquiéter de leur management de plus en plus brutal. Dans la caricature, j'espère éviter
une issue telle que l'histoire Call of Duty entre Activition, Treyarch et Infinity Ward (dont le très bon dossier de Barre de Vie résume la chronologie des évènements et les enjeux avec brio : http://www.barredevie.com/2680/lhistoire-secrete-de-call-of-duty-dix-ans-de-guerre-entre-activision-et-electronic-arts/).
En passant, je suis aussi étonné de voir (je suivais plus trop son actu) que Max Payne 3 est désormais lui aussi développé chez Rockstar depuis l'écartement de Remedy. D'après Amazon, le jeu est prévu pour sortir le 1er décembre. Et là encore, c'est le dawa depuis la reprise : http://www.jeuxvideo.com/news/2010/00039868-max-payne-3-developpement-chaotique.htm
Aux dernières nouvelles, le jeu est toujours à Sao Paulo, le doubleur originel des deux premiers opus qui doublait Max revient dans l'aventure après la gueulante des fans quand Rockstar avait décidé de le remplacer, y'aura du multi, et c'est tellement le foutoir qu'il y a quatre studios Rockstar qui travaillent ensemble pour finir le projet....
avant j'étais handicapé du nez mais j'avais la classe dude
maintenant j'ai réparé mon nez, mais devenir bucheron alcoolique ne m'a pas beaucoup aidé côté street credibility auprès de mes éditeurs...